Coran, hadiths et savants : Le hijab: Difference between revisions

Jump to navigation Jump to search
no edit summary
[unchecked revision][unchecked revision]
No edit summary
No edit summary
Tags: Visual edit Mobile edit Mobile web edit
Line 453: Line 453:
« Bien sûr, nous ne voulons pas nous contenter avec cela, nous voulons empêcher que le voile revienne sans cesse à l’actualité. Même si cette loi ne passe pas, le fait que cela reste d’actualité génère une perception négative dans l’esprit des gens. Nous voulons également lutter contre cela. (…) L’idée principale derrière #pastoucheamonhijab est de donner le message 'pas touche à mes libertés, mes décisions et ma tenue' », a conclu Duygu Akin.}}
« Bien sûr, nous ne voulons pas nous contenter avec cela, nous voulons empêcher que le voile revienne sans cesse à l’actualité. Même si cette loi ne passe pas, le fait que cela reste d’actualité génère une perception négative dans l’esprit des gens. Nous voulons également lutter contre cela. (…) L’idée principale derrière #pastoucheamonhijab est de donner le message 'pas touche à mes libertés, mes décisions et ma tenue' », a conclu Duygu Akin.}}


== Conséquences du Hijab quand les femmes sont majoritairement voilées. ==
==Sort la femme quand le hijab devient la tenue majoritaire dans la société.==
Cyniquement, dans les pays où le hijab est majoritairement porté voire obligatoire on observe une explosion des harcèlements et agressions sexuelles. Rien d'étonnant, les femmes étant jugées comme tentatrices et les hommes irresponsables.
Cyniquement, dans les pays où le hijab est majoritairement porté voire obligatoire on observe une explosion des harcèlements et agressions sexuelles. Rien d'étonnant, les femmes étant jugées comme tentatrices et les hommes irresponsables.


=== Égypte : ===
===Égypte :===
{{Quote|https://journals.openedition.org/ema/3532|'''Depuis le renversement de Hosni Moubarak en février 2011, le phénomène du harcèlement sexuel dans les lieux publics fait l’objet d’une attention grandissante'''. Dès 2008, le Centre Égyptien pour les Droits des Femmes (CEDF), une des premières ONG à faire spécifiquement campagne contre le harcèlement sexuel dans les lieux publics, publiait un rapport selon lequel '''83 % des Égyptiennes et 98 % des étrangères enquêtées déclaraient avoir subi des actes de harcèlement sexuel'''. La campagne du CEDF, « Rendre nos rues sûres pour tout le monde », définissait '''le harcèlement sexuel comme un problème en grande partie culturel, social et psychologique''' et utilisait des techniques axées sur la communauté, ainsi que des moyens technologiques novateurs afin d’accroître la sensibilisation de l’opinion publique à cette question.}}{{Quote|https://www.cairn.info/revue-ballast-2015-2-page-86.htm|'''Un rapport d’Amnesty International publié à la fin du mois de janvier 2015 fit savoir que 99 % des Égyptiennes affirmaient avoir déjà été victime de harcèlement sexuel''' ; même chiffre concernant celles qui auraient subi une agression sexuelle, selon une étude de 2013, publiée par les Nations unies. Des chiffres qui en rappellent d’autres sous d’autres tropiques – chiffres fluctuants selon les pays, liés aux considérations internes des États concernant l’accès à l’éducation des femmes et à la volonté de tendre vers une égalité citoyenne et politique. '''Tout cela avait été évoqué, dans cette même rubrique, concernant la France et le harcèlement dans les espaces publics comme premier levier d’un même mécanisme de déni du consentement de l’autre : la rue comme révélatrice des rapports de pouvoir sculptés par les carences sociales.'''}}
{{Quote|https://journals.openedition.org/ema/3532|'''Depuis le renversement de Hosni Moubarak en février 2011, le phénomène du harcèlement sexuel dans les lieux publics fait l’objet d’une attention grandissante'''. Dès 2008, le Centre Égyptien pour les Droits des Femmes (CEDF), une des premières ONG à faire spécifiquement campagne contre le harcèlement sexuel dans les lieux publics, publiait un rapport selon lequel '''83 % des Égyptiennes et 98 % des étrangères enquêtées déclaraient avoir subi des actes de harcèlement sexuel'''. La campagne du CEDF, « Rendre nos rues sûres pour tout le monde », définissait '''le harcèlement sexuel comme un problème en grande partie culturel, social et psychologique''' et utilisait des techniques axées sur la communauté, ainsi que des moyens technologiques novateurs afin d’accroître la sensibilisation de l’opinion publique à cette question.}}{{Quote|https://www.cairn.info/revue-ballast-2015-2-page-86.htm|'''Un rapport d’Amnesty International publié à la fin du mois de janvier 2015 fit savoir que 99 % des Égyptiennes affirmaient avoir déjà été victime de harcèlement sexuel''' ; même chiffre concernant celles qui auraient subi une agression sexuelle, selon une étude de 2013, publiée par les Nations unies. Des chiffres qui en rappellent d’autres sous d’autres tropiques – chiffres fluctuants selon les pays, liés aux considérations internes des États concernant l’accès à l’éducation des femmes et à la volonté de tendre vers une égalité citoyenne et politique. '''Tout cela avait été évoqué, dans cette même rubrique, concernant la France et le harcèlement dans les espaces publics comme premier levier d’un même mécanisme de déni du consentement de l’autre : la rue comme révélatrice des rapports de pouvoir sculptés par les carences sociales.'''}}


=== Arabie Saoudite : ===
===Arabie Saoudite :===
'''#MosqueMeToo : des musulmanes dénoncent les agressions sexuelles à La Mecque'''
'''#MosqueMeToo : des musulmanes dénoncent les agressions sexuelles à La Mecque'''
{{Quote|https://information.tv5monde.com/terriennes/mosquemetoo-des-musulmanes-denoncent-les-agressions-sexuelles-la-mecque-220233|Sous le #MosqueMeToo (#Mosquée moi aussi), '''des milliers de musulmanes continuent de dénoncer le harcèlement et les agressions sexuelles subies lors de leur pèlerinage à La Mecque, en Arabie-Saoudite.''' La journaliste americano-egyptienne, Mona Eltahawi, a lancé ce hashtag spécifique pour ces femmes qui "se sentent exclues de #MeToo parce qu'elles ne sont ni blanches, ni célèbres".  '''Elle est, depuis, la cible d'une campagne de cyberharcèlement.'''}}
{{Quote|https://information.tv5monde.com/terriennes/mosquemetoo-des-musulmanes-denoncent-les-agressions-sexuelles-la-mecque-220233|Sous le #MosqueMeToo (#Mosquée moi aussi), '''des milliers de musulmanes continuent de dénoncer le harcèlement et les agressions sexuelles subies lors de leur pèlerinage à La Mecque, en Arabie-Saoudite.''' La journaliste americano-egyptienne, Mona Eltahawi, a lancé ce hashtag spécifique pour ces femmes qui "se sentent exclues de #MeToo parce qu'elles ne sont ni blanches, ni célèbres".  '''Elle est, depuis, la cible d'une campagne de cyberharcèlement.'''}}
181

edits

Navigation menu