User:Bajap/Sandbox 1: Difference between revisions
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'''<nowiki/>'Abd al-Rahman ibn Sakhr ad-Dawsi''' (en arabe : عبدالرحمن بن صخر الدوسي), ou '''Abu Hurayra''', né entre 601 et 604 et mort entre 676 et 679, est un célèbre sahabi, ou compagnon du prophète Mohammed. On estime qu'il a transmis 5 374 hadiths, soit quasiment l’équivalent d’un Coran à lui tout seul. Il est cité dans plus de la moitié des isnâd (chaîne de transmission) classiques des hadiths, ce qui fait de lui le plus grand traditionnistes (muhaddith) connu. On lui doit donc plus de hadiths qu'à l’ensemble des compagnes et compagnons du Prophète dont la plupart l’ont fréquenté plus intimement et beaucoup plus longtemps que lui. En effet, selon la plupart des auteurs, il n’aurait connu Muhammad que de manière tardive : tout au plus quatre années avant la mort de ce dernier. | '''<nowiki/>'Abd al-Rahman ibn Sakhr ad-Dawsi''' (en arabe : عبدالرحمن بن صخر الدوسي), ou '''Abu Hurayra''', né entre 601 et 604 et mort entre 676 et 679, est un célèbre sahabi, ou compagnon du prophète Mohammed. On estime qu'il a transmis 5 374 hadiths, soit quasiment l’équivalent d’un Coran à lui tout seul. Il est cité dans plus de la moitié des isnâd (chaîne de transmission) classiques des hadiths, ce qui fait de lui le plus grand traditionnistes (muhaddith) connu. On lui doit donc plus de hadiths qu'à l’ensemble des compagnes et compagnons du Prophète dont la plupart l’ont fréquenté plus intimement et beaucoup plus longtemps que lui. En effet, selon la plupart des auteurs, il n’aurait connu Muhammad que de manière tardive : tout au plus quatre années avant la mort de ce dernier. | ||
Il fut très pauvre du vivant du Prophète | Il fut très pauvre du vivant du Prophète, devint gouverneur de Bahreïn durant le règne de ‘Umar Ibn al-Khattâb, abandonna ce poste puis devint émir de Médine sous le califat de Mu’âwiya. | ||
==Place d’abu Hourayra parmis les compagnons du vivant du Prophète.== | ==Place d’abu Hourayra parmis les compagnons du vivant du Prophète.== | ||
=== | ===Bukhari 5432 (et 3708) :=== | ||
{{Quote|{{Bukhari|7|65|343}}|« '''J'accompagnais le Messager d'Allah pour remplir mon estomac'''; à ce moment-là je ne mangeais pas de pain cuit au four ni ne portais de soie. Ni un homme ni une esclave ne me servaient, et '''j'avais l'habitude de lier des pierres sur mon ventre et de demander à quelqu'un de réciter un verset coranique pour moi bien que je le sache mieux que lui, afin qu'il m'emmène chez lui et me nourrisse. Ja`far bin Abi Talib était le plus gentil avec les pauvres''', et il avait l'habitude de nous emmener et de nous nourrir avec tout ce qui était disponible dans sa maison, (et si rien n'était disponible), '''il nous donnait une jarre ayant contenu du gras que nous brisions pour en lécher l'intérieur.''' »}} | {{Quote|{{Bukhari|7|65|343}}|« '''J'accompagnais le Messager d'Allah pour remplir mon estomac'''; à ce moment-là je ne mangeais pas de pain cuit au four ni ne portais de soie. Ni un homme ni une esclave ne me servaient, et '''j'avais l'habitude de lier des pierres sur mon ventre et de demander à quelqu'un de réciter un verset coranique pour moi bien que je le sache mieux que lui, afin qu'il m'emmène chez lui et me nourrisse. Ja`far bin Abi Talib était le plus gentil avec les pauvres''', et il avait l'habitude de nous emmener et de nous nourrir avec tout ce qui était disponible dans sa maison, (et si rien n'était disponible), '''il nous donnait une jarre ayant contenu du gras que nous brisions pour en lécher l'intérieur.''' »}} | ||
=== | ===Thirmidhi 3764 :=== | ||
{{Quote|{{Al Tirmidhi|46|6|46|3764}}|Abu Hurairah a déclaré: "Aucun a mis des sandales, ni monté une | {{Quote|{{Al Tirmidhi|46|6|46|3764}}|Abu Hurairah a déclaré: "Aucun a mis des sandales, ni monté une | ||
monture, ni un Kür, après le Messager d' Allah mieux que Ja'far [bin Abi Talib]. "}} | monture, ni un Kür, après le Messager d' Allah mieux que Ja'far [bin Abi Talib]. "}} | ||
=== | ===Bukhari 5375 :=== | ||
{{Quote|{{Bukhari|7|65|287}}|Rapporté Abu Huraira: “'''Comme j’étais en proie à une longue et dure faim, je rencontrai ‘Omar Ibn al-Khattâb. Je Je lui demandai alors de me citer un verset du Livre de Dieu (qui puisse soulager mes souffrances), et il entra dans sa maison d’où il m’en récita un. Je marchais ensuite, mais ne fus pas long à m’effondrer''', tellement j’étais affaibli. C’est alors que je vis le Prophète se pencher sur moi et me prendre la main pour me faire relever. Il m’appela : “Ô Aboû Hourayra !” Je répondis : “Oui, ô Envoyé de Dieu. Me voici répondant à ton appel.” Comprenant ce que j’avais, il m’entraîna jusque chez lui et me fit donner un grand bol de lait. Je bus et il me dit : “Prends-en encore.” Je repris le bol et je bus à répétition. | {{Quote|{{Bukhari|7|65|287}}|Rapporté Abu Huraira: “'''Comme j’étais en proie à une longue et dure faim, je rencontrai ‘Omar Ibn al-Khattâb. Je Je lui demandai alors de me citer un verset du Livre de Dieu (qui puisse soulager mes souffrances), et il entra dans sa maison d’où il m’en récita un. Je marchais ensuite, mais ne fus pas long à m’effondrer''', tellement j’étais affaibli. C’est alors que je vis le Prophète se pencher sur moi et me prendre la main pour me faire relever. Il m’appela : “Ô Aboû Hourayra !” Je répondis : “Oui, ô Envoyé de Dieu. Me voici répondant à ton appel.” Comprenant ce que j’avais, il m’entraîna jusque chez lui et me fit donner un grand bol de lait. Je bus et il me dit : “Prends-en encore.” Je repris le bol et je bus à répétition. | ||
'''Quand je repartis, je retouvai ‘Omar à qui je rapportai ce qui m’était arrivé, concluant : “Mon affaire a été résolue par celui qui était plus habilité que toi à le faire, ô ‘Omar !” Par Dieu je le jure, je savais réciter bien mieux que toi le verset que je t’ai demandé de me réciter !”''' ‘Omar me répondit : “Et par Dieu je le jure, j’aurais mieux fait de t’inviter à entrer que de posséder des chameaux roux (considérés comme les meilleurs chameaux).”}} | '''Quand je repartis, je retouvai ‘Omar à qui je rapportai ce qui m’était arrivé, concluant : “Mon affaire a été résolue par celui qui était plus habilité que toi à le faire, ô ‘Omar !” Par Dieu je le jure, je savais réciter bien mieux que toi le verset que je t’ai demandé de me réciter !”''' ‘Omar me répondit : “Et par Dieu je le jure, j’aurais mieux fait de t’inviter à entrer que de posséder des chameaux roux (considérés comme les meilleurs chameaux).”}} | ||
=== | ===Bukhari 6452 :=== | ||
{{Quote|{{Bukhari|8|76|459}}|Rapporté Abu Huraira: «'''J’ai atteint un tel degré de famine, que j’avais coutume de demander à l’un des compagnons du Prophète un verset du Coran que je connaissais déjà, dans le seul espoir qu’il me prenne avec lui vers sa maison et me nourrisse… Un jour, ma faim fut si violente, que j’ai attaché une pierre sur mon ventre, et je me suis installé sur la route qu’empruntent généralement les compagnons du Prophète (Pbsl)… Au passage d’Abou Bakr, je lui ai demandé un verset du Livre Sacré. Je n’avais posé la question que pour qu’il m’invite chez lui… Il ne m’invita pas.''' Puis, au passage d’Omar, je posai encore une fois ma question… il ne m’invita pas… Au passage de l’Envoyé (Pbsl), il comprit la raison de ma souffrance. Il me dit : - Abou Houraïra ! Je lui répondis : Oui, ô Envoyé d’Allah et je l’ai suivi dans sa maison. Quand nous entrâmes dans sa maison, il trouva un bol contenant du lait. Il demanda à sa famille : - Qui vous a apporté ceci ? - Untel… te l’a envoyé, répondirent-ils. Il me dit : - Abou Houraïra, '''va voir les gens de la Souffa (les nécessiteux musulmans qui n’ont ni parents, ni bien et qui s’asseyaient à côté de la mosquée de l’Envoyé (Pbsl))''' et invite les à venir. Je fus intérieurement mécontent qu’il m’envoie appeler les gens de la Souffa, me disant intérieurement : "Qu’est-ce que ce peu de lait peut bien faire pour les gens de la Souffa ?!" J’espérais avoir un peu de lait pour me redonner un peu de mes forces perdues par la faim. Je suis allé chez les gens de la Souffa et je leur ai transmis l’invitation de l’Envoyé d’Allah (Pbsl). Tous me suivirent et s’installèrent dans la maison de l’Envoyé (Pbsl). Le Prophète, me tendant le bol, me dit : "Prends le ô Abou Houraïra, et nourris-les". A chaque fois je donnais le bol à l’un d’eux et il buvait à sa faim et à sa soif, jusqu’à se rassasier complètement. Puis, je passais au suivant… Quand j’eus donné le bol à tous, et que tous eurent pleinement satisfait leur faim et leur soif, je tendis le bol au Prophète (Pbsl) qui me dit souriant : - Il ne reste plus que nous deux : toi et moi… - c’est vrai, ô Envoyé d’Allah, répondis-je. - Bois… m’ordonna t-il. - Je bus… Puis, il (Pbsl) me dit - Bois… - Je bus. Il continua ainsi à m’ordonner de boire, et moi j’exécutai son ordre, jusqu’à ce que j’aie dit : "Par le Nom de Celui qui t’a Envoyé avec la vérité, je n’ai plus de place pour le mettre…" Alors, il prit le bol de mes mains et bu à son tour des restes…»}} | {{Quote|{{Bukhari|8|76|459}}|Rapporté Abu Huraira: «'''J’ai atteint un tel degré de famine, que j’avais coutume de demander à l’un des compagnons du Prophète un verset du Coran que je connaissais déjà, dans le seul espoir qu’il me prenne avec lui vers sa maison et me nourrisse… Un jour, ma faim fut si violente, que j’ai attaché une pierre sur mon ventre, et je me suis installé sur la route qu’empruntent généralement les compagnons du Prophète (Pbsl)… Au passage d’Abou Bakr, je lui ai demandé un verset du Livre Sacré. Je n’avais posé la question que pour qu’il m’invite chez lui… Il ne m’invita pas.''' Puis, au passage d’Omar, je posai encore une fois ma question… il ne m’invita pas… Au passage de l’Envoyé (Pbsl), il comprit la raison de ma souffrance. Il me dit : - Abou Houraïra ! Je lui répondis : Oui, ô Envoyé d’Allah et je l’ai suivi dans sa maison. Quand nous entrâmes dans sa maison, il trouva un bol contenant du lait. Il demanda à sa famille : - Qui vous a apporté ceci ? - Untel… te l’a envoyé, répondirent-ils. Il me dit : - Abou Houraïra, '''va voir les gens de la Souffa (les nécessiteux musulmans qui n’ont ni parents, ni bien et qui s’asseyaient à côté de la mosquée de l’Envoyé (Pbsl))''' et invite les à venir. Je fus intérieurement mécontent qu’il m’envoie appeler les gens de la Souffa, me disant intérieurement : "Qu’est-ce que ce peu de lait peut bien faire pour les gens de la Souffa ?!" J’espérais avoir un peu de lait pour me redonner un peu de mes forces perdues par la faim. Je suis allé chez les gens de la Souffa et je leur ai transmis l’invitation de l’Envoyé d’Allah (Pbsl). Tous me suivirent et s’installèrent dans la maison de l’Envoyé (Pbsl). Le Prophète, me tendant le bol, me dit : "Prends le ô Abou Houraïra, et nourris-les". A chaque fois je donnais le bol à l’un d’eux et il buvait à sa faim et à sa soif, jusqu’à se rassasier complètement. Puis, je passais au suivant… Quand j’eus donné le bol à tous, et que tous eurent pleinement satisfait leur faim et leur soif, je tendis le bol au Prophète (Pbsl) qui me dit souriant : - Il ne reste plus que nous deux : toi et moi… - c’est vrai, ô Envoyé d’Allah, répondis-je. - Bois… m’ordonna t-il. - Je bus… Puis, il (Pbsl) me dit - Bois… - Je bus. Il continua ainsi à m’ordonner de boire, et moi j’exécutai son ordre, jusqu’à ce que j’aie dit : "Par le Nom de Celui qui t’a Envoyé avec la vérité, je n’ai plus de place pour le mettre…" Alors, il prit le bol de mes mains et bu à son tour des restes…»}} | ||
==== | ====Commentaire :==== | ||
'''Ahl as-Souffa''' : littéralement, les gens du banquet. Ils séjournaient en permanence autour de la mosquée du Prophète et s’abritaient sous un auvent. | |||
[https://coran-seul.com/index.php/verset?sourate=2&verset=273 Le Verset 273 de la sourate 2 al-Barara] fait allusion à eux. | [https://coran-seul.com/index.php/verset?sourate=2&verset=273 Le Verset 273 de la sourate 2 al-Barara] fait allusion à eux. | ||
{{Quote|{{Quran|2|273}}|Aux nécessiteux qui se sont confinés dans le sentier de Dieu, ne pouvant parcourir le monde, et que l'ignorant croit riches parce qu'ils ont honte de mendier - tu les reconnaîtras à leur aspects - Ils n'importunent personne en mendiant. Et tout ce que vous dépensez de vos biens, Dieu le sait parfaitement.}} | {{Quote|{{Quran|2|273}}|Aux nécessiteux qui se sont confinés dans le sentier de Dieu, ne pouvant parcourir le monde, et que l'ignorant croit riches parce qu'ils ont honte de mendier - tu les reconnaîtras à leur aspects - Ils n'importunent personne en mendiant. Et tout ce que vous dépensez de vos biens, Dieu le sait parfaitement.}} | ||
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{{Quote|{{Al Tirmidhi|10|2|10|1159}}|Abu Hurairah a raconté que le Prophète a dit: «Si je devais ordonner à quiconque de se prosterner devant qui que ce soit, alors j'ordonnerais à la femme de se prosterner devant son mari.»}} | {{Quote|{{Al Tirmidhi|10|2|10|1159}}|Abu Hurairah a raconté que le Prophète a dit: «Si je devais ordonner à quiconque de se prosterner devant qui que ce soit, alors j'ordonnerais à la femme de se prosterner devant son mari.»}} | ||
==== Muslim 5661 : ==== | ====Muslim 5661 :==== | ||
{{Quote|{{Muslim|26|5389}}|Abu Huraira a rapporté que le Messager d'Allah a dit: « Ne saluez pas les Juifs et les Chrétiens avant qu'ils ne vous saluent et lorsque vous rencontrez l'un d'eux sur les routes, forcez-le à aller dans la partie la plus étroite de celle-ci. »}} | {{Quote|{{Muslim|26|5389}}|Abu Huraira a rapporté que le Messager d'Allah a dit: « Ne saluez pas les Juifs et les Chrétiens avant qu'ils ne vous saluent et lorsque vous rencontrez l'un d'eux sur les routes, forcez-le à aller dans la partie la plus étroite de celle-ci. »}} | ||
=== D’autres hadiths : === | ===D’autres hadiths :=== | ||
==== Muslim 6580 : ==== | ====Muslim 6580 :==== | ||
{{Quote|{{Muslim|32|6252}}|Abu Huraira a rapporté que le Messager d'Allah a dit: Les prétendants obtiendraient leurs revendications au Jour de la Résurrection à tel point que les moutons sans cornes obtiendraient leur réclamation des moutons à cornes.}} | {{Quote|{{Muslim|32|6252}}|Abu Huraira a rapporté que le Messager d'Allah a dit: Les prétendants obtiendraient leurs revendications au Jour de la Résurrection à tel point que les moutons sans cornes obtiendraient leur réclamation des moutons à cornes.}} | ||
==== Bukhari 3295 : ==== | ====Bukhari 3295 :==== | ||
{{Quote|{{Bukhari|4|54|516}}|Le Prophète a dit: "Si quelqu'un de vous se réveille et accomplit l'ablution, il devrait se laver le nez en y mettant de l'eau et en le soufflant trois fois, parce que Satan est resté dans la partie supérieure de son nez toute la nuit."}} | {{Quote|{{Bukhari|4|54|516}}|Le Prophète a dit: "Si quelqu'un de vous se réveille et accomplit l'ablution, il devrait se laver le nez en y mettant de l'eau et en le soufflant trois fois, parce que Satan est resté dans la partie supérieure de son nez toute la nuit."}} | ||
==== Bukhari 608 : ==== | ====Bukhari 608 :==== | ||
{{Quote|{{Bukhari|1|11|582}}|D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque l'on appelle à la prière Chaytan s'éloigne et il fait un pet jusqu'à ce qu'il n'entende plus l'appel. Lorsque l'appel est terminé il revient jusqu'au moment de l'iqama alors il s'éloigne. Lorsque l'iqama est terminée, il revient et se met entre la personne et la concentration, il dit: -Rappelle toi ceci, rappelle toi cela-, des choses dont il ne se souvenait pas jusqu'à ce que la personne ne sache plus combien il a prié».}} | {{Quote|{{Bukhari|1|11|582}}|D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque l'on appelle à la prière Chaytan s'éloigne et il fait un pet jusqu'à ce qu'il n'entende plus l'appel. Lorsque l'appel est terminé il revient jusqu'au moment de l'iqama alors il s'éloigne. Lorsque l'iqama est terminée, il revient et se met entre la personne et la concentration, il dit: -Rappelle toi ceci, rappelle toi cela-, des choses dont il ne se souvenait pas jusqu'à ce que la personne ne sache plus combien il a prié».}} | ||
==== Bukhari 3320 : ==== | ====Bukhari 3320 :==== | ||
{{Quote|{{Bukhari|4|54|537}}|D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Si une mouche tombe dans votre boisson, plongez-le dedans, puis retirez-la car l’une de ses ailes contient une maladie et l’autre un remède. »}} | {{Quote|{{Bukhari|4|54|537}}|D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Si une mouche tombe dans votre boisson, plongez-le dedans, puis retirez-la car l’une de ses ailes contient une maladie et l’autre un remède. »}} | ||
==== Bukhari 278 : ==== | ====Bukhari 278 :==== | ||
{{Quote|{{Bukhari|1|5|277}}|Bukhari 278 : Le Prophète a dit: « Le (peuple de) Bani Israël avait l'habitude de prendre un bain nu (tous ensemble) en se regardant. Le prophète Moïse avait l'habitude de prendre un bain seul. Ils ont dit: 'Par Allah! Rien n'empêche Moïse de prendre un bain avec nous si ce n'est qu'il a une hernie scrotale. Ainsi, une fois que Moïse est sorti pour prendre un bain et a mis ses vêtements sur une pierre, cette pierre s'est enfuie avec ses vêtements. Moïse suivit cette pierre en disant: "Mes vêtements, ô pierre! Mes vêtements, ô pierre! Jusqu'à ce que les gens de Bani Israël le voient et disent: 'Par Allah, Moïse n'a aucun défaut dans son corps. Moïse prit ses vêtements et commença à battre la pierre. " Abu Huraira a ajouté: "Par Allah! Il y a encore six ou sept marques présentes sur la pierre à cause de ces coups excessifs." »}} | {{Quote|{{Bukhari|1|5|277}}|Bukhari 278 : Le Prophète a dit: « Le (peuple de) Bani Israël avait l'habitude de prendre un bain nu (tous ensemble) en se regardant. Le prophète Moïse avait l'habitude de prendre un bain seul. Ils ont dit: 'Par Allah! Rien n'empêche Moïse de prendre un bain avec nous si ce n'est qu'il a une hernie scrotale. Ainsi, une fois que Moïse est sorti pour prendre un bain et a mis ses vêtements sur une pierre, cette pierre s'est enfuie avec ses vêtements. Moïse suivit cette pierre en disant: "Mes vêtements, ô pierre! Mes vêtements, ô pierre! Jusqu'à ce que les gens de Bani Israël le voient et disent: 'Par Allah, Moïse n'a aucun défaut dans son corps. Moïse prit ses vêtements et commença à battre la pierre. " Abu Huraira a ajouté: "Par Allah! Il y a encore six ou sept marques présentes sur la pierre à cause de ces coups excessifs." »}} | ||
==== Bukhari 279 : ==== | ====Bukhari 279 :==== | ||
{{Quote|{{Bukhari|1|5|277}}|Le prophète a dit: «Quand le prophète Job (Aiyub) prenait un bain nu, des sauterelles dorées ont commencé à tomber sur lui. Job a commencé à les ramasser dans ses vêtements. Son Seigneur lui a adressé: 'O Job! Je ne t'ai pas donné assez pour que vous n'en ayez pas besoin. Job a répondu: «Oui! Par Votre Honneur (pouvoir)! Mais je ne peux pas me passer de Vos Bénédictions. "}} | {{Quote|{{Bukhari|1|5|277}}|Le prophète a dit: «Quand le prophète Job (Aiyub) prenait un bain nu, des sauterelles dorées ont commencé à tomber sur lui. Job a commencé à les ramasser dans ses vêtements. Son Seigneur lui a adressé: 'O Job! Je ne t'ai pas donné assez pour que vous n'en ayez pas besoin. Job a répondu: «Oui! Par Votre Honneur (pouvoir)! Mais je ne peux pas me passer de Vos Bénédictions. "}} | ||
==== Bukhari 3292 : ==== | ====Bukhari 3292 :==== | ||
{{Quote|{{Bukhari|4|54|512}}|« Le Prophète a dit : – Un bon rêve vient de Dieu, et un cauchemar ou un rêve mauvais vient de Satan ; si quelqu’un d’entre vous a un mauvais rêve qui lui fait peur, il devra cracher sur le côté gauche et chercher refuge auprès d’Allah contre le mal et de cette façon il ne pourra rien lui arriver de mal. »}} | {{Quote|{{Bukhari|4|54|512}}|« Le Prophète a dit : – Un bon rêve vient de Dieu, et un cauchemar ou un rêve mauvais vient de Satan ; si quelqu’un d’entre vous a un mauvais rêve qui lui fait peur, il devra cracher sur le côté gauche et chercher refuge auprès d’Allah contre le mal et de cette façon il ne pourra rien lui arriver de mal. »}} | ||
==== Bukhari 3860 : ==== | ====Bukhari 3860 :==== | ||
{{Quote|{{Bukhari|5|58|200}}|« Le Prophète a dit : – Apporte-moi des pierres pour laver mes parties intimes et n’apporte pas d’os ou de crottin. Abû Hurayra continue de raconter : alors j’ai apporté des pierres […] et j’ai demandé : – Pourquoi pas l’os ou le crottin ? Il dit : – Parce que c’est la nourriture des djinns. Les délégués des djinns de la cité de Nisibe sont venus me voir – comme ils étaient gentils ces djinns – et m’ont demandé des restes de nourriture humaine. J’ai invoqué Dieu pour eux afin qu’ils ne passent pas à côté d’ossements ou de crottin sans y trouver de la nourriture dessus. »}} | {{Quote|{{Bukhari|5|58|200}}|« Le Prophète a dit : – Apporte-moi des pierres pour laver mes parties intimes et n’apporte pas d’os ou de crottin. Abû Hurayra continue de raconter : alors j’ai apporté des pierres […] et j’ai demandé : – Pourquoi pas l’os ou le crottin ? Il dit : – Parce que c’est la nourriture des djinns. Les délégués des djinns de la cité de Nisibe sont venus me voir – comme ils étaient gentils ces djinns – et m’ont demandé des restes de nourriture humaine. J’ai invoqué Dieu pour eux afin qu’ils ne passent pas à côté d’ossements ou de crottin sans y trouver de la nourriture dessus. »}} | ||
==== Muslim 6924 : ==== | ====Muslim 6924 :==== | ||
{{Quote||« La dernière Heure ne surviendra pas avant que les Romains ne prennent position à al-A’mâq ou à Dâbiq (NDLR : qui se trouve au nord-est d’Alep et a récemment été reprise à l’État islamique par des brigades de l’Armée Syrienne Libre, soutenues par la Turquie). Une armée composée de l’élite des combattants du monde surgira à ce moment de Médine (pour les contre-attaquer). (…) Et le dernier tiers de l’armée sera vainqueur ; ils ne seront plus éprouvés ensuite et ils seront conquérants de Constantinople. Mais, tandis qu’ils seront occupés à se répartir les butins de guerre, ayant laissés suspendus leurs sabres aux branches des oliviers, Shaytan lancera cet appel : « le Dajjâl vous a remplacé dans vos foyers ! »}} | {{Quote||« La dernière Heure ne surviendra pas avant que les Romains ne prennent position à al-A’mâq ou à Dâbiq (NDLR : qui se trouve au nord-est d’Alep et a récemment été reprise à l’État islamique par des brigades de l’Armée Syrienne Libre, soutenues par la Turquie). Une armée composée de l’élite des combattants du monde surgira à ce moment de Médine (pour les contre-attaquer). (…) Et le dernier tiers de l’armée sera vainqueur ; ils ne seront plus éprouvés ensuite et ils seront conquérants de Constantinople. Mais, tandis qu’ils seront occupés à se répartir les butins de guerre, ayant laissés suspendus leurs sabres aux branches des oliviers, Shaytan lancera cet appel : « le Dajjâl vous a remplacé dans vos foyers ! »}} | ||
==== Bukhari 3056 : ==== | ====Bukhari 3056 :==== | ||
{{Quote|{{Bukhari|4|52|290}}|« L’Envoyé de Dieu (encore une fois) se rendit avec Ubay bin Ka’b au jardin de palmiers où Ibn Sayyad se tenait (NDLR : Ibn Sayyad était soupçonné d’être le Dajjâl en personne). Le Prophète entra dans le jardin et se dissimula derrière les troncs de palmiers, car il voulait entendre quelque chose de la part d’Ibn Sayyad sans que ce dernier ne puisse le voir. Ibn Sayyad était couché sur son lit, couvert d’un drap de velours, et de là on pouvait entendre ses murmures. La mère d’Ibn Sayyad aperçut le Prophète tandis qu’il se cachait derrière un tronc de palmier. Elle avertit Ibn Sayyad « O Saf ! » (C’était son prénom). Ibn Sayyad se leva. Le Prophète dit » Si cette femme l’avait laissé tranquille, il aurait révélé la réalité de sa nature « . Puis le Prophète se leva parmi les gens, glorifiant Dieu tel qu’Il le mérite, et mentionna le Dajjâl en disant « . Je vous mets en garde contre lui (c’est-à-dire contre le Dajjâl), et il n’y eut aucun Prophète qui ne mit en garde son peuple contre lui, et Noé mit en garde son peuple contre lui, mais je vais vous informer d’une chose qu’aucun Prophète n’a dite à son peuple. Vous devez savoir qu’il est borgne et que Dieu n’est pas borgne. »}} | {{Quote|{{Bukhari|4|52|290}}|« L’Envoyé de Dieu (encore une fois) se rendit avec Ubay bin Ka’b au jardin de palmiers où Ibn Sayyad se tenait (NDLR : Ibn Sayyad était soupçonné d’être le Dajjâl en personne). Le Prophète entra dans le jardin et se dissimula derrière les troncs de palmiers, car il voulait entendre quelque chose de la part d’Ibn Sayyad sans que ce dernier ne puisse le voir. Ibn Sayyad était couché sur son lit, couvert d’un drap de velours, et de là on pouvait entendre ses murmures. La mère d’Ibn Sayyad aperçut le Prophète tandis qu’il se cachait derrière un tronc de palmier. Elle avertit Ibn Sayyad « O Saf ! » (C’était son prénom). Ibn Sayyad se leva. Le Prophète dit » Si cette femme l’avait laissé tranquille, il aurait révélé la réalité de sa nature « . Puis le Prophète se leva parmi les gens, glorifiant Dieu tel qu’Il le mérite, et mentionna le Dajjâl en disant « . Je vous mets en garde contre lui (c’est-à-dire contre le Dajjâl), et il n’y eut aucun Prophète qui ne mit en garde son peuple contre lui, et Noé mit en garde son peuple contre lui, mais je vais vous informer d’une chose qu’aucun Prophète n’a dite à son peuple. Vous devez savoir qu’il est borgne et que Dieu n’est pas borgne. »}} | ||
==== Bukhari 1145 : ==== | ====Bukhari 1145 :==== | ||
{{Quote|{{Bukhari|2|21|246}}|« À partir du dernier tiers de la nuit, notre Seigneur descend au ciel le plus proche de la terre et dit : « J’exauce les invocations de celui qui M’invoque, Je donne à celui qui Me demande et pardonne à celui qui Me demande le pardon. »}} | {{Quote|{{Bukhari|2|21|246}}|« À partir du dernier tiers de la nuit, notre Seigneur descend au ciel le plus proche de la terre et dit : « J’exauce les invocations de celui qui M’invoque, Je donne à celui qui Me demande et pardonne à celui qui Me demande le pardon. »}} | ||
En réfléchissant au dernier hadith on ne peut que songer à une terre plate qui ne tourne pas sur elle-même. | En réfléchissant au dernier hadith on ne peut que songer à une terre plate qui ne tourne pas sur elle-même. |
Latest revision as of 23:13, 10 February 2022
Abu Hourayra
'Abd al-Rahman ibn Sakhr ad-Dawsi (en arabe : عبدالرحمن بن صخر الدوسي), ou Abu Hurayra, né entre 601 et 604 et mort entre 676 et 679, est un célèbre sahabi, ou compagnon du prophète Mohammed. On estime qu'il a transmis 5 374 hadiths, soit quasiment l’équivalent d’un Coran à lui tout seul. Il est cité dans plus de la moitié des isnâd (chaîne de transmission) classiques des hadiths, ce qui fait de lui le plus grand traditionnistes (muhaddith) connu. On lui doit donc plus de hadiths qu'à l’ensemble des compagnes et compagnons du Prophète dont la plupart l’ont fréquenté plus intimement et beaucoup plus longtemps que lui. En effet, selon la plupart des auteurs, il n’aurait connu Muhammad que de manière tardive : tout au plus quatre années avant la mort de ce dernier.
Il fut très pauvre du vivant du Prophète, devint gouverneur de Bahreïn durant le règne de ‘Umar Ibn al-Khattâb, abandonna ce poste puis devint émir de Médine sous le califat de Mu’âwiya.
Place d’abu Hourayra parmis les compagnons du vivant du Prophète.
Bukhari 5432 (et 3708) :
Thirmidhi 3764 :
Bukhari 5375 :
Bukhari 6452 :
Commentaire :
Ahl as-Souffa : littéralement, les gens du banquet. Ils séjournaient en permanence autour de la mosquée du Prophète et s’abritaient sous un auvent.
Le Verset 273 de la sourate 2 al-Barara fait allusion à eux.
Bukhari 7324 :
Au cours des quatres dernières années de la vie du Prophète alors que son pouvoir était total sur Médine, il est difficile d'imaginer quelqu'un osant marcher sur la nuque d'un compagnon en le voyant au sol... Il semblerait qu’Abu Hourayra ne vivait pas à l'ombre du Prophète mais plutôt à celle de la Mosquée de Médine le jour, et à la belle étoile la nuit, parmi la Souffa. Il avait cependant parfaitement senti l’air d’un temps où la religion devenait source de pouvoir. En bon Rastignac il cherchait à s’introduire auprès des gents influents par la petite porte, voire par la fenêtre…
Jugé trop bavard après la mort du Prophète, mais explique que c’est grâce au manteau magique.
Si l’on admet qu’il ait pu transmettre plus de 5000 hadiths en l’espace de 4 ans, notre rapporteur aurait collecté environ 4 hadiths par jour ! Plus déroutant encore : selon de nombreuses sources, sur ces quatre années, il n’aurait finalement côtoyé le Prophète qu’un an et neuf mois du fait que le Prophète l’a envoyé sous la responsabilité d’Ibn Al Hadhrami, à Bahrein. L’Envoyé d’Allah, étant décédé alors qu’Abou Houreyra y était encore (Abou Houreyra : Mahmoud Abou Ar Riya Al Misri, Commentaires des Hadiths, de Ibn Koteyba, page 39 et 41). Mais aussi du fait que le prophète a passé une grande partie de son temps en expéditions militaires lors des 4 dernières années de sa vie. Nombreux sont ses contemporains qui ont manifesté leur étonnement sinon leurs doutes concernant cette profusion d’histoires qu’Abu Hourayra débitait comme une mitraillette.
Muslim 6399 (2493) :
(Voir aussi Muslim 7509 (2493) et 7510 (3004) et Bukhari 3568)
Ahmad dans al-Mousnad (16/563) :
- « Si je vous racontais tout ce que j'ai entendu du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui), vous me qualifieriez de "ramasseur de n'importe quoi" et ne discuteriez plus avec
moi. »Muslim 6397 (2492)
(voir aussi Bukhari 118,119, 3648, 7354, 2047 et 2350)
Soupçonné d’inventer des hadiths
Bukhari 5355 :
Muslim 2589 (1109)
Est utilisé par le Califat bien que parfois très gênant.
Alors qu’il était miséreux du vivant du Prophète, Abu Hourayra s’est considérablement enrichi sous les premiers califes. Plus d’une fois, il fut désigné émir de Médine. Il continuait de rapporter ses hadiths avec des périodes de pose : Omar le menaçait pour qu’il se taise puis Mu’âwiya trouva plus pratique d’acheter son silence.
Tarik Madinat Dimachk d’Ibn Assadir Vol 67 p 343
Ibn Asâkir (Ta’rikh Dimashq), Ibn Kathir (Al-Bidaya wa l-Nihâya), Al Dhahabî (Siyar A’lâmi al Nubalâ)
Bukhari 120 + Ibn Hajar al-’Asqalanî (Fath al-Bari)
Ibn Hajar al-‘Asqalanî (Fath al-Bari) explique le hadith précédent en ces termes : « Les savants ont déduit que la jarre qu’il n’a pas divulguée contenait des hadiths avec les noms des gouverneurs du Mal, leur état et leur époque. Abû Hurayra faisait même indirectement référence à certains d’entre eux, car il avait peur pour sa personne. »
Ibn Sa’d al-Baghdadi Kitab al-Tabaqât al Kabîr :
Abu Hourayra a fini immensément riche, étant gouverneur de Médine et vivant dans un Palais. Au service des premiers califes et en particulier des Omeyyades, il a très efficacement collaboré à fonder l’Islam Sunnite actuel dont le but semblait de maintenir une bande d’opportunistes au pouvoir et de rendre ce pouvoir absolu.
Exemples de Hadiths dans le pur style Hourayra.
Quelques un au service du Califat :
Bukhari 6924 :
Bukhari 1442 :
Bukhari 2548 et 2549 :
Abu Dawud 2175 :
D’autres concernant les bonnes mœurs :
Bukhari 5185 :
Bukhari 5136 et Muslim 1419 :
Bukhari 1088 et muslim 1339 :
Bukhari 5194 :
(voir Muslim 1436)
Tirmidhi 1159 :
Muslim 5661 :
D’autres hadiths :
Muslim 6580 :
Bukhari 3295 :
Bukhari 608 :
Bukhari 3320 :
Bukhari 278 :
Bukhari 279 :
Bukhari 3292 :
Bukhari 3860 :
Muslim 6924 :
Bukhari 3056 :
Bukhari 1145 :
En réfléchissant au dernier hadith on ne peut que songer à une terre plate qui ne tourne pas sur elle-même.