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Coran, hadiths et savants : Le hijab

Le mot hijab est généralement utilisé pour désigner le couvre-chef porté par les femmes musulmanes. Dans la loi islamique, cependant, il s'agit d'un concept beaucoup plus large, englobant un code vestimentaire complet pour les deux sexes. Dans le fiqh orthodoxe sunnite et chiite, le port par les femmes d'un couvre-chef dissimulant totalement les cheveux est considéré comme obligatoire pour être en conformité avec le hijab. Cette injonction provient à la fois de l'exemple des épouses du prophète et de versets du Coran ordonnant aux femmes de porter le voile autour des personnes qui ne sont pas de leur famille.

Obligation du port du Hijab

Dans le Coran

Dans l'ordre chronologique de la révélation :

Sourate 7:26

Ô enfants d'Adam! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures. - Mais le vêtement de la piété voilà qui est meilleur. - C'est un des signes (de la puissance) de Dieu. Afin qu'ils se rappellent.

Sourate 33:53

Ô vous qui croyez! N'entrez pas dans les demeures du Prophète, à moins qu'invitation ne vous soit faite à un repas, sans être là à attendre sa cuisson. Mais lorsqu'on vous appelle, alors, entrez. Puis, quand vous aurez mangé, dispersez-vous, sans chercher à vous rendre familiers pour causer. Cela faisait de la peine au Prophète, mais il se gênait de vous (congédier), alors que Dieu ne se gêne pas de la vérité. Et si vous leur demandez (à ses femmes) quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau: c'est plus pur pour vos coeurs et leurs coeurs; vous ne devez pas faire de la peine au Messager de Dieu, ni jamais vous marier avec ses épouses après lui; ce serait, auprès de Dieu, un énorme pêché.

Sourate 33:59

Ô Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux.

Sourate 24:31

Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs soeurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Dieu, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès.

Dans les hadiths

Boukhari 4759

Safiya bint Shaiba a rapporté : `Aisha avait l'habitude de dire: " Quand (le verset): "qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines", a été révélé, (les dames) découpèrent une partie de leur mirt, du côté de la bordure, pour en faire un voile."

voir aussi Abu Dawud 4100

Mouslim 2181

'A'isha a rapporté qu'un eunuque avait l'habitude de venir voir les épouses de l'Apôtre d'Allah (ﷺ) et elles n'ont rien fait de répréhensible lors de sa visite le considérant comme un homme sans aucun désir sexuel. L'Apôtre d'Allah (ﷺ) est venu un jour alors qu'il était assis avec certaines de ses épouses et il était occupé à décrire les caractéristiques corporelles d'une femme et à dire : "Quand elle vient, elle vient avec 4 plis et quand elle s'en retourne, elle retourne avec huit plis". Là-dessus, l'Apôtre d'Allah (ﷺ) a dit: Je pense qu'il sait ces choses; qu'il n'entre pas chez vous ! Elle ("A'isha) a dit: Alors elles ont commencé à observer le voile avec lui.

voir aussi Abu Dawud 4107 et 4095

Abu Dawud 641

D'après Aisha, Ummul Mu'minin : Le Prophète (ﷺ) a dit : Allah n'accepte la prière d'une femme qui a atteint l'âge de la puberté que si elle porte un voile. Abu Dawud a dit : Cette tradition a été rapportée par Said b. Abi 'Arubah de Qatadah sous l'autorité d'al-Hasan du Prophète (ﷺ).

Abu Dawud 4101

Raconté Umm Salamah, Ummul Mu'minin : Lorsque le verset "ramener sur elles leurs grands voiles" a été révélé, les femmes d'Ansar sont sorties comme si elles avaient des corbeaux sur la tête en portant des vêtements dessus.

Abu Dawud 4102

D'après Aisha, Ummul Mu'minin : Qu'Allah ait pitié des premières femmes immigrées. Lorsque le verset "Qu'ils tirent leurs voiles sur leur poitrine" fut révélé, elles déchirèrent leurs épais vêtements extérieurs et en firent des voiles.

Abu Dawud 4106

Anas ibn Malik a rapporté : Le Prophète (ﷺ) a amené à Fatimah une esclave qu'il lui a donnée. Fatimah portait un vêtement qui, lorsqu'elle se couvrait la tête, n'atteignait pas ses pieds, et lorsqu'elle se couvrait les pieds, ce vêtement n'atteignait pas sa tête. Lorsque le Prophète (ﷺ) la vit se débattre, il dit : Il n'y a pas de mal pour toi : Voici seulement ton père et ton esclave.

Contexte de la révélation

Tafsîr de S33V59 et S24V31 selon Ibn Kathir :

Ibn Abbas a dit: « A celles qui sortent de leurs maisons, parmi les musulmanes, Dieu ordonne de se couvrir les visages par leurs «jalabibs» (qui est un vêtement long et large tel un abaya) et de ne laisser montrer qu’un seul œil». Une interprétation soutenue par Mouhammad Ben Sirine. Oum Salama, de sa part, a dit: «Lorsque ce verset fut révélé, les femmes Ansariennes sortirent de chez elles telles de corbeaux à cause de leur jilbab qu’elles portaient sur leurs têtes». (...) As-Souad y a dit: «Parmi les pervers de Médine, il y avait des hommes qui sortaient la nuit une fois l’obscurité enveloppant la ville, pour se montrer devant les habitantes de Médine. Comme les sentes de cette ville sont étroites, les femmes de Médine sortaient pour satisfaire leur besoin, et étaient contraintes à le faire dans des lieux proches. Ces pervers les guettaient, et quand ils apercevaient des femmes qui portaient des jilbabs, ils savaient qu’elles sont des femmes libres de condition et les laissaient. Quant à l’esclave qui ne portait pas le jilbab, ils l’attaquaient». (…) Ceci soutient l’opinion d’Ibn Abbas qui s’est basé sur la règle générale que la femme ne peut découvrir que son visage et ses mains. On peut aussi se référer à ce hadith rapporté par Abou Daoud d’après Aicha. Elle a dit: «Asma la fille d’Abou Bakr entra chez le Prophète -qu’Allah le bénisse et le salue- en portant des vêtements minces et transparents. Il se détourna d’elle et lui dit: «Ô Ásma, sache qu’une femme qui atteint l’âge de puberté, il ne lui convient de montrer que son visage et ses mains».

Rôle d'Omar Ibn Khattab:

Boukhari 4483

Umar a dit: Mon Seigneur était d'accord avec moi sur trois choses. (…) J'ai aussi dit: 'Ô Messager d'Allah! Les bonnes et les mauvaises personnes vous visitent! Je te suggère d'ordonner à tes femmes de se voiler". Ainsi, les Versets Divins d'Al-Hijab ont été révélés. (...)

voir aussi Boukhari 4790, Mouslim 2170d et 2170e

Boukhari 146

Les épouses du Prophète allaient à Al-Manasi, un vaste espace ouvert pour répondre à l'appel de la nature la nuit. `` Umar avait l'habitude de dire au Prophète "Que vos femmes soient voilées", mais l'apôtre d'Allah ne l'a pas fait. Une nuit, Sauda bint Zam`a, l'épouse du Prophète, est sortie à l'heure d'Isha et elle était une grande dame. Umar s'est adressé à elle et a dit: "Je t'ai reconnu, O Sauda." Il l'a dit, car il désirait ardemment que les versets d'Al-Hijab puissent être révélés. Alors Allah a révélé les versets de "Al-Hijab" (Une couverture corporelle complète excluant les yeux).

Voir aussi Boukhari 6240

Boukhari 4795

Sauda (l'épouse du Prophète) est sortie pour répondre à l'appel de la nature après qu'il ait été rendu obligatoire (pour toutes les dames musulmanes) d'observer le voile. Elle était de grande taille et tous ceux qui la connaissaient auparavant pouvaient la reconnaître. Alors `Umar bin Al-Khattab la vit et dit: « O Sauda! Par Allah, tu ne pourras pas nous passer inaperçue ! Trouve-toi une autre façon de te voiler !». Sauda est revenu pendant que le Messager d'Allah était dans ma maison en train de prendre son souper et un os couvert de viande était dans sa main. Elle est entrée et a dit: «Ô Messager d'Allah ! Je suis sorti pour répondre à l'appel de la nature et `` Umar m'a dit ceci et cela. Puis Allah l'a inspiré (le Prophète) et quand l'état d'inspiration était terminé et que l'os était encore dans sa main comme il l'avait fait. pas mis par terre, dit-il (à Sauda), « Dieu vous a autorisées(vous les femmes) à sortir pour vos besoins. »

Voir aussi Mouslim 2170a

Les femmes voilées ne peuvent que remercier Omar d'avoir forcé la main à Allah en harcelant les épouses de son Messager quand elles partaient faire leurs besoins naturels au point de leur couper l'envie.

Demandons-nous donc pourquoi Omar se souciait tant de la révélation d'al-hijab : Les pervers et agresseurs sexuels semblaient grouiller à Médine. Il devenait urgent de choisir entre sanctionner de telles pratiques, éduquer les hommes et couvrir les femmes des croyants pour les distinguer des esclaves. Il semble que changer le comportement des hommes n'a pas été la solution retenue, et pour cause : la notion de consentement aux rapports sexuels et de viol sont absentes du droit islamique et les hommes sont encouragés à user du pouvoir qu'Allah leur a conféré sur les femmes pour satisfaire leurs besoins. Encouragés en cela par leur modèle Mohammed, comme nous allons le voir.

La femme est un objet sexuel

Boukhari 5204

Rapporté par ʻAbdullah bin Zamʻa: Le Prophète a dit : « Aucun de vous ne devrait fouetter sa femme comme il fouette un esclave et ensuite avoir des rapports sexuels avec elle dans la dernière partie de la journée. »

Coran 2:223

« Vos épouses sont pour vous un champ de labour; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez et œuvrez pour vous-mêmes à l'avance. Craignez Allah et sachez que vous Le rencontrerez. Et fais gracieuse annonce aux croyants! »

Mouslim 1436

D’après Abou Houreira, le Prophète a dit: « Je jure par celui qui détient mon âme dans Sa main ! Il n’y a aucun homme qui appelle sa femme vers son lit et à qui elle se refuse sans que Celui qui est dans les cieux soit en colère contre elle jusqu’à ce qu’il soit à nouveau satisfait d’elle ».

Boukhari 5194

D’après Abou Hourayra رضي الله عنه, que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : « Lorsqu’une femme passe la nuit désertant le lit de son époux, les anges restent à la maudire jusqu’à ce qu’elle revienne [sur sa décision]. »

Sahih Tirmidhi 1160 :

D’après Talq Ibn Ali (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Lorsqu’un homme appelle sa femme pour son besoin, qu’elle lui réponde même si elle a son pain dans le four ».

Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°1160 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Tirmidhi, Hadith Sahîh

Ibn Majah 1853

Abdullah bin Abu Awfa a déclaré: «Lorsque Muadh bin Jabal est venu de Sham, il s'est prosterné devant le Prophète qui a dit: 'Qu'est-ce que c'est, O Muadh?' Il a dit: "Je suis allé à Sham et je les ai vus se prosterner devant leurs évêques et leurs patriciens et je voulais le faire pour vous." Le messager d'Allah a dit: 'Ne fais pas ça. Si je devais ordonner à quelqu'un de se prosterner devant quelqu'un d'autre qu'Allah, j'aurais ordonné aux femmes de se prosterner devant leur mari. Par Celui dans la main de qui est l'âme de Muhammad! Aucune femme ne peut remplir son devoir envers Allah tant qu'elle n'a pas rempli son devoir envers son mari. S'il lui demande (de l'intimité) même si elle est sur sa selle de chameau, elle ne devrait pas refuser. "

Hypersexualité du Prophète

D'après Wikipédia : L'hypersexualité, aussi appelée « sexualité compulsive », est un comportement sexuel humain qui se traduit par une recherche continue et persistante du plaisir sexuel. Pour les hommes, l'hypersexualité est aussi appelée satyriasis ou satyrisme (de «satyres», créatures de la mythologie grecque).

Or, plusieurs hadiths nous montrent à quel point le plus parfait exemple pour les croyants que la terre ait porté pratiquait intensément le sexe et avait du mal à réfréner ses pulsions sexuelles à la simple vue d'une femme:

Muslim 1403a : Livre du mariage. Chapitre 2 : Recommandation à celui qui voit une femme et est attiré par elle, d'aller voir sa femme ou sa femme esclave et d'avoir des relations sexuelles avec elle

Jabir a rapporté que le Messager d'Allah a vu une femme, et il est donc venu vers sa femme, Zainab, alors qu'elle tannait un cuir et eut des relations sexuelles avec elle. Il est ensuite allé voir ses compagnons et leur a dit: la femme avance et se retire sous la forme d'un diable, alors quand l'un de vous voit une femme, il devrait venir vers sa femme, car cela repoussera ce qu'il ressent dans son cœur. Rappelons que Zaynab étant mariée, elle n'avait d'autre choix que de satisfaire immédiatement son mari, quitte à interrompre (ou pas) sa tâche.

Bukhari 5068

Rapporté par Anas: Le Prophète (ﷺ) avait l'habitude de faire le tour (avoir des relations sexuelles avec) toutes ses femmes en une nuit, et il avait neuf femmes.

Bukhari 5215 : Livre du mariage : Chapitre 103 : Quiconque a eu des rapports sexuels avec toutes ses femmes et n'a ensuite pris qu'un seul bain.

Rapporté Anas bin Malik: Le Prophète (ﷺ) avait l'habitude de passer (avoir des relations sexuelles avec) toutes ses femmes en une nuit, et à ce moment-là, il avait neuf femmes.

Bukhari n°268 : Livre de la baignade (Ghusl) : Avoir des rapports sexuels et les répéter. Et s'engager avec ses propres femmes et prendre un seul bain (après l'avoir fait).

Selon Mu’âdh ibn Hichâm, son père rapporte que Qatâda dit: « Anas ibn Malik nous a rapporté qu’en une seule heure de la journée ou de la nuit, le Prophète (ﷺ) commerçait avec toutes ses femmes. Elles étaient onze. « Pouvait-il faire cela? » demandai-je à Anas. Nous disions, répondit-il, qu’on lui avait donné la force de trente [hommes]. »

Bukhari 230 et 232

Chapitre 64 : Le lavage du sperme avec de l'eau et le frottement (quand il est sec) et le lavage de ce qui sort des femmes (c.-à-d. Décharge)

Rapporté par Sulaiman bin Yasar: J'ai demandé `Aisha au sujet des vêtements souillés de sperme. Elle a répondu: "J'avais l'habitude de laver les vêtements du Messager d'Allah et il allait pour la prière pendant que les taches d'eau étaient encore visibles."

Chapitre 65 : Si les (traces de) Janaba (sperme) ou d'autres taches ne sont pas complètement éliminées au lavage.

Rapporté par Aïcha : J'avais l'habitude de laver le sperme des vêtements du Prophète et même alors je remarquais une ou plusieurs taches sur eux.

Muslim 290

Abdallah b. Shihab al-Khaulani a rapporté : Je suis resté dans la maison de 'A'isha et j'ai fait un rêve mouillé (et j'ai perçu son effet sur mon vêtement), alors (le matin) j'ai trempé les deux (les vêtements) dans l'eau. Cet (acte de ma part) a été observé par une servante d'A'isha et elle l'a informée. Elle (Hadrat A'isha) m'a envoyé un message : Qu'est-ce qui t'a poussé à agir ainsi avec tes vêtements ? Il (le narrateur) a dit : J'ai dit que j'ai vu dans un rêve ce que voit un dormeur. Elle a dit : Avez-vous trouvé (une marque de liquide) sur vos vêtements ? J'ai dit : Non. Elle a dit : Si tu avais trouvé quelque chose, tu aurais dû le laver. Je me revois encore frotter avec mes ongles le sperme séché sur le vêtement du Messager d'Allah (ﷺ).

voir aussi Ibn Majah n°537 et Muslim 668 [288] à 673.

Notons également que cette hypersexualité était favorisée par Allah lui-même dans la sourate 33 versets 50 et 51 :

Coran 33:50 et 51

« Ô Prophète! Nous t'avons rendu licites tes épouses à qui tu as donné leur mahr (dot), ce que tu as possédé légalement parmi les captives [ou esclaves] qu'Allah t'a destinées, les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, les filles de ton oncle maternel, et les filles de tes tantes maternelles, - celles qui avaient émigré en ta compagnie -, ainsi que toute femme croyante si elle fait don de sa personne au Prophète, pourvu que le Prophète consente à se marier avec elle: c'est là un privilège pour toi, à l'exclusion des autres croyants. (…) »


« Tu fais attendre qui tu veux d'entre elles, et tu héberges chez toi qui tu veux. Puis il ne t'est fait aucun grief si tu invites chez toi l'une de celles que tu avais écartées. Voilà ce qui est le plus propre à les réjouir, à leur éviter tout chagrin et à leur faire accepter de bon coeur ce que tu leur as donné à toutes. Allah sait, cependant, ce qui est en vos coeurs. Et Allah est Omniscient et Indulgent. »

Puis comme cette activité intense lui prenait beaucoup de temps, afin d'éloigner les importuns, Allah est encore venu au secours de son Prophète dès le verset 53 :

Coran 33:53

Ô vous qui croyez! N'entrez pas dans les demeures du Prophète, à moins qu'invitation ne vous soit faite à un repas, sans être là à attendre sa cuisson. Mais lorsqu'on vous appelle, alors, entrez. Puis, quand vous aurez mangé, dispersez-vous, sans chercher à vous rendre familiers pour causer. Cela faisait de la peine au Prophète, mais il se gênait de vous (congédier), alors que Dieu ne se gêne pas de la vérité. Et si vous leur demandez (à ses femmes) quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau: c'est plus pur pour vos coeurs et leurs coeurs; vous ne devez pas faire de la peine au Messager de Dieu, ni jamais vous marier avec ses épouses après lui; ce serait, auprès de Dieu, un énorme pêché.

Le Prophète étant trop gêné de congédier ses invités pour aller copuler avec ses neuf épouses et autres esclaves, Allah se chargea de faire passer le message...par la bouche du Prophète bien sûr !

Mais Aïcha ne disaient-elle pas :

Muslim 1464a

« J’étais jalouse des femmes qui s’offraient au Messager de Dieu et je disais : « comment une femme peut-elle se donner ainsi ? » Puis, Dieu a révélé : « tu fais attendre qui tu veux d’entre elles et tu héberges chez toi qui tu veux. Puis il ne t’est fait aucun grief si tu invites chez toi l’une de celles que tu avais écartées » (33.51). J’ai dit : « il me semble que ton Dieu se hâte de satisfaire tes désirs »

La raison du voile islamique semble donc être d'éviter aux hommes musulmans de souffrir de pulsions sexuelles irrépressibles à chaque coin de rue dès que leur regard se pose sur une femme habillée en tailleur ou en jean-pullover... La dévergondée !

Le hijab comme instrument de discrimination

Revenons au Tafsîr d'Ibn Kathir et aux pervers agressant les femmes de Médine : plutôt que de les sanctionner, on décida de voiler les femmes libres pour les différencier facilement des femmes esclaves. Quid de ces dernières ? Pourquoi ne pas avoir cherché à les protéger ? Il semble que seules les femmes libres musulmanes devaient être respectées, les femmes esclaves se trouvant discriminées du fait de ne pas porter le voile.

On comprend ainsi le harcèlement sexuel que subissent les femmes occidentales de nos jours en France, le soir venu... Elles sont considérées comme impudiques et consentantes au harcèlement et autres manques de respect.


Autre Tafsîr

Tafsir Abd al-Razzaq al-Sanani (d. 211 AH/826 CE) [1]

Al-Hassan al-Basri (mort en 110 ans Hijri) a déclaré : Les femmes esclaves de Médine avaient l'habitude de se faire dire certaines choses lorsqu'elles sortaient. (Une nuit) des personnes stupides ont accosté un groupe de femmes et les ont dérangées (blessées) parce qu'elles pensaient qu'elles étaient des esclaves, alors qu'elles étaient en réalité des femmes libres. Pour cette raison, le Prophète a ordonné aux femmes croyantes de jeter leurs jilbabs (manteaux/vêtements de dessus) sur elles-mêmes, afin qu'elles soient reconnues comme des femmes libres, distinguées des femmes esclaves, et non dérangées.

Le Coran n'a pas utilisé le mot «méfaits» (arabe: Fasiq) pour ces hommes (qui étaient en fait les compagnons de Muhammad). Les commentateurs musulmans utilisent eux-mêmes ces mots pour sauver la dignité des compagnons. Le Coran ne les a pas non plus réprimandés d'aucune façon ni menacés d'aucune punition.

En parlant de ce comportement sans le condamner, le Coran a en fait donné la permission à ces gens d'aller de l'avant et de continuer à agresser les femmes esclaves.

Mohammed a également permis aux musulmans de violer les filles esclaves sans leur consentement. Et puis les vendre à un autre maître qui la viole à nouveau et ce viol continue. Il a également permis aux musulmans de violer même les filles esclaves (captives) la même nuit, après avoir tué leurs pères/frères/maris/fils pendant la guerre. Dans le cas de femmes détenues ayant déjà un mari, les musulmans étaient autorisés à pratiquer le coït interrompu.

Regarder et toucher les parties intimes de femmes esclaves à moitié nues dans les marchés aux esclaves

Durant 1400 ans d'histoire de l'islam, on a forcé ces femmes/filles à rester à moitié nues en exposant leurs seins, à se tenir devant des milliers d'hommes dans les marchés aux esclaves, où non seulement on les regardait avec convoitise, mais était également autorisé à toucher leurs parties intimes (comme pour des moutons ou des chèvres).

Imam Bayhiqi a écrit dans son livre Sunan al-Kubra [2]

Nafe'e a raconté que chaque fois qu'Ibn Umar voulait acheter une esclave, il l'inspectait en analysant ses jambes et en plaçant ses mains entre ses seins et sur ses fesses "

Ca hadith a été déclaré sahih par Sheikh Albani

Musanaf Abdul Razzaq

Shu'bi a dit: Si un homme doit acheter une esclave, alors il peut voir tout son corps, à l'exception de son vagin.

Musanaf Ibn Abi Shayba, Volume 4, page 289 Tradition 20241

‘Naf’e a rapporté que lorsque Ibn Umar voulait acheter une esclave, il plaçait sa main sur ses fesses, entre ses cuisses, et pouvait découvrir ses jambes

Musanaf Ibn Abi Shayba, Volume 4, page 289 Tradition 20241

Mujahid a dit: 'Je marchais avec ibn Umar dans un marché aux esclaves, puis nous avons vu des marchands d'esclaves rassemblés autour d'une esclave et ils la contrôlaient, quand ils ont vu Ibn Umar, ils se sont arrêtés et ont dit: 'Ibn Umar est arrivé' . Puis ibn Umar s'est approché de l'esclave, il a touché certaines parties de son corps et a ensuite dit: "Qui est le propriétaire de cette esclave, elle n'est qu'une commodité!"

Pas de Hijab pour les femmes esclaves

L'imam Shaybani a écrit dans son livre al-Masoot

Il n'est pas permis à un homme de regarder une femme esclave autre que la sienne, si elle a atteint la puberté, ou s'il a un désir pour elle, sauf ce qu'il est permis de regarder de ses proches (maharam). Donc, il n'y a pas de mal qu'il regarde ses cheveux, sa poitrine, ses seins, son bras, son pied ou sa jambe. Et il ne regarde pas son ventre ou son dos, ni ce qu'il y a entre le nombril et les genoux.

L'Imam Bayhiqi dans al-Sunan al-Kubra [3]

Anas bin Malik a dit : "Les esclaves d'Omar, que Dieu soit satisfait de lui, nous ont servis, révélant leurs cheveux et leurs seins."

Hadith déclaré sahih par sheikh Albani.

"Al-Sharh al-Saghir" de Fiqh Maliki [4]

Un homme pouvait voir plus du corps d'une femme esclave par rapport à ce qu'elle pouvait voir d'un homme. Elle n'est autorisée à voir que ses mains et ses pieds, tandis qu'un homme est autorisé à voir tout son corps nu à l'exception de la partie entre son nombril et ses genoux.

Fiqh al-Shafi'i, écrit par Shirazi [5]

La 'Awrah (d'une femme esclave) est ici entre le nombril et les genoux.

Tafsîr Qurtubi du Coran 7:26

En ce qui concerne la femme esclave, son 'Awrah (c'est-à-dire la nudité) est sous ses seins, et elle pourrait exposer sa tête et ses bras.

Kitab al-Kafi fi Fiqh al-Imam Ahmed [6]

Ibn Hamid a dit que sa 'awrah est la même que la 'awrah de l'homme, à cause de ce qui est rapporté par 'Amr ibn Shu'ayb, de son père, de son grand-père, que le Prophète, sallallahu 'alayhi wa-sallam, a dit: "Lorsque l'un de vous marie sa femme esclave à son esclave ou mercenaire, qu'il ne regarde rien de sa 'awrah, car tout ce qui est en dessous du nombril jusqu'aux genoux est 'awrah." Il voulait dire la 'awrah de la femme esclave. Rapporté par ad-Daraqutni. La tête n'est pas incluse dans la 'awrah d'une femme esclave ainsi que leurs seins…

Le 2e calife Omar Ibn Khattab avait l'habitude de battre les femmes esclaves avec un bâton si jamais elles portaient le hijab

Sahih de Cheikh Albani [7]

L'imam Ibn Abi Shaybah a enregistré dans son livre al-Munsaf qu'Umar Ibn Khattab a vu une esclave qui a pris un vêtement / drap comme Hijab et a couvert son corps. Sur ce, Umar l'a frappée et lui a dit qu'elle ne devrait pas essayer de ressembler aux femmes musulmanes libres (en prenant du Jilbab/Muqna).

La chaîne de narration de ce Hadith est "authentique/Sahih" Cette même tradition est également racontée par Ibn Qalabah [8].

Sheikh Albani [9]

Le compagnon Anas bin Malik a déclaré: Une esclave d'un certain Muhajir ou Ansar est venue à Umar Ibn Khattab dans un état où elle portait un Jilbab (et elle s'en couvrit les seins et le corps). Sur ce, Umar lui a ordonné d'enlever le Jilbab de sa tête car il est réservé uniquement à la femme libre (musulmane). L'esclave a hésité, sur quoi Umar s'est levé et il a commencé à la frapper avec le bâton. Il lui a frappé la tête, jusqu'à ce que l'esclave enlève son jilbab.

Cheikh Albani a déclaré que son Hadith est "authentique (Sahih)" selon les normes de l'Imam Muslim.

Hijab et occident - Fatwas

Le hijab et le travail: Fatwa No: 196549

Question : Assalam alaykum, je vis seule avec 2 enfants, sans famille, mon pére est décédé, je suis voilée et dois assumer ma famille, comment gagner sa vie en tant que femme musulmane dans un pays occidentale et suivre au mieux les lois divines ? barak Allahou fikoum.

Réponse Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.

Nous vous complimentons pour votre attachement au port du hijab et nous implorons Allah, le Très Miséricordieux, de vous préserver. De même qu’il y a une grande récompense divine pour l’attention et le soin que vous portez à vos deux orphelins. D’après Sahl ibn Sa'd (Radhia Allahou Anhou) le Prophète () a dit : « Moi et le parrain de l'orphelin sont comme ces deux ! Et il a montré ses deux doigts l’index et le majeur. » rapporté par Boukhari. Le plus souvent, la femme pieuse et chaste dans les pays occidentaux, se trouve dans l’embarras pour trouver un travail approprié où en même temps elle peut porter sans aucune gêne son hijab. C’est pour cela - s’il n’y aucune nécessité ou un besoin vital à résider là-bas - nous vous conseillons de quitter ce pays pour un autre pays musulman où vous pouvez sortir sans aucune gêne avec votre hijab pour rechercher un travail adéquat ! Si vous ne pouvez quitter ce pays pour une quelconque raison vitale, alors efforcez-vous de rechercher un travail qui ne vous oblige pas à sortir de la maison, tels que les travaux domestiques (par exemple couture ou l’utilisation de l’internet…). Si vous ne trouvez aucun travail adéquat et que vous êtes dans l’obligation de travailler dans un lieu où vous êtes obligée d’enlever le foulard, alors il est licite pour vous de le faire car c’est une nécessité (il est connu que les choses interdites ne sont permises qu’en cas de besoin et que la nécessité rend licite la chose interdite jusqu’à ce que le préjudice soit levé). Mais attention il incombe à celui qui se trouve dans une situation de nécessité de prendre en considération le degré de cette nécessité : donc vous ne découvrez que ce qui est strictement nécessaire et seulement dans le lieu du travail, dès que vous sortez vous vous couvrez légalement. Comme vous devez continuellement rechercher un autre travail (où vous pourrez porter votre hijab) et dès que vous en trouvez un, alors il est de votre devoir d’abandonner le premier.

Et Allah sait mieux.

Il considère que sa femme porte des vêtements non conformes

Question :

Salam alaykum,Ai-je le droit de demander à ma femme de porter des vêtements plus amples afin que les formes et contours de son corps ne se voient pas. Car je constate qu'elle ne remplit pas les conditions du hijab et elle refuse de porter le jilbeb.


Réponse :

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Vous êtes responsable de votre femme et vous devrez rendre compte de cette responsabilité devant à Allah, exalté soit-Il, le Jour de la Résurrection. Vous avez donc l'obligation de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour préserver sa vertu et sa religion et pour l'éloigner de toute tentation. Vous devez entre autre l'obliger à se couvrir comme l'ordonne la Législation islamique avec des vêtements amples qui ne laissent pas transparaître ses formes. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :

« O vous qui croyez ! Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne. » (Coran 66/6)

Al-Sa'dî, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Les hommes ont autorité sur les femmes et doivent les obliger à remplir leurs devoirs vis-à-vis d'Allah, tout comme ils doivent les obliger à accomplir leurs obligations religieuses et les empêcher de commettre des actes de débauche. Les hommes ont donc le devoir de leur imposer cela et ils ont également autorité sur elles en raison du fait qu'ils subviennent à leurs besoins, les habillent et leur procurent un logement. »

Le cheikh Ibn 'Uthaymîn, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : « L'homme a le devoir d'obliger sa femme à porter des vêtements qui respectent les règles de la Législation islamique et si elle lui désobéit, il a alors le droit de lui interdire de sortir de la maison, car il a autorité sur elle. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :

"Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens. [...]" (Coran 4/34) » (Fatâwâ Nûr 'Alâ al-Darb)

Toutefois, le respect de cela doit se faire avec douceur afin d'en recueillir les fruits. Aïcha, qu'Allah soit satisfait d'elle, a rapporté que le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a dit : « Certes, la douceur ne se trouve pas en une chose sans que cela l’embellisse et elle n’est pas retirée d’une chose sans que cela ne l’enlaidisse » (Mouslim). Le prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a aussi dit : « Allah octroie contre la clémence et la douceur ce qu’il ne donne pas par la violence ». (Mouslim)


Et Allah sait mieux.

Admirons le troncage du verset 4:34 (frappez-les) suivi d'une recommandation de douceur.

Une jeune fille peut-elle désobéir à ses parents qui lui interdisent de porter le jilbâb ?

Question :

Salam alaykum,

Des parents d’une jeune fille ne lui autorise pas le jilbeb mais ils lui autorisent le hijab que doit-elle faire ? Peut-elle leur désobéir ? La deuxième partie de ma question est qu'une jeune fille veut porter le jilbeb mais ce n'est pas pour Allah mais pour cacher ses "rondeurs" que puis-je lui dire ? Que la baraqa d'Allah soit sur vous, merci de votre réponse.


Réponse :

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :

Concernant la première question, si vous sous-entendez par le terme « hidjâb », le niqâb, nous vous répondons alors que le fait de se voiler le visage fait l’objet d’une divergence entre les oulémas. L'avis prédominant est qu'il est obligatoire de se voiler le visage et que la jeune fille est obligée de le porter et de désobéir à ses parents quand ils lui ordonne de l’enlever, sauf si elle craint que cela n’ait des conséquences néfastes, comme le fait que ses parents lui interdisent alors de porter le hidjâb, c'est-à-dire ce qui recouvre la tête. Dans ce cas, il n'y a pas de mal à ce qu'elle enlève le niqâb, mais elle doit alors rester chez elle et ne sortir qu'en cas de nécessité. Quant au hidjâb désignant le voile que l'on porte sur la tête, la femme à l'obligation de le porter à l'unanimité des oulémas et il ne lui est pas permis d'obéir à ses parents s'ils lui ordonnent de l'enlever. Voilà pour la première partie de votre question.

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