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{{QualityScore|Lead=4|Structure=4|Content=4|Language=4|References=4}}Le viol, connu dans la loi islamique sous le nom de zina bil-ikrah ou zina bil-jabr (littéralement " [[Zina|fornication]] de force"), est généralement défini par les juristes musulmans comme un rapport sexuel forcé, perpétré par un homme sur une [[Islam and Women|femme]] qui n'est ni sa femme ni son esclave. En effet, le consentement d'une esclave au sexe, au coït interrompu (azl) ou à être épousée n'est pas considéré comme nécessaire historiquement.<ref name="Ali">{{Cite web|first=Kecia |last=Ali | publication-date=January 20, 2017 |url=https://www.cambridge.org/core/journals/international-journal-of-middle-east-studies/article/concubinage-and-consent/F8E807073C33F403A91C1ACA0CFA47FD | title=Concubinage and Consent|publisher=Cambridge University Press}}</ref> De même, toujours selon la loi islamique, les femmes mariées sont tenues de se plier aux avances sexuelles de leurs maris. | {{QualityScore|Lead=4|Structure=4|Content=4|Language=4|References=4}}Le viol, connu dans la loi islamique sous le nom de zina bil-ikrah ou zina bil-jabr (littéralement " [[Zina|fornication]] de force"), est généralement défini par les juristes musulmans comme un rapport sexuel forcé, perpétré par un homme sur une [[Islam and Women|femme]] qui n'est ni sa femme ni son esclave. En effet, le consentement d'une esclave au sexe, au coït interrompu (azl) ou à être épousée n'est pas considéré comme nécessaire historiquement.<ref name="Ali">{{Cite web|first=Kecia |last=Ali | publication-date=January 20, 2017 |url=https://www.cambridge.org/core/journals/international-journal-of-middle-east-studies/article/concubinage-and-consent/F8E807073C33F403A91C1ACA0CFA47FD | title=Concubinage and Consent|publisher=Cambridge University Press}}</ref> De même, toujours selon la loi islamique, les femmes mariées sont tenues de se plier aux avances sexuelles de leurs maris. La notion de « viol » est par conséquant jugée inexistante dans les contextes du mariage comme de l'esclavage.<ref>{{Cite book|first=Asifa |last=Quraishi-Landesi |publication-date=15 April 2016 |url=https://books.google.co.in/books?id=QfkFDAAAQBAJ&redir_esc=y | title=Feminism, Law, and Religion|page=178|publisher=Routledge|ISBN=978-1-317-13579-1}}</ref><ref>{{Cite book|first=Hina |last=Azam |publication-date=26 June 2015 |url=https://books.google.co.in/books?id=fhy_CQAAQBAJ&pg=PA69&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false | title=Sexual Violation in Islamic Law: Substance, Evidence, and Procedure|page=69|publisher=Cambridge University Press|ISBN=978-1-107-09424-6}}</ref><ref name="Ali" /> | ||
Le violeur peut être puni d'une peine de hadd - [[Stoning|lapidation]] (s'il est [[Marriage|marié]]) ou de coups de fouet (s'il n'est pas marié) - tout comme pour la [[Zina]] ordinaire (fornication ou rapports illégaux). | Le violeur peut être puni d'une peine de hadd - [[Stoning|lapidation]] (s'il est [[Marriage|marié]]) ou de coups de fouet (s'il n'est pas marié) - tout comme pour la [[Zina]] ordinaire (fornication ou rapports illégaux). Les juristes ne s'entendent pas sur la question de savoir si le violeur doit également verser une dot en compensation à la victime. Une position controversée de certains juristes modernes veut que la peine de hadd pour les hors-la-loi devrait s'appliquer aux violeurs (hadd Hirabah), décrite dans le Coran 5:33. D'autres disent que le viol peut être traité par le juge comme une infraction passible de la peine de tazir (discrétionnaire) (comme au Pakistan, par exemple). Ces approches évitent l'exigence peu pratique de quatre témoins pour appliquer une peine de zina hadd en l'absence d'aveux d'un violeur. Dans certains autres tribunaux modernes, une femme risque d'être accusée de zina si elle ne peut pas prouver, selon cette norme, qu'elle a été violée et être [[Stoning in Islamic Law|lapidée à mort]]<ref>Dr Azman Mohd Noor, [http://irep.iium.edu.my/16877/1/PUNISHMENT_FOR_RAPE_IN_ISLAMIC_LAW.pdf Punishment for rape in Islamic Law], Malayan Law Journal Articles [2009] 5 MLJ cxiv</ref> pendant que les violeurs restent impunis.<ref>{{Citation|url=https://www.dawn.com/news/1016271/a-license-to-rape|title=A license to rape|author=Murtaza Haider|publication-date=June 5, 2003|newspaper=Dawn}}</ref> | ||
<nowiki>Kecia Ali, professeure agrégée de religion à l'Université de Boston (musulmane convertie) déclare à propos des relations sexuelles avec des esclaves : "Pour les juristes musulmans prémodernes, ainsi que pour les figures marginales qui croient que l'autorisation [pour l'esclavage] est toujours valable, la qualification de "viol " ne s'applique pas : la propriété rend le sexe licite ; le consentement n'est pas pertinent."</nowiki><ref>{{Citation|url=http://www.huffingtonpost.com/kecia-ali/islam-sex-slavery_b_8004824.html|title=The Truth About Islam and Sex Slavery History Is More Complicated Than You Think|author=Kecia Ali|publication-date=August 19th, 2016|archiveurl=http://www.webcitation.org/6yjfMCtwF|newspaper=Huffington Post}}</ref> Le Dr Jonathan Brown, professeur agrégé et président de la civilisation islamique à l'Université de Georgetown (également un musulman converti) a fait des commentaires similaires.<ref>"In the case of a slave-concubine, consent was irrelevant because of the master's ownership of the woman in question" Brown, J.A.C. "Slavery & Islam", Chapter 7, London: Oneworld Publications, 2019</ref><ref>"'slave rape' is a tough term to decipher from a Shariah perspective. A male owner of a female slave has the right to sexual access to her. Though he could not physically harm her without potentially being held legally accountable if she complained, her 'consent' would be meaningless since she is his slave." [https://np.reddit.com/r/islam/comments/3h1abm/this_is_dr_jonathan_brown_professor_at_georgetown/cu3dkhd/ Comment by Dr. Jonathan AC Brown on his Reddit AMA session], 2016 [http://www.webcitation.org/6yjfiW2ch Archive]</ref> | <nowiki>Kecia Ali, professeure agrégée de religion à l'Université de Boston (musulmane convertie) déclare à propos des relations sexuelles avec des esclaves : "Pour les juristes musulmans prémodernes, ainsi que pour les figures marginales qui croient que l'autorisation [pour l'esclavage] est toujours valable, la qualification de "viol " ne s'applique pas : la propriété rend le sexe licite ; le consentement n'est pas pertinent."</nowiki><ref>{{Citation|url=http://www.huffingtonpost.com/kecia-ali/islam-sex-slavery_b_8004824.html|title=The Truth About Islam and Sex Slavery History Is More Complicated Than You Think|author=Kecia Ali|publication-date=August 19th, 2016|archiveurl=http://www.webcitation.org/6yjfMCtwF|newspaper=Huffington Post}}</ref> Le Dr Jonathan Brown, professeur agrégé et président de la civilisation islamique à l'Université de Georgetown (également un musulman converti) a fait des commentaires similaires.<ref>"In the case of a slave-concubine, consent was irrelevant because of the master's ownership of the woman in question" Brown, J.A.C. "Slavery & Islam", Chapter 7, London: Oneworld Publications, 2019</ref><ref>"'slave rape' is a tough term to decipher from a Shariah perspective. A male owner of a female slave has the right to sexual access to her. Though he could not physically harm her without potentially being held legally accountable if she complained, her 'consent' would be meaningless since she is his slave." [https://np.reddit.com/r/islam/comments/3h1abm/this_is_dr_jonathan_brown_professor_at_georgetown/cu3dkhd/ Comment by Dr. Jonathan AC Brown on his Reddit AMA session], 2016 [http://www.webcitation.org/6yjfiW2ch Archive]</ref> |