Coran, hadiths et savants : Abu Hourayra: Difference between revisions

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===Bukhari 6452 :===
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{{Quote|{{Bukhari|8|76|459}}|Rapporté Abu Huraira: «'''J’ai atteint un tel degré de famine, que j’avais coutume de demander à l’un des compagnons du Prophète un verset du Coran que je connaissais déjà, dans le seul espoir qu’il me prenne avec lui vers sa maison et me nourrisse… Un jour, ma faim fut si violente, que j’ai attaché une pierre sur mon ventre, et je me suis installé sur la route qu’empruntent généralement les compagnons du Prophète (Pbsl)… Au passage d’Abou Bakr, je lui ai demandé un verset du Livre Sacré. Je n’avais posé la question que pour qu’il m’invite chez lui… Il ne m’invita pas.''' Puis, au passage d’Omar, je posai encore une fois ma question… il ne m’invita pas… Au passage de l’Envoyé (Pbsl), il comprit la raison de ma souffrance. Il me dit :  - Abou Houraïra ! Je lui répondis : Oui, ô Envoyé d’Allah et je l’ai suivi dans sa maison.  Quand nous entrâmes dans sa maison, il trouva un bol contenant du lait. Il demanda à sa famille : - Qui vous a apporté ceci ? - Untel… te l’a envoyé, répondirent-ils. Il me dit :  - Abou Houraïra, '''va voir les gens de la Souffa (les nécessiteux musulmans qui n’ont ni parents, ni bien et qui s’asseyaient à côté de la mosquée de l’Envoyé (Pbsl))''' et invite les à venir. Je fus intérieurement mécontent qu’il m’envoie appeler les gens de la Souffa, me disant intérieurement : "Qu’est-ce que ce peu de lait peut bien faire pour les gens de la Souffa ?!" J’espérais avoir un peu de lait pour me redonner un peu de mes forces perdues par la faim. Je suis allé chez les gens de la Souffa et je leur ai transmis l’invitation de  l’Envoyé d’Allah (Pbsl). Tous me suivirent et s’installèrent dans la maison de l’Envoyé (Pbsl). Le Prophète, me tendant le bol, me dit : "Prends le ô Abou Houraïra, et nourris-les". A chaque fois je donnais le bol à l’un d’eux et il buvait à sa faim et à sa soif, jusqu’à se rassasier complètement. Puis, je passais au suivant… Quand j’eus donné le bol à tous, et que tous eurent pleinement satisfait leur faim et leur soif, je tendis le bol au Prophète (Pbsl) qui me dit souriant : - Il ne reste plus que nous deux : toi et moi… - c’est vrai, ô Envoyé d’Allah, répondis-je. - Bois… m’ordonna t-il.  - Je bus… Puis, il (Pbsl) me dit - Bois… - Je bus. Il continua ainsi à m’ordonner de boire, et moi j’exécutai son ordre, jusqu’à ce que j’aie dit : "Par le Nom de Celui qui t’a Envoyé avec la vérité, je n’ai plus de place pour le mettre…" Alors, il prit le bol de mes mains et bu à son tour des restes…»}}
{{Quote|{{Bukhari|8|76|459}}|Rapporté Abu Huraira: «'''J’ai atteint un tel degré de famine, que j’avais coutume de demander à l’un des compagnons du Prophète un verset du Coran que je connaissais déjà, dans le seul espoir qu’il me prenne avec lui vers sa maison et me nourrisse… Un jour, ma faim fut si violente, que j’ai attaché une pierre sur mon ventre, et je me suis installé sur la route qu’empruntent généralement les compagnons du Prophète (Pbsl)… Au passage d’Abou Bakr, je lui ai demandé un verset du Livre Sacré. Je n’avais posé la question que pour qu’il m’invite chez lui… Il ne m’invita pas.''' Puis, au passage d’Omar, je posai encore une fois ma question… il ne m’invita pas… Au passage de l’Envoyé (Pbsl), il comprit la raison de ma souffrance. Il me dit :  - Abou Houraïra ! Je lui répondis : Oui, ô Envoyé d’Allah et je l’ai suivi dans sa maison.  Quand nous entrâmes dans sa maison, il trouva un bol contenant du lait. Il demanda à sa famille : - Qui vous a apporté ceci ? - Untel… te l’a envoyé, répondirent-ils. Il me dit :  - Abou Houraïra, '''va voir les gens de la Souffa (les nécessiteux musulmans qui n’ont ni parents, ni bien et qui s’asseyaient à côté de la mosquée de l’Envoyé (Pbsl))''' et invite les à venir. Je fus intérieurement mécontent qu’il m’envoie appeler les gens de la Souffa, me disant intérieurement : "Qu’est-ce que ce peu de lait peut bien faire pour les gens de la Souffa ?!" J’espérais avoir un peu de lait pour me redonner un peu de mes forces perdues par la faim. Je suis allé chez les gens de la Souffa et je leur ai transmis l’invitation de  l’Envoyé d’Allah (Pbsl). Tous me suivirent et s’installèrent dans la maison de l’Envoyé (Pbsl). Le Prophète, me tendant le bol, me dit : "Prends le ô Abou Houraïra, et nourris-les". A chaque fois je donnais le bol à l’un d’eux et il buvait à sa faim et à sa soif, jusqu’à se rassasier complètement. Puis, je passais au suivant… Quand j’eus donné le bol à tous, et que tous eurent pleinement satisfait leur faim et leur soif, je tendis le bol au Prophète (Pbsl) qui me dit souriant : - Il ne reste plus que nous deux : toi et moi… - c’est vrai, ô Envoyé d’Allah, répondis-je. - Bois… m’ordonna t-il.  - Je bus… Puis, il (Pbsl) me dit - Bois… - Je bus. Il continua ainsi à m’ordonner de boire, et moi j’exécutai son ordre, jusqu’à ce que j’aie dit : "Par le Nom de Celui qui t’a Envoyé avec la vérité, je n’ai plus de place pour le mettre…" Alors, il prit le bol de mes mains et bu à son tour des restes…»}}'''Commentaire :Ahl as-Souffa''' : littéralement, les gens du banquet. Ils séjournaient en permanence autour de la mosquée du Prophète et s’abritaient sous un auvent.
 
====Commentaire :====
'''Ahl as-Souffa''' : littéralement, les gens du banquet. Ils séjournaient en permanence autour de la mosquée du Prophète et s’abritaient sous un auvent.


[https://coran-seul.com/index.php/verset?sourate=2&verset=273 Le Verset 273 de la sourate 2 al-Baqara] fait allusion à eux.
[https://coran-seul.com/index.php/verset?sourate=2&verset=273 Le Verset 273 de la sourate 2 al-Baqara] fait allusion à eux.
{{Quote|{{Quran|2|273}}|Aux nécessiteux qui se sont confinés dans le sentier de Dieu, ne pouvant parcourir le monde, et que l'ignorant croit riches parce qu'ils ont honte de mendier - tu les reconnaîtras à leur aspects - Ils n'importunent personne en mendiant. Et tout ce que vous dépensez de vos biens, Dieu le sait parfaitement.}}
{{Quote|{{Quran|2|273}}|Aux nécessiteux qui se sont confinés dans le sentier de Dieu, ne pouvant parcourir le monde, et que l'ignorant croit riches parce qu'ils ont honte de mendier - tu les reconnaîtras à leur aspects - Ils n'importunent personne en mendiant. Et tout ce que vous dépensez de vos biens, Dieu le sait parfaitement.}}
===6 Sheikh Mahmoud Abourieh, Sheikh Modhirah; Abou Horeira, page 103; Adhwâ alâ sunnati Mohammadiyyah, page 195, Sayyed Sharafu Din Moussawi Amili, Abou Horeira, page 36===
{{Quote||Abou Horeira appartenait à la tribu Dous au Yémen. Orphelin, pauvre et démuni, il a émigré à Médine alors qu'il avait 30ans. '''Il fut admis à cause de sa misère à Saffah, un centre d'accueil réservé aux démunis'''}}


===Bukhari 7324 :===
===Bukhari 7324 :===
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sur lui), vous me qualifieriez de "ramasseur de n'importe quoi" et ne discuteriez plus avec
sur lui), vous me qualifieriez de "ramasseur de n'importe quoi" et ne discuteriez plus avec
moi. »}}
moi. »}}
===Adhwâ alâ sunnati Mohammadiyyah, page 204===
{{Quote||On dit qu'un jour Abou Horeira avait dit :" Mon ami m'a transmis un hadith " l'imam Ali (as) lui répondit immédiatement : " Quand est-ce que le Prophète (ç) était ton ami ?"}}
===Ibn Qoteiba Deinouri Ta'wil fi mokhtalifu hadith, page 50===
{{Quote||" Comme Abou Horeira dit dans un hadith qu'aucun de ses proches n'a rapportés autant de hadiths que lui et les grands compagnons, '''ils l'ont accusé et rejeté tous ses hadiths en disant: comment se fait-il que tu aies entendu autant de hadiths du Prophète (ç) alors que tu n'as jamais été seul en sa présence ?"'''}}


===Muslim 6397 (2492)===
===Muslim 6397 (2492)===
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==Soupçonné d’inventer des hadiths==
==Soupçonné d’inventer des hadiths==
===«Taa’oueel Mukhtalaf Alhadith » par Ibn Al-Qutaiba Dinory===
{{Quote||'''Aïcha (la femme du Prophète) a dit à Abu Hurayra : « tu rapportes des hadiths du prophète Mohammed que nous n’avons jamais entendu de sa bouche ». Il a répondu (comme Bukhari l’a rapporté): « Tu (Aïcha) était occupée avec ton miroir et ton maquillage ». Elle (Aïcha), lui répondit: « C’est toi qui était préoccupé par ton estomac et ta faim, tu courais après les gens dans les allées, mendiant de la nourriture, et ils t’évitaient et fuyaient''', et finalement tu revenais et t’évanouissais devant ma chambre et les gens pensaient que tu étais fou et t’enjambaient »}}


===Bukhari 5355 :===
===Bukhari 5355 :===
{{Quote|{{Bukhari|7|64|268}}|rapporté par Abu Hourayra : «Le Prophète a dit: 'La meilleure aumône est celle qui est donnée quand on est riche, et donner la main vaut mieux que prendre, et vous devriez commencer d'abord à subvenir aux besoins de vos personnes à charge. Une femme dit: «Tu devrais soit me fournir de la nourriture, soit me divorcer. Un esclave dit: «Donnez-moi de la nourriture et appréciez mon service». Un fils dit: "Donnez-moi à manger; à qui me laissez-vous?" '''Les gens ont dit: "O Abu Huraira! Avez-vous entendu cela du Messager d'Allah ?" Il a dit: "Non, cela vient de moi-même." (de mon petit sac)'''}}
{{Quote|{{Bukhari|7|64|268}}|'''rapporté par Abu Hourayra : «Le Prophète a dit:''' 'La meilleure aumône est celle qui est donnée quand on est riche, et donner la main vaut mieux que prendre, et vous devriez commencer d'abord à subvenir aux besoins de vos personnes à charge. Une femme dit: «Tu devrais soit me fournir de la nourriture, soit me divorcer. Un esclave dit: «Donnez-moi de la nourriture et appréciez mon service». Un fils dit: "Donnez-moi à manger; à qui me laissez-vous?" '''Les gens ont dit: "O Abu Huraira! Avez-vous entendu cela du Messager d'Allah ?" Il a dit: "Non, cela vient de moi-même." (de mon petit sac)'''}}


===Muslim 2589 (1109)===
===Muslim 2589 (1109)===
{{Quote|{{Muslim|6|2451}}|Abu Bakr (il est Abu Bakr b. Abd al-Rahman b. Harith) a rapporté: J'ai entendu Abu Huraira (qu'Allah soit satisfait de lui) raconter que celui qui est rattrapé par l'aube dans un état de janâba ne devrait pas observer le jeûne. J'en ai fait mention à 'Abd al-Rahman b. Harith (c'est-à-dire à son père) mais il l'a nié. 'Abd al-Rahman est allé et je suis aussi allé avec lui jusqu'à ce que nous arrivions à'A'isha et Umm Salama (qu'Allah soit satisfait d'elles) et Abd al-Rahman leur a posé des questions à ce sujet. Toutes deux ont dit: (Parfois, il arrivait ainsi) que le Messager d'Allah se réveillait le matin dans un état de janâba sans que ce soit dû à un rêve. Ensuite il jeûnait. Nous avons ensuite continué jusqu'à ce que nous soyons allés à Marwan et Abd al-Rahman lui en a fait mention. Sur ce, Marwan a dit: Je vous souligne (avec serment) que vous feriez mieux d'aller à Abu Huraira et de lui rapporter ce qui est dit à ce sujet. Nous sommes donc venus à Abu Huraira, Abu Bakr était avec nous tout au long et  'Abd al-Rahman lui en a fait mention, sur quoi Abu Huraira a dit: Est-ce qu'elles (les deux épouses du Saint Prophète) vous ont dit cela? Il a répondu: Oui. Sur ceci (Abu Huraira) a dit: Elles ont une meilleure connaissance. '''Abu Huraira a ensuite attribué ce qui en avait été dit à Fadl b. 'Abbas et dit: Je l'ai entendu de Fadl et non du  Messager d'Allah. Abu Huraira s'est alors rétracté de ce qu'il avait l'habitude de dire à ce sujet.''' Ibn Juraij (l'un des narrateurs) a rapporté: J'ai demandé à 'Abd al-Malik, si elles (les deux épouses) ont dit (ont fait la déclaration) concernant le Ramadan, sur quoi il a dit: Il en était ainsi.}}
{{Quote|{{Muslim|6|2451}}|Abu Bakr (il est Abu Bakr b. Abd al-Rahman b. Harith) a rapporté: J'ai entendu Abu Huraira (qu'Allah soit satisfait de lui) raconter que celui qui est rattrapé par l'aube dans un état de janâba ne devrait pas observer le jeûne. J'en ai fait mention à 'Abd al-Rahman b. Harith (c'est-à-dire à son père) mais il l'a nié. 'Abd al-Rahman est allé et je suis aussi allé avec lui jusqu'à ce que nous arrivions à'A'isha et Umm Salama (qu'Allah soit satisfait d'elles) et Abd al-Rahman leur a posé des questions à ce sujet. Toutes deux ont dit: (Parfois, il arrivait ainsi) que le Messager d'Allah se réveillait le matin dans un état de janâba sans que ce soit dû à un rêve. Ensuite il jeûnait. Nous avons ensuite continué jusqu'à ce que nous soyons allés à Marwan et Abd al-Rahman lui en a fait mention. Sur ce, Marwan a dit: Je vous souligne (avec serment) que vous feriez mieux d'aller à Abu Huraira et de lui rapporter ce qui est dit à ce sujet. Nous sommes donc venus à Abu Huraira, Abu Bakr était avec nous tout au long et  'Abd al-Rahman lui en a fait mention, sur quoi Abu Huraira a dit: Est-ce qu'elles (les deux épouses du Saint Prophète) vous ont dit cela? Il a répondu: Oui. Sur ceci (Abu Huraira) a dit: Elles ont une meilleure connaissance. '''Abu Huraira a ensuite attribué ce qui en avait été dit à Fadl b. 'Abbas et dit: Je l'ai entendu de Fadl et non du  Messager d'Allah. Abu Huraira s'est alors rétracté de ce qu'il avait l'habitude de dire à ce sujet.''' Ibn Juraij (l'un des narrateurs) a rapporté: J'ai demandé à 'Abd al-Malik, si elles (les deux épouses) ont dit (ont fait la déclaration) concernant le Ramadan, sur quoi il a dit: Il en était ainsi.}}
===Bidâyah wa nihâya d'Ibn Kathir, vol 8, page 109; Ibn Qoteiba Deinouri Ta'wil fi mokhtalifu hadith, page 48, 50===
{{Quote||Deinouri et Ibn Kathir rapportent du fils d'Ibn Sa'ad :" Craignez Dieu et ne rapportez pas de hadith. '''Je jure par Dieu que j'étais auprès d'Abou Horeira quand il rapportait du mensonge de Dieu dans un hadith en citant Ka'b Ahbar, puis il dit à certaines personnes qu'il était avec moi et que j'attribuais les hadiths du Prophète (ç) à Ka'b et j'attribuais le hadith de Ka'b au Prophète (ç)''' "}}
===Sheikh Mahmoud Abourieh, Adhwâ alâ sunnati Mohammadiyyah, page 207===
{{Quote||Les savants du hadith déclarent à l'Unanimité : " Abou Horeira, Abadellah, Mouawiya et Anas''' ont rapportés des hadiths de Ka'b le juif, celui-là qui s'était islamisé par ruse pour tromper les musulmans''' alors qu'il était en fait juif au fond de lui. Et '''Abou Horeira est celui qui a le plus rapporté de Ka'b des hadiths''' et lui faisait confiance "}}


==Est utilisé par le Califat bien que parfois très gênant.==
==Est utilisé par le Califat bien que parfois très gênant.==
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===Tarik Madinat Dimachk d’Ibn Assadir Vol 67 p 343===
===Tarik Madinat Dimachk d’Ibn Assadir Vol 67 p 343===
{{Quote||D’après al Saib bin Yazid qui a dit : J’ai entendu Omar ibn al-Khattab dire à Abu Hourayra : « Sois tu arrêtes le hadith sur le messager d’Allah soit je t’envoie à la terre de Daws »}}
{{Quote||D’après al Saib bin Yazid qui a dit : '''J’ai entendu Omar ibn al-Khattab dire à Abu Hourayra : « Sois tu arrêtes le hadith sur le messager d’Allah soit je t’envoie à la terre de Daws »'''}}
 
===Sheikh Mahmoud Abourieh, Adhwâ alâ sunnati Mohammadiyyah, page 201===
{{Quote||Abu Hourayra a dit : Je vous rapporte des hadiths que je n'aurais pas eu le courage de le rapporter au temps d'Oumar parce que '''je risquais une flagellation'''}}
 
===Abourieh, Adhwâ alâ sunnati Mohammadiyyah, page 201===
{{Quote||Zohri rapport Ibn Salma : " J'ai entendu Abou Horeira dire : '''Nous ne pouvions pas déclarer que le Prophète (ç) a dit ceci ou cela jusqu'à ce qu'Oumar meurt'''. Pouvions-nous vous révéler ces hadiths au moment d'Oumar ? '''Je jure par Dieu que je frémis encore de frayeur à cause de la menace du fouet d'Oumar sur mon derrière'''."}}


===Ibn Asâkir (Ta’rikh Dimashq), Ibn Kathir (Al-Bidaya wa l-Nihâya), Al Dhahabî (Siyar A’lâmi al Nubalâ)===
===Ibn Asâkir (Ta’rikh Dimashq), Ibn Kathir (Al-Bidaya wa l-Nihâya), Al Dhahabî (Siyar A’lâmi al Nubalâ)===
{{Quote||d’après Cheikh Ahmad : « Abû Hurayra se taisait quand Mu’âwiya le payait, et lorsqu’il ne le payait pas, il parlait. »}}
{{Quote||d’après Cheikh Ahmad : '''« Abû Hurayra se taisait quand Mu’âwiya le payait, et lorsqu’il ne le payait pas, il parlait. »'''}}


===Bukhari 120 + Ibn Hajar al-’Asqalanî (Fath al-Bari)===
===Bukhari 120 + Ibn Hajar al-’Asqalanî (Fath al-Bari)===
{{Quote|{{Bukhari|1|3|121}}|« J’ai appris du messager de Dieu deux jarres [de sciences]. J’ai transmis l’une de ces deux jarres. Quant à l’autre, si je l’avais transmise, cette nuque [la sienne] aurait été tranchée. »}}
{{Quote|{{Bukhari|1|3|121}}|'''« J’ai appris du messager de Dieu deux jarres [de sciences]. J’ai transmis l’une de ces deux jarres. Quant à l’autre, si je l’avais transmise, cette nuque [la sienne] aurait été tranchée. »'''}}
'''Ibn Hajar al-‘Asqalanî (Fath al-Bari)''' explique le hadith précédent en ces termes : « Les savants ont déduit que la jarre qu’il n’a pas divulguée contenait des hadiths avec les noms des gouverneurs du Mal, leur état et leur époque. Abû Hurayra faisait même indirectement référence à certains d’entre eux, car il avait peur pour sa personne. »
'''Ibn Hajar al-‘Asqalanî (Fath al-Bari)''' explique le hadith précédent en ces termes : « Les savants ont déduit que la jarre qu’il n’a pas divulguée contenait des hadiths avec les noms des gouverneurs du Mal, leur état et leur époque. Abû Hurayra faisait même indirectement référence à certains d’entre eux, car il avait peur pour sa personne. »
===Mohammad Abda, Sharhul Nahjul Balagha, vol 1, page 358===
{{Quote||Abou Jafar Askafi rapporte :" '''Mouawiya avait incité un grand nombre des compagnons et des Tabi'ine à inventer des mauvais hadiths contre l'Imam Ali (as). Parmi ces compagnons il y avait Abou Horeira''', Amir Ibn Askafi, Moguira Ibn Shoubah et des tabi"ines figurait Ourwah Ibn Zoubeir "}}
===Thimâru quloub fi modhâfil mansoub, Tha'âlabi, page 76 - 87===
{{Quote||" Abou Horeira mangeait avec Mouwiya et priait derrière l'Imam Ali (as). Il justifiait cette attitude ainsi : '''La soupe de Mouwiya est bien garnie et délicieuse, mais prier derrière l'Imam Ali (as) est meilleur''' "}}


===Ibn Sa’d al-Baghdadi Kitab al-Tabaqât al Kabîr :===
===Ibn Sa’d al-Baghdadi Kitab al-Tabaqât al Kabîr :===
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