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Traduction de Shakir : Les hommes sont les soutiens des femmes parce qu'Allah a fait que certains d'entre eux dépassent les autres et parce qu'ils dépensent de leurs biens ; les bonnes femmes sont donc obéissantes, gardant l'invisible comme Allah l'a gardé ; et (quant à) celles de qui vous craignez la désertion, réprimandez-les, et laissez-les seules dans les lits à part et battez-les ; puis si elles vous obéissent, ne cherchez pas un moyen contre elles ; certes Allah est Haut, Exalté, Grand. )}} | Traduction de Shakir : Les hommes sont les soutiens des femmes parce qu'Allah a fait que certains d'entre eux dépassent les autres et parce qu'ils dépensent de leurs biens ; les bonnes femmes sont donc obéissantes, gardant l'invisible comme Allah l'a gardé ; et (quant à) celles de qui vous craignez la désertion, réprimandez-les, et laissez-les seules dans les lits à part et battez-les ; puis si elles vous obéissent, ne cherchez pas un moyen contre elles ; certes Allah est Haut, Exalté, Grand. )}} | ||
{{Quran|4|34}} | {{Quran|4|34}} ordonne de battre la femme en cas d'inconduite ou de "peur" du mari face à un tel comportement. Le verset fournit deux autres méthodes disciplinaires et laisse entendre (sans toutefois l'affirmer explicitement) que si celles-ci ne fonctionnent pas, le mari doit battre sa femme. Le verset indique également que les hommes ont autorité sur les femmes et que celles-ci doivent être obéissantes pour cette raison, établissant ainsi une structure autoritaire où le mari est le chef de la femme. La raison invoquée est qu'Allah a créé les hommes comme étant supérieurs aux femmes à certains égards et que les hommes sont les gardiens des femmes.{{quote|Qur'an 4:34|ٱلرِّجَالُ قَوَّٰمُونَ عَلَى ٱلنِّسَآءِ بِمَا فَضَّلَ ٱللَّهُ بَعْضَهُمْ عَلَىٰ بَعْضٍ وَبِمَآ أَنفَقُوا۟ مِنْ أَمْوَٰلِهِمْ فَٱلصَّٰلِحَٰتُ قَٰنِتَٰتٌ حَٰفِظَٰتٌ لِّلْغَيْبِ بِمَا حَفِظَ ٱللَّهُ وَٱلَّٰتِى تَخَافُونَ نُشُوزَهُنَّ فَعِظُوهُنَّ وَٱهْجُرُوهُنَّ فِى ٱلْمَضَاجِعِ '''وَٱضْرِبُوهُنَّ''' فَإِنْ أَطَعْنَكُمْ فَلَا تَبْغُوا۟ عَلَيْهِنَّ سَبِيلًا إِنَّ ٱللَّهَ كَانَ عَلِيًّا كَبِيرًا | ||
'''Translittération:''' ''Alrrijalu qawwamoona AAala alnnisai bima faddala Allahu baAAdahum AAala baAAdin wabima anfaqoo min amwalihim faalssalihatu qanitatun hafithatun lilghaybi bima hafitha Allahu waallatee takhafoona nushoozahunna faAAithoohunna waohjuroohunna fee almadajiAAi waidriboohunna fain ataAAnakum fala tabghoo AAalayhinna sabeelan inna Allaha kana AAaliyyan kabeeran'' | '''Translittération:''' ''Alrrijalu qawwamoona AAala alnnisai bima faddala Allahu baAAdahum AAala baAAdin wabima anfaqoo min amwalihim faalssalihatu qanitatun hafithatun lilghaybi bima hafitha Allahu waallatee takhafoona nushoozahunna faAAithoohunna waohjuroohunna fee almadajiAAi waidriboohunna fain ataAAnakum fala tabghoo AAalayhinna sabeelan inna Allaha kana AAaliyyan kabeeran'' | ||
'''Mot à mot:''' ٱلرِّجَالُ (''ar-rijaalu'', ' | '''Mot à mot:''' ٱلرِّجَالُ (''ar-rijaalu'', 'les hommes') قَوَّٰمُونَ (''qawwaamoona'', 'maintainers') عَلَى (''ala'', 'over') ٱلنِّسَآءِ (''al-nisaa'', 'les femmes') [...] فَعِظُوهُنَّ (''fa'', 'then'; ''ithoo'', 'admonish'; ''hunna'', 'them') وَٱهْجُرُوهُنَّ (''wa'', 'and'; ''hjuroo'', 'forsake'; ''hunna'', 'them') فِى (''fi'', 'in') ٱلْمَضَاجِعِ (''al-madaji'i'', 'les lits') وَٱضْرِبُوهُنَّ (''wa'', 'and'; ''driboo'', 'beat'; ''hunna'', 'them') فَإِنْ (''fa'', 'then'; ''in'', 'if') أَطَعْنَكُمْ (''ata'na'', 'they obey'; ''kum'', 'you') [...]}} | ||
La racine du mot وَٱضْرِبُوهُنَّ (''wa-driboo-hunna'') est ضرب (''d-r-b''). La lettre ٱ (''alif waslah'') [[Arabic_letters_and_diacritics#Special_alif_diacritics|n'est pas prononcée]] ici, mais s'il manquait le prefixe و (''-wa'', qui veut dire 'et') au mot et qu'il était en début de passage, il serait lu ''i'', rendant le mot ''idriboohunna'' (ٱضْرِبُوهُنَّ). Plusieurs autres versets du Coran employ verbiage derived from the same root, such as {{Quran|2|60}}, which reads '...strike (ٱضْرِب, ''drib'') the rock with your staff...', {{Quran|2|73}}, which reads '"...strike it (ٱضْرِبُوهُ, ''driboo-hu'') with a part of the cow...", and {{Quran|8|12}}, which reads '...so strike (فَٱضْرِبُوا۟, ''fa-driboo'') on their necks...'. Other examples are also present. | La racine du mot وَٱضْرِبُوهُنَّ (''wa-driboo-hunna'') est ضرب (''d-r-b''). La lettre ٱ (''alif waslah'') [[Arabic_letters_and_diacritics#Special_alif_diacritics|n'est pas prononcée]] ici, mais s'il manquait le prefixe و (''-wa'', qui veut dire 'et') au mot et qu'il était en début de passage, il serait lu ''i'', rendant le mot ''idriboohunna'' (ٱضْرِبُوهُنَّ). Plusieurs autres versets du Coran employ verbiage derived from the same root, such as {{Quran|2|60}}, which reads '...strike (ٱضْرِب, ''drib'') the rock with your staff...', {{Quran|2|73}}, which reads '"...strike it (ٱضْرِبُوهُ, ''driboo-hu'') with a part of the cow...", and {{Quran|8|12}}, which reads '...so strike (فَٱضْرِبُوا۟, ''fa-driboo'') on their necks...'. Other examples are also present. | ||
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En revanche, il existe un hadith dans Sunan Abu Dawud qui rapporte que Aïcha a déclaré que Mahomet n'a jamais frappé (daraba) une femme. Alors qu'il n'est pas rare de trouver des contradictions dans la littérature des hadith, Aïcha a pu ici, par générosité ou par inadvertance, ignorer la fois où Muhammad l'a poussée / frappée douloureusement à la poitrine, comme rapporté dans le hadith Sahih Muslim ci-dessus, en supposant que les deux soient authentiques (comme les spécialistes de l'Islam le tiennent pour tel). | En revanche, il existe un hadith dans Sunan Abu Dawud qui rapporte que Aïcha a déclaré que Mahomet n'a jamais frappé (daraba) une femme. Alors qu'il n'est pas rare de trouver des contradictions dans la littérature des hadith, Aïcha a pu ici, par générosité ou par inadvertance, ignorer la fois où Muhammad l'a poussée / frappée douloureusement à la poitrine, comme rapporté dans le hadith Sahih Muslim ci-dessus, en supposant que les deux soient authentiques (comme les spécialistes de l'Islam le tiennent pour tel). | ||
{{Quote|1=[http://sunnah.com/abudawud/43/14 AbuDawud 42:4768]|2=`A’isha | {{Quote|1=[http://sunnah.com/abudawud/43/14 AbuDawud 42:4768]|2=`A’isha a dit: le Messager d'Allah (saws) n'a jamais frappé un serviteur ou une femme. | ||
<br>Grade: Sahih (Al-Albani)}} | <br>Grade: Sahih (Al-Albani)}} | ||
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De multiples hadiths dans le Sahih Bukhari qui fait autorité rapportent qu'Abu Bakr (le premier calife de l'Islam et meilleur ami de Mahomet) a également frappé (sa fille) Aisha violemment avec son poing. | De multiples hadiths dans le Sahih Bukhari qui fait autorité rapportent qu'Abu Bakr (le premier calife de l'Islam et meilleur ami de Mahomet) a également frappé (sa fille) Aisha violemment avec son poing. | ||
{{Quote|{{Bukhari|8|82|828}}, See also: {{Bukhari|1|7|330}} and {{Bukhari|6|60|132}}|Narrated Aisha: Abu Bakr | {{Quote|{{Bukhari|8|82|828}}, See also: {{Bukhari|1|7|330}} and {{Bukhari|6|60|132}}|Narrated Aisha: Abu Bakr s'est approché de moi et m'a '''frappé violemment avec son poing''' en disant, "Tu as retenu les gens à cause de ton collier." Mais je suis restée immobile comme si j'étais morte de peur de réveiller l'Apôtre d'Allah bien que '''ce coup ait été très douloureux.'''}} | ||
Dans un autre hadith trouvé dans Sahih Muslim, Abu Bakr informe Muhammad qu'il a giflé la fille de Khadijah, et Muhammad répond en riant et dit à Abu Bakr que ses femmes lui demandent plus d'argent. Abu Bakr et Umar (le deuxième calife de l'Islam et l'autre meilleur ami de Muhammad) répondent en giflant les femmes de Muhammad, Hafsa et (pour la troisième fois) Aisha. | Dans un autre hadith trouvé dans Sahih Muslim, Abu Bakr informe Muhammad qu'il a giflé la fille de Khadijah, et Muhammad répond en riant et dit à Abu Bakr que ses femmes lui demandent plus d'argent. Abu Bakr et Umar (le deuxième calife de l'Islam et l'autre meilleur ami de Muhammad) répondent en giflant les femmes de Muhammad, Hafsa et (pour la troisième fois) Aisha. | ||
{{Quote|{{Muslim|9|3506}}|Jabir b. 'Abdullah (Allah | {{Quote|{{Muslim|9|3506}}|Jabir b. 'Abdullah (qu'Allah soit satisfait d'eux) rapporte : Abu Bakr (qu'Allah soit satisfait de lui) est venu et a demandé la permission de voir le Messager d'Allah (que la paix soit sur lui). Il trouva des gens assis à sa porte et aucun d'entre eux n'avait reçu la permission, mais elle fut accordée à Abu Bakr et il entra. Il trouva l'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui) assis, triste et silencieux, avec ses femmes autour de lui. Il (Hadrat 'Umar) dit : Je voulais dire quelque chose qui ferait rire le Prophète (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui), alors il a dit : Messager d'Allah, j'aurais voulu que tu voies (le traitement infligé à) la fille de Khadija quand tu m'as demandé de l'argent, et que '''je me suis levé et l'ai giflée sur son cou. Le Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) a ri '''and said: They are around me as you see, asking for extra money. Abu Bakr (Allah be pleased with him) then got up '''est allé vers 'A'isha (qu'Allah soit satisfait d'elle) et lui a donné une claque sur le cou''', and 'Umar '''stood up before Hafsa and slapped''' her saying: You ask Allah's Messenger (peace be upon him) which he does not possess. They said: By Allah, we do not ask Allah's Messenger peace be upon him) for anything he does not possess. Then he withdrew from them for a month or for twenty-nine days. Then this verse was revealed to him:" Prophet: Say to thy wives... for a mighty reward" (xxxiii. 28). He then went first to 'A'isha (Allah be pleased with her) and said: I want to propound something to you, 'A'isha, but wish no hasty reply before you consult your parents. She said: Messenger of Allah, what is that? He (the Holy Prophet) recited to her the verse, whereupon she said: Is it about you that I should consult my parents, Messenger of Allah? Nay, I choose Allah, His Messenger, and the Last Abode; but I ask you not to tell any of your wives what I have said He replied: Not one of them will ask me without my informing her. God did not send me to be harsh, or cause harm, but He has sent me to teach and make things easy.}} | ||
Abu Bakr (Allah | |||
Dans un autre hadith encore, Ali (le quatrième calife de l'islam, cousin, fils adoptif et gendre de Mahomet) donne une violente correction à une esclave devant Mahomet. | Dans un autre hadith encore, Ali (le quatrième calife de l'islam, cousin, fils adoptif et gendre de Mahomet) donne une violente correction à une esclave devant Mahomet. |
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