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| Il a été rapporté sur l’autorité d’Abu Saʿid al-Khudri qui a dit : "Les gens des Qurayza se sont rendus en acceptant la décision de Sa'd ibn Mu'adh à leur sujet. En conséquence, le Messager d’Allah (ﷺ) a envoyé chercher Sa’d qui est venu à lui sur un âne. Quand il s’approcha de la mosquée, le Messager d’Allah (ﷺ) dit aux Ansars : Levez-vous pour recevoir votre chef de clan. Puis il a dit (à Sa’d) : Ces gens se sont rendus en acceptant ta décision. Il (Sa’d) a dit : Vous tuerez leurs combattants et capturerez leurs femmes et leurs enfants. (En entendant cela), le Prophète (que la paix soit sur lui) dit : Tu as jugé par le commandement de Dieu. Le narrateur aurait dit : Peut-être qu’il a dit : Tu as jugé par la décision d’un roi. Ibn Muthanna (dans sa version de la tradition) n’a pas mentionné les mots alternatifs."<br></br>Par la même chaîne de transmetteurs, Shu’ba a raconté la même tradition dans laquelle il dit que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit (à Sa’d) : Tu as jugé selon le commandement de Dieu. Et une fois il a dit : Tu as jugé par le jugement d’un roi.}}{{Quote|{{bukhari|5|59|362}} et {{muslim|19|4364}}|Rapporté par ibn Omar : Les Banu Nadir et les Banu Qurayza se sont battus (contre le Prophète (ﷺ) violant leur traité de paix), alors le Prophète a exilé les Banu Nadir et a permis aux Banu Qurayza de rester chez eux (à Médine) en ne leur prenant rien jusqu’à ce qu’ils se battent à nouveau contre le Prophète (ﷺ). Il a ensuite tué leurs hommes et distribué leurs femmes, enfants et biens parmi les musulmans, mais certains d’entre eux sont venus voir le Prophète (ﷺ) qui leur a accordé la sécurité, et ils ont embrassé l’Islam. Il a exilé tous les Juifs de Médine. Il s’agissait des Juifs des Banu Qaynuqa, la tribu d’Abdullah ibn Salam, les Juifs des Banu Haritha et tous les autres Juifs de Médine. | | Il a été rapporté sur l’autorité d’Abu Saʿid al-Khudri qui a dit : "Les gens des Qurayza se sont rendus en acceptant la décision de Sa'd ibn Mu'adh à leur sujet. En conséquence, le Messager d’Allah (ﷺ) a envoyé chercher Sa’d qui est venu à lui sur un âne. Quand il s’approcha de la mosquée, le Messager d’Allah (ﷺ) dit aux Ansars : Levez-vous pour recevoir votre chef de clan. Puis il a dit (à Sa’d) : Ces gens se sont rendus en acceptant ta décision. Il (Sa’d) a dit : Vous tuerez leurs combattants et capturerez leurs femmes et leurs enfants. (En entendant cela), le Prophète (que la paix soit sur lui) dit : Tu as jugé par le commandement de Dieu. Le narrateur aurait dit : Peut-être qu’il a dit : Tu as jugé par la décision d’un roi. Ibn Muthanna (dans sa version de la tradition) n’a pas mentionné les mots alternatifs."<br></br>Par la même chaîne de transmetteurs, Shu’ba a raconté la même tradition dans laquelle il dit que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit (à Sa’d) : Tu as jugé selon le commandement de Dieu. Et une fois il a dit : Tu as jugé par le jugement d’un roi.}}{{Quote|{{bukhari|5|59|362}} et {{muslim|19|4364}}|Rapporté par ibn Omar : Les Banu Nadir et les Banu Qurayza se sont battus (contre le Prophète (ﷺ) violant leur traité de paix), alors le Prophète a exilé les Banu Nadir et a permis aux Banu Qurayza de rester chez eux (à Médine) en ne leur prenant rien jusqu’à ce qu’ils se battent à nouveau contre le Prophète (ﷺ). Il a ensuite tué leurs hommes et distribué leurs femmes, enfants et biens parmi les musulmans, mais certains d’entre eux sont venus voir le Prophète (ﷺ) qui leur a accordé la sécurité, et ils ont embrassé l’Islam. Il a exilé tous les Juifs de Médine. Il s’agissait des Juifs des Banu Qaynuqa, la tribu d’Abdullah ibn Salam, les Juifs des Banu Haritha et tous les autres Juifs de Médine. |
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| Il a été rapporté sur l’autorité d’ibn Omar que les Juifs des Banu Nadir et des Banu Qurayza ont combattu contre le Messager d’Allah (ﷺ) qui a expulsé les Banu Nadir, et a permis aux Qurayza de rester en leur accordant la faveur jusqu’à ce qu’ils aient eux aussi combattu contre lui. Puis, il a tué leurs hommes, et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs biens parmi les musulmans, sauf que certains d’entre eux, en rejoignant le Messager d’Allah (ﷺ) et en embrassant l’Islam, ont été épargnés. Le Messager d'Allah (ﷺ) a chassé tous les Juifs de Médine, y compris les Banu Qaynuqa, qui étaient les partisans d'Abdullah ibn Salam, les Juifs des Banu Haritha, ainsi que tous les Juifs de Médine.}}{{Quote|{{Abudawud|14|2665}}|Narrated Aisha: No woman of Banu Qurayza was killed except one. She was with me, talking and laughing on her back and belly (extremely), while the Apostle of Allah (peace be upon him) was killing her people with the swords. Suddenly a man called her name: Where is so-and-so? She said: I I asked: What is the matter with you? She said: I did a new act. She said: The man took her and beheaded her. She said: I will not forget that she was laughing extremely although she knew that she would be killed. }}{{Quote|{{Abudawud|38|4390}}|Narrated Atiyyah al-Qurazi: I was among the captives of Banu Qurayza. They (the Companions) examined us, and those who had begun to grow hair (pubes) were killed, and those who had not were not killed. I was among those who had not grown hair. }}{{Quote|{{Ibn Majah|20|3|20|2541}}|It was narrated that 'Abdul-Malik bin`Umair said: “I heard 'Atiyyah Al-Quazi say: 'We were presented to the Messenger of Allah on the Day of Quraizah. Those whose public hair had grown were killed, and those whose public hair had not yet grown were let go. I was one of those whose pubic hair had not yet grown, so I was let go.” (Sahih)}}{{Quote|{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VIII|ISBN=0-7914-3149-5|Year=1997|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor=Michael Fishbein|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n2028/mode/2up|page=39}} | | Il a été rapporté sur l’autorité d’ibn Omar que les Juifs des Banu Nadir et des Banu Qurayza ont combattu contre le Messager d’Allah (ﷺ) qui a expulsé les Banu Nadir, et a permis aux Qurayza de rester en leur accordant la faveur jusqu’à ce qu’ils aient eux aussi combattu contre lui. Puis, il a tué leurs hommes, et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs biens parmi les musulmans, sauf que certains d’entre eux, en rejoignant le Messager d’Allah (ﷺ) et en embrassant l’Islam, ont été épargnés. Le Messager d'Allah (ﷺ) a chassé tous les Juifs de Médine, y compris les Banu Qaynuqa, qui étaient les partisans d'Abdullah ibn Salam, les Juifs des Banu Haritha, ainsi que tous les Juifs de Médine.}}{{Quote|{{Abudawud|14|2665}}|Rapporté par Aicha, la Umm al-Mu’minîn : "Aucune femme des Banu Qurayza n’a été tuée à l’exception d’une femme qui était avec moi. Elle racontait des histoires en riant de bon cœur, alors que le Messager d’Allah (ﷺ) tuait son peuple avec les épées. Soudain, un homme l’a appelée en disant : ‘Où est untel ?’ Elle a dit : ‘C’est moi.’ J’ai demandé : ‘Qu’est-ce qui t’arrive ?’ Elle a répondu : ‘J’ai fait quelque chose de nouveau.’ Puis l'homme l'a emmenée et lui a tranché la tête. Je n'oublierai jamais qu'elle riait aux éclats, même si elle savait qu'elle allait être tuée."}}{{Quote|{{Abudawud|38|4390}}|Rapporté par Atiyyah al-Qurazi : "J’étais parmi les captifs des Banu Qurayza. Ils (les compagnons) nous ont examinés, et ceux qui avaient commencé à avoir des poils (pubis) ont été tués, et ceux qui n’en avaient pas non pas été tués. J’étais parmi ceux qui n’avaient pas de poils pubiens."}}{{Quote|{{Ibn Majah|20|3|20|2541}}|It was narrated that 'Abdul-Malik bin`Umair said: “I heard 'Atiyyah Al-Quazi say: 'We were presented to the Messenger of Allah on the Day of Quraizah. Those whose public hair had grown were killed, and those whose public hair had not yet grown were let go. I was one of those whose pubic hair had not yet grown, so I was let go.” (Sahih)}}{{Quote|{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VIII|ISBN=0-7914-3149-5|Year=1997|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor=Michael Fishbein|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n2028/mode/2up|page=39}} |
| <BR>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=588}}<br>See Also Ishaq:464|According to Ibn Ishaq: Then they were made to come down, and the Messenger of God imprisoned them in the dwelling of al-Harith's daughter, a woman of the Banu al-Najjar.155 The Messenger of God went out into the marketplace of Medina (it is still its marketplace today) and had trenches dug in it; then he sent for them and had them beheaded in those trenches. They were brought out to him in groups. Among them were the enemy of God, Huyayy b. Akhtab, and Ka'b b. Asad. the head of the tribe. They numbered 600 or 700-the largest estimate says they were between 800 and 900. As they were being taken in groups to the Messenger of God, they said to Ka'b b. Asad, "Ka'b, what do you think will be done to us? " Ka'b said: "On each. occasion you do not understand. Do you not see that the summoner does not discharge [anyone] and that those of you who are taken away do not come back? By God, it is death!" The affair continued until the Messenger of God had finished with them.}}{{Quote|{{citation|title=The Life of Muhammad|trans_title=Sirat Rasul Allah|ISBN=0-19-636033-1|year=1955|publisher=Oxford UP|author1=Ibn Ishaq (d. 768)|author2=Ibn Hisham (d. 833)|editor=A. Guillaume|url=https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up|page=466}}<BR>{{citation|title=سيرة ابن هشام ت السقا|author1=ابن إسحاق|author2=ابن هشام|url=https://app.turath.io/book/23833|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=244}} | | <BR>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=588}}<br>See Also Ishaq:464|According to Ibn Ishaq: Then they were made to come down, and the Messenger of God imprisoned them in the dwelling of al-Harith's daughter, a woman of the Banu al-Najjar.155 The Messenger of God went out into the marketplace of Medina (it is still its marketplace today) and had trenches dug in it; then he sent for them and had them beheaded in those trenches. They were brought out to him in groups. Among them were the enemy of God, Huyayy b. Akhtab, and Ka'b b. Asad. the head of the tribe. They numbered 600 or 700-the largest estimate says they were between 800 and 900. As they were being taken in groups to the Messenger of God, they said to Ka'b b. Asad, "Ka'b, what do you think will be done to us? " Ka'b said: "On each. occasion you do not understand. Do you not see that the summoner does not discharge [anyone] and that those of you who are taken away do not come back? By God, it is death!" The affair continued until the Messenger of God had finished with them.}}{{Quote|{{citation|title=The Life of Muhammad|trans_title=Sirat Rasul Allah|ISBN=0-19-636033-1|year=1955|publisher=Oxford UP|author1=Ibn Ishaq (d. 768)|author2=Ibn Hisham (d. 833)|editor=A. Guillaume|url=https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up|page=466}}<BR>{{citation|title=سيرة ابن هشام ت السقا|author1=ابن إسحاق|author2=ابن هشام|url=https://app.turath.io/book/23833|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=244}} |
| |Then the apostle divided the property, wives, and children of B. Qurayza among the Muslims, and he made known on that day the shares of horse | | |Then the apostle divided the property, wives, and children of B. Qurayza among the Muslims, and he made known on that day the shares of horse |
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La tribu juive des Banu Qurayza était l’une des trois tribus juives, avec les Banu Nadir et les Banu Qaynuqa, mentionnées par la Sira (biographie), comme étant présentes dans et autour de Médine au moment de l’arrivée du prophète. La tribu a refusé de se convertir à l’islam et s’est finalement alliée avec les Mecquois païens contre Muhammad et les musulmans, malgré un serment antérieur avec Muhammad de ne pas attaquer les musulmans. Pour cette trahison, sur l’ordre d’Allah au moyen de ses anges, tous les hommes adultes de la tribu ont été décapités et les femmes et les enfants vendus en esclavage. Pour plus d’informations, voir Le Massacre des Banu Qurayza.
Hadiths
Abu as-Sa’ib, l’esclave affranchi de Hisham b. Zuhra, a déclaré qu’il a rendu visite à Abu Sa’id al-Khudri chez lui, (et a poursuivi) en disant : Je l’ai trouvé en train de dire sa prière, alors je me suis assis en attendant qu’il la termine quand j’ai entendu de l’agitation dans les faisceaux (de bois) gisant dans un coin de la maison. J’ai regardé en direction du bruit et j’ai trouvé un serpent. J’ai bondi pour le tuer, mais il (Abu Sa’id al-Khudri) a fait un geste pour que je m’assoie. Alors, je me suis assis et pendant qu’il finissait (la prière), il a montré une pièce de la maison et a dit : "Vois-tu cette pièce ?" J’ai dit : "Oui." Il a dit : Il y avait un jeune homme parmi nous qui venait de se marier. Nous sommes allés avec le Messager d’Allah (ﷺ) (pour participer à la bataille) de la Tranchée quand un jeune homme à la mi-journée avait l’habitude de demander la permission au Messager d’Allah (ﷺ) pour retourner dans sa famille. Un jour, il lui a demandé la permission et le Messager d’Allah (ﷺ) (après la lui avoir accordée) lui a dit : "Emporte tes armes avec toi car je crains que la tribu des Qurayza (te nuise)." L’homme emporta les armes, puis revint et trouva sa femme se tenant entre les deux portes. Il se pencha vers elle, frappé de jalousie, et s’élança dans sa direction pour la poignarder avec une lance. Elle dit : "Eloigne ta lance et entre dans la maison jusqu’à ce que tu voies ce qui m’a fait sortir." Il entra et trouva un énorme serpent enroulé sur la literie. Il s’élança avec la lance et le transperça, puis sortit après l’avoir accroché dans la maison, mais le serpent frémit et l’attaqua, et personne ne sut lequel d’entre eux mourut le premier, le serpent ou le jeune homme. Nous sommes allés voir l’Apôtre d’Allah (ﷺ) pour lui en faire mention et avons dit : "Supplie Allah pour que cet (homme) puisse être ramené à la vie." Dès lors, il dit : "Demandez pardon pour votre compagnon, puis ajouta : il y a à Médine des djinns qui ont accepté l’Islam, donc quand vous voyez l’un d’eux, prononcez-lui un avertissement pendant trois jours, et s’il apparait devant vous après cela, alors tuez-le car c’est un diable." Rapporté par Abd Allah ibn az-Zubayr : Au cours de la bataille d’Al-Ahzab, Omar ibn Abi Salama et moi étions restés à l’arrière avec les femmes. Regardez ! J’ai vu (mon père) Az-Zubair monter à cheval et faire deux ou trois fois des allées et venues vers les Banu Qurayza. Alors, quand je suis revenu, j’ai dit : "Ô mon père ! T’ai-je vu faire des allées et venues vers les Banu Qurayza ?" Il a répondu : "M’as-tu vraiment vu, ô mon fils ?" J’ai dit : "Oui." Il a dit : "Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Qui veut aller chez les Banu Qurayza et m’apporter de leurs nouvelles ? » J’y suis donc allé, et quand je suis revenu, l’Apôtre d’Allah a mentionné pour moi ses deux parents en disant : "Que mon père et ma mère soient sacrifiés pour toi."
Abd Allah ibn az-Zubayr a rapporté le jour de la bataille de la Tranchée : Omar ibn Abi Salama et moi étions avec des femmes dans le fort de Hassan (ibn Thabit). À un moment donné, il s’est penché vers moi et j’ai jeté un coup d’œil puis, à un autre moment, je me suis penché vers lui et il regardait et j’ai reconnu mon père alors qu’il montait sur son cheval avec ses armes vers la tribu des Qurayza. Abdullah ibn Urwa a rapporté d’Abd Allah ibn az-Zubayr : J’ai parlé de cela à mon père, après quoi il a dit : "Mon fils, m’as-tu vu (à cette occasion) ?" Il a dit : "Oui." Ensuite, il a dit : "Par Allah, le Messager d’Allah (ﷺ) s’est adressé à moi en disant : « Je sacrifierais pour toi mon père et ma mère. »" Rapporté par Aicha : Quand le Messager d’Allah (ﷺ) est revenu le jour (de la bataille) d’Al-Khandaq (c.-à-d. la Tranchée), il déposa ses armes et prit un bain. Alors Gabriel, dont la tête était couverte de poussière, est venu à lui en disant : "Tu as déposé tes armes ! Par Allah, je n’ai pas encore déposé mes armes." Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : "Où (aller maintenant) ?" Gabriel a dit : "Par-là," en pointant vers la tribu des Banu Qurayza. Alors le Messager d’Allah (ﷺ) est parti vers eux.
Rapporté par Aicha : Lorsque le Prophète (ﷺ) est revenu d’Al-Khandaq (c.-à-d. la Tranchée) et a déposé ses armes et pris un bain, Gabriel est venu et a dit (au Prophète (ﷺ)) : "As-tu déposé tes armes ? Par Allah, nous, les anges, ne les avons pas encore déposées. Alors va à leur rencontre." Le Prophète (ﷺ) a dit, "Où aller ?" Gabriel a dit : "De ce côté", en pointant vers les Banu Qurayza. Ainsi, le Prophète (ﷺ) est parti vers eux.
Il a été rapporté sous l'autorité d'Aicha qui a dit : Sa’d a été blessé le jour de la bataille du Fossé. Un homme des Quraych appelé Ibn al-Araqah lui a tiré une flèche qui a transpercé l’artère au milieu de son avant-bras. Le Messager d’Allah (ﷺ) lui dressa une tente dans la mosquée et s’enquerra auprès de lui étant à proximité. Quand il est revenu du Fossé et a déposé ses armes et pris un bain, l’ange Gabriel lui est apparu et il enlevait la poussière de ses cheveux (comme s’il venait de rentrer de la bataille). Ce dernier a dit : "Tu as déposé les armes. Par Dieu, nous ne les avons pas (encore) déposées. Alors marche contre eux." Le Messager d’Allah (ﷺ) a demandé : "Vers où ?" Il a pointé vers les Banu Qurayza. Le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) les a alors combattus. Ils se sont rendus sur ordre du Messager d’Allah (ﷺ), mais il renvoya la décision à leur sujet à Sa’d qui dit : "Je décide que ceux d’entre eux qui peuvent se battre soient tués, leurs femmes et leurs enfants faits prisonniers et leurs biens distribués (parmi les musulmans)."
Rapporté par Anas : C’est comme si je regardais en ce moment la poussière qui brille se soulever dans la rue des Banu Ghanm (à Médine) à cause de la marche du régiment de Gabriel lorsque le Messager d’Allah (ﷺ) est parti vers les Banu Qurayza (pour les attaquer).
Rapporté par Anas ibn Malik : Le Messager d’Allah (ﷺ) a fait la prière de fajr pendant qu’il faisait encore nuit, puis il est monté à cheval et a dit, "Allah Akbar ! Khaybar est en ruine. Lorsque nous nous approchons d’une nation, le plus malheureux est le matin de ceux qui ont été avertis." Les gens sont sortis dans les rues en disant : "Muhammad et son armée." Le Messager d’Allah (ﷺ) les a vaincus par la force et leurs guerriers ont été tués ; les enfants et les femmes ont été emmenés comme captifs. Safiya a été prise par Dihyah al-Kalbi et, par la suite, elle a appartenu à l’Apôtre d’Allah qui l’a épousée et son mahr était sa manumission. Abd al-Aziz a dit à Thabit : Ô Abu Thabit, est-ce toi qui a interrogé Anas sur sa dot ? Thabit a répondu qu’il lui a donné comme dot sa propre personne. Abd al-Aziz a souri.
Rapporté par Abdul Aziz : Anas a dit : Quand le Messager d’Allah (ﷺ) a envahi Khaybar, nous y avons fait la prière de fajr (tôt le matin) alors qu’il faisait encore nuit. Le Prophète (ﷺ) est monté à cheval ainsi qu’Abu Talha et je chevauchais derrière Abu Talha. Le Prophète (ﷺ) a traversé rapidement les ruelles de Khaybar et mon genou a touché la cuisse du Prophète (ﷺ). Il l’a découverte et j’ai vu la blancheur de celle-ci. Quand il est entré dans la ville, il a dit : Allah Akbar ! Khaybar est en ruine. Chaque fois que nous nous approchons d’une nation (hostile) (pour combattre), alors mauvais est le matin pour ceux qui ont été avertis. Il a répété cela trois fois. Les gens sont sortis pour vaquer à leurs occupations et certains d’entre eux ont dit : "Muhammad (est venu)", (certains de nos compagnons ont ajouté : "avec son armée"). Nous avons conquis Khaybar, fait des prisonniers, et le butin a été rassemblé. Dihya est venu et a dit : Ô Prophète d’Allah ! Donne-moi une esclave parmi les captives. Le Prophète a dit : Va et prends n’importe quelle esclave. Il a pris Safiya bint Houyay. Un homme est venu au Prophète (ﷺ) et a dit : "Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Tu as donné Safiya bint Houyay à Dihya alors qu’elle est la maîtresse en chef des tribus Qurayza et an-Nadir et qu’elle ne convient qu’à toi." Le Prophète (ﷺ) a alors dit : "faite-le venir avec elle." Dihya est donc venu avec elle et quand le Prophète (ﷺ) l’a vue, il a dit à Dihya : "Prends tout autre esclave parmi les captives sauf elle." Anas a ajouté : "Le Prophète (ﷺ) l’a ensuite affranchie et l’a épousée." Thabit a demandé à Anas : "Ô Abu Hamza ! Qu’est-ce que le Prophète (ﷺ) a payé (comme mahr) pour elle ?" Il a dit : "Elle-même était son mahr, car il l’a affranchie et épousée." Anas a ajouté : "En chemin, Umm Sulaym l’a habillée pour le mariage (cérémonie) et le soir, elle l’a envoyée comme épouse au Prophète (ﷺ). Le Prophète (ﷺ) était donc un époux et a dit : "Celui qui a quelque chose (nourriture) devrait l’apporter." Il a étendu une feuille de cuir (pour la nourriture) et certains ont apporté des dattes et d’autres du beurre de cuisson. (Je pense qu’il (Anas) a mentionné As-Sawaq). Ils ont alors préparé un plat de hays (un type de nourriture). Et c’était le walima (le banquet de mariage) du Messager d’Allah (ﷺ)."
Rapporté par ibn Omar : Le jour d’Al-Ahzab (c.-à-d. les Coalisés), le Prophète (ﷺ) a dit : "Aucun d’entre vous ne devrait faire la prière de Asr, sauf chez les Banu Qurayza." La prière de Asr est devenue obligatoire pour certains d’entre eux en cours de route. Certains ont dit : "Nous ne prierons pas jusqu’à ce que nous atteignions le lieu des Banu Qurayza" alors que d’autres ont dit : "Non, nous prierons à cet endroit, car le Prophète (ﷺ) n’a pas voulu nous dire cela." Plus tard, cela a été mentionné au Prophète (ﷺ) et il n’a réprimandé aucun des deux groupes.
Il a été rapporté sur l’autorité d’Abdullah qui a dit : "Le jour où il est revenu de la bataille d’Ahzab, le Messager d’Allah (ﷺ) nous a annoncé que personne ne dirait sa prière de Zuhr sauf dans les quartiers des Banu Qurayza. Certains, qui craignaient que le temps de la prière expire, ont récité leur prière avant d’atteindre la rue des Banu Qurayza. Les autres ont dit : Nous ne ferons notre prière que là où le Messager d’Allah (ﷺ) nous a ordonné de la faire même si le temps a expiré. Quand il a appris la différence de point de vue des deux groupes, le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) n’a blâmé aucun d’entre eux."
Rapporté par Abu Saʿid al-Khudri : "Lorsque la tribu des Banu Qurayza était prête à accepter le jugement de Sa’d, le Messager d’Allah (ﷺ) le fit appeler alors que celui-ci était tout proche. Sa’d est arrivé, monté sur un âne et quand il s’est approché, le Messager d’Allah (ﷺ) a dit (aux Ansars) : Levez-vous pour votre chef. Puis Sa’d vint et s’assit à côté du Messager d’Allah (ﷺ) qui lui a dit : Ces gens sont prêts à accepter ton jugement. Sa’d répondit : Je prononce comme jugement que leurs guerriers doivent être tués et que leurs enfants et leurs femmes doivent être faits prisonniers. Le Prophète (ﷺ) fit alors cette remarque : "Ô Sa’d ! Tu as jugé parmi eux avec (ou de manière similaire) le jugement du Roi Allah."
Rapporté par Abu Saʿid al-Khudri : "Certaines personnes (c.-à-d. les Juifs des Banu Qurayza) ont décidé d’accepter le verdict de Sa'd ibn Mu'adh alors le Prophète fit qu’on aille le chercher (ﷺ) (c.-à-d. Sa'd ibn Mu'adh). Il est venu monté sur un âne, et quand il s’est approché de la mosquée, le Prophète (ﷺ) a dit : Levez-vous pour le meilleur parmi vous, ou a dit, levez-vous pour votre chef. Puis le Prophète (ﷺ) a dit : "Ô Sa’d ! Ces gens ont accepté de recevoir ton verdict. Sa’d a dit : Je juge que leurs guerriers doivent être tués et que leurs enfants et leurs femmes doivent être pris comme captifs. Le Prophète a dit : Tu as rendu un jugement similaire au Jugement d’Allah (ou le jugement du Roi)."
Rapporté par Abu Saʿid : "Les gens de (la tribu des) Qurayza ont décidé d’accepter le verdict de Sa’d. Le Prophète (ﷺ) le fit appeler et il est venu. Le Prophète (ﷺ) a dit (à ces gens) : Levez-vous pour votre chef ou le meilleur parmi vous ! Sa’d était assis à côté du Prophète (ﷺ) et le Prophète (ﷺ) lui a dit : Ces gens ont accepté ton verdict. Sa’d a répondu : Je donne donc mon jugement que leurs guerriers soient tués et leurs femmes et leurs enfants soient emmenés en captivité. Le Prophète (ﷺ) a dit : Tu as jugé selon le jugement du Roi (Allah). Abu Abdullah a dit : Certains de mes compagnons m'ont rapporté d'Abu al-Walid, ce qu’Abu Sa'd a dit jusqu'à parvenir à ton jugement."
Il a été rapporté sur l’autorité d’Abu Saʿid al-Khudri qui a dit : "Les gens des Qurayza se sont rendus en acceptant la décision de Sa'd ibn Mu'adh à leur sujet. En conséquence, le Messager d’Allah (ﷺ) a envoyé chercher Sa’d qui est venu à lui sur un âne. Quand il s’approcha de la mosquée, le Messager d’Allah (ﷺ) dit aux Ansars : Levez-vous pour recevoir votre chef de clan. Puis il a dit (à Sa’d) : Ces gens se sont rendus en acceptant ta décision. Il (Sa’d) a dit : Vous tuerez leurs combattants et capturerez leurs femmes et leurs enfants. (En entendant cela), le Prophète (que la paix soit sur lui) dit : Tu as jugé par le commandement de Dieu. Le narrateur aurait dit : Peut-être qu’il a dit : Tu as jugé par la décision d’un roi. Ibn Muthanna (dans sa version de la tradition) n’a pas mentionné les mots alternatifs."
Par la même chaîne de transmetteurs, Shu’ba a raconté la même tradition dans laquelle il dit que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit (à Sa’d) : Tu as jugé selon le commandement de Dieu. Et une fois il a dit : Tu as jugé par le jugement d’un roi.
Rapporté par ibn Omar : Les Banu Nadir et les Banu Qurayza se sont battus (contre le Prophète (ﷺ) violant leur traité de paix), alors le Prophète a exilé les Banu Nadir et a permis aux Banu Qurayza de rester chez eux (à Médine) en ne leur prenant rien jusqu’à ce qu’ils se battent à nouveau contre le Prophète (ﷺ). Il a ensuite tué leurs hommes et distribué leurs femmes, enfants et biens parmi les musulmans, mais certains d’entre eux sont venus voir le Prophète (ﷺ) qui leur a accordé la sécurité, et ils ont embrassé l’Islam. Il a exilé tous les Juifs de Médine. Il s’agissait des Juifs des Banu Qaynuqa, la tribu d’Abdullah ibn Salam, les Juifs des Banu Haritha et tous les autres Juifs de Médine.
Il a été rapporté sur l’autorité d’ibn Omar que les Juifs des Banu Nadir et des Banu Qurayza ont combattu contre le Messager d’Allah (ﷺ) qui a expulsé les Banu Nadir, et a permis aux Qurayza de rester en leur accordant la faveur jusqu’à ce qu’ils aient eux aussi combattu contre lui. Puis, il a tué leurs hommes, et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs biens parmi les musulmans, sauf que certains d’entre eux, en rejoignant le Messager d’Allah (ﷺ) et en embrassant l’Islam, ont été épargnés. Le Messager d'Allah (ﷺ) a chassé tous les Juifs de Médine, y compris les Banu Qaynuqa, qui étaient les partisans d'Abdullah ibn Salam, les Juifs des Banu Haritha, ainsi que tous les Juifs de Médine.
Rapporté par Aicha, la Umm al-Mu’minîn : "Aucune femme des Banu Qurayza n’a été tuée à l’exception d’une femme qui était avec moi. Elle racontait des histoires en riant de bon cœur, alors que le Messager d’Allah (ﷺ) tuait son peuple avec les épées. Soudain, un homme l’a appelée en disant : ‘Où est untel ?’ Elle a dit : ‘C’est moi.’ J’ai demandé : ‘Qu’est-ce qui t’arrive ?’ Elle a répondu : ‘J’ai fait quelque chose de nouveau.’ Puis l'homme l'a emmenée et lui a tranché la tête. Je n'oublierai jamais qu'elle riait aux éclats, même si elle savait qu'elle allait être tuée."
Rapporté par Atiyyah al-Qurazi : "J’étais parmi les captifs des Banu Qurayza. Ils (les compagnons) nous ont examinés, et ceux qui avaient commencé à avoir des poils (pubis) ont été tués, et ceux qui n’en avaient pas non pas été tués. J’étais parmi ceux qui n’avaient pas de poils pubiens."
It was narrated that 'Abdul-Malik bin`Umair said: “I heard 'Atiyyah Al-Quazi say: 'We were presented to the Messenger of Allah on the Day of Quraizah. Those whose public hair had grown were killed, and those whose public hair had not yet grown were let go. I was one of those whose pubic hair had not yet grown, so I was let go.” (Sahih)
According to Ibn Ishaq: Then they were made to come down, and the Messenger of God imprisoned them in the dwelling of al-Harith's daughter, a woman of the Banu al-Najjar.155 The Messenger of God went out into the marketplace of Medina (it is still its marketplace today) and had trenches dug in it; then he sent for them and had them beheaded in those trenches. They were brought out to him in groups. Among them were the enemy of God, Huyayy b. Akhtab, and Ka'b b. Asad. the head of the tribe. They numbered 600 or 700-the largest estimate says they were between 800 and 900. As they were being taken in groups to the Messenger of God, they said to Ka'b b. Asad, "Ka'b, what do you think will be done to us? " Ka'b said: "On each. occasion you do not understand. Do you not see that the summoner does not discharge [anyone] and that those of you who are taken away do not come back? By God, it is death!" The affair continued until the Messenger of God had finished with them.
al-Tabari (d. 923), Michael Fishbein, ed, The History of al-Tabari [Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk], vol. VIII, SUNY Press, p. 39, ISBN 0-7914-3149-5, https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n2028/mode/2up
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 588, https://app.turath.io/book/9783 See Also Ishaq:464
Then the apostle divided the property, wives, and children of B. Qurayza among the Muslims, and he made known on that day the shares of horse
and men, and took out the fifth. A horseman got three shares, two for the horse and one for his rider. A man without a horse got one share. On the day of B. Qurayza there were thirty-six horses. It was the first booty on which lots were cast and the fifth was taken. According to its precedent and what the apostle did the divisions were made, and it remained the custom for raids.
Ibn Ishaq (d. 768); Ibn Hisham (d. 833), A. Guillaume, ed, The Life of Muhammad [Sirat Rasul Allah], Oxford UP, p. 466, ISBN 0-19-636033-1, 1955, https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 244, https://app.turath.io/book/23833
The Messenger of God selected for himself from their women Rayhanah bt. 'Amr b. Khunafah, a woman from the Banu 'Amr b. Qurayzah, and she remained his concubine; when he predeceased her, she was still in his possession .' 70 The Messenger of God offered to marry her and impose the curtain (Ihijab) on her, but she said, "Messenger of God, rather leave me in your possession [as a concubine], for it is easier for me and for you." So he did so. When the Messenger of God took her captive, she showed herself averse to Islam and insisted on Judaism. So the Messenger of God put her aside, and he was grieved because of her. Then, while he was with his companions, he heard the sound of shoes behind him and said, "This must be Tha'labah b. Sa'yah coming to bring me tidings of Rayhanah 's acceptance of Islam." He came to him and said, "Messenger of God, Rayhanah has become a Muslim"-and it gave the Messenger of God joy.
al-Tabari (d. 923), Michael Fishbein, ed, The History of al-Tabari [Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk], vol. VIII, SUNY Press, p. 39, ISBN 0-7914-3149-5, https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n2028/mode/2up أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 592, https://app.turath.io/book/9783
Then the Messenger of God sent Sa'd b. Zayd al-Angara (a member of the Banu 'Abd al-Ashhal) with some of the captives from the Banu Qurayzah to Najd, and in exchange for them he purchased horses and arms.
al-Tabari (d. 923), Michael Fishbein, ed, The History of al-Tabari [Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk], vol. VIII, SUNY Press, p. 39, ISBN 0-7914-3149-5, https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n2028/mode/2up أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 591-592, https://app.turath.io/book/9783 Scholars
The men and women were penned up for the night in separate yards.... [they] spent the night in prayer, repeating passages from their scriptures, and exhorting one another in constancy. During the night graves or trenches... were dug in the market-place. ... when these were ready in the morning, Mahomet, himself a spectator of the tragedy, gave command that the captives should be brought forth in companies of five and six at a time. Each company was made to sit down by the brink of the trench destined for its grave, and there beheaded.
Party after party they were thus led out, and butchered in cold blood, till the whole were slain.... For Zoheir, an aged Jew, who had saved some of his allies of the Bani Aus... Sabit intervened and procured a pardon.... "But what hath become of all our chiefs-of Kab, of Huwey, of Ozzal, the son of Samuel?" asked the old man.... He received to each inquiry the same reply;-they had all been slain already - "Then of what use is life to me any longer? Leave me not to that bloodthirsty man who has killed that are dear to me in cold blood - But slay me also, I entreat thee. Here take my sword, it is sharp; strike high and hard." Sabit refused, and gave him over to another, who under Ali's orders beheaded the aged man.
Having sated his revenge, and drenched the market-place with the blood of eight hundred victims, and having given command for the earth to be smoothed over their remains, Mahomet returned from the horrid spectacle to solace himself with the charms of Rihana, whose husband and all whose male relatives had just perished in the massacre. He invited her to be his wife, but she declined, and chose to remain (as, indeed, having refused marriage, she had no alternative) his slave or concubine. She also declined the summons to conversion and continued in the Jewish faith. It is said, however, that she afterwards embraced Islam.
Muir, Sir William. The Life of Mahomet. vol. III (pp. 276-279).
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