Coran, hadith et savants : Les Banu Qurayza: Difference between revisions
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Il a été rapporté sur l’autorité d’ibn Omar que les Juifs des Banu Nadir et des Banu Qurayza ont combattu contre le Messager d’Allah (ﷺ) qui a expulsé les Banu Nadir, et a permis aux Qurayza de rester en leur accordant la faveur jusqu’à ce qu’ils aient eux aussi combattu contre lui. Puis, il a tué leurs hommes, et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs biens parmi les musulmans, sauf que certains d’entre eux, en rejoignant le Messager d’Allah (ﷺ) et en embrassant l’Islam, ont été épargnés. Le Messager d'Allah (ﷺ) a chassé tous les Juifs de Médine, y compris les Banu Qaynuqa, qui étaient les partisans d'Abdullah ibn Salam, les Juifs des Banu Haritha, ainsi que tous les Juifs de Médine.}}{{Quote|{{Abudawud|14|2665}}|Rapporté par Aicha, la Umm al-Mu’minîn : "Aucune femme des Banu Qurayza n’a été tuée à l’exception d’une femme qui était avec moi. Elle racontait des histoires en riant de bon cœur, alors que le Messager d’Allah (ﷺ) tuait son peuple avec les épées. Soudain, un homme l’a appelée en disant : ‘Où est untel ?’ Elle a dit : ‘C’est moi.’ J’ai demandé : ‘Qu’est-ce qui t’arrive ?’ Elle a répondu : ‘J’ai fait quelque chose de nouveau.’ Puis l'homme l'a emmenée et lui a tranché la tête. Je n'oublierai jamais qu'elle riait aux éclats, même si elle savait qu'elle allait être tuée."}}{{Quote|{{Abudawud|38|4390}}|Rapporté par Atiyyah al-Qurazi : "J’étais parmi les captifs des Banu Qurayza. Ils (les compagnons) nous ont examinés, et ceux qui avaient commencé à avoir des poils (pubis) ont été tués, et ceux qui n’en avaient pas non pas été tués. J’étais parmi ceux qui n’avaient pas de poils pubiens."}}{{Quote|{{Ibn Majah|20|3|20|2541}}|Il a été rapporté qu’Abd al-Malik ibn Omar a dit : "J’ai entendu Atiyyah al-Qurazi dire : Nous avons été présentés au Messager d’Allah (ﷺ) le Jour de Qurayza. Ceux dont les poils pubiens avaient poussé ont été tués, et ceux dont les poils pubiens n’avaient pas encore poussé ont été relâchés. J’étais de ceux dont les poils pubiens n’avaient pas encore poussé, alors on m’a laissé partir."}}{{Quote|{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VIII|ISBN=0-7914-3149-5|Year=1997|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor=Michael Fishbein|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n2028/mode/2up|page=39}} | Il a été rapporté sur l’autorité d’ibn Omar que les Juifs des Banu Nadir et des Banu Qurayza ont combattu contre le Messager d’Allah (ﷺ) qui a expulsé les Banu Nadir, et a permis aux Qurayza de rester en leur accordant la faveur jusqu’à ce qu’ils aient eux aussi combattu contre lui. Puis, il a tué leurs hommes, et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs biens parmi les musulmans, sauf que certains d’entre eux, en rejoignant le Messager d’Allah (ﷺ) et en embrassant l’Islam, ont été épargnés. Le Messager d'Allah (ﷺ) a chassé tous les Juifs de Médine, y compris les Banu Qaynuqa, qui étaient les partisans d'Abdullah ibn Salam, les Juifs des Banu Haritha, ainsi que tous les Juifs de Médine.}}{{Quote|{{Abudawud|14|2665}}|Rapporté par Aicha, la Umm al-Mu’minîn : "Aucune femme des Banu Qurayza n’a été tuée à l’exception d’une femme qui était avec moi. Elle racontait des histoires en riant de bon cœur, alors que le Messager d’Allah (ﷺ) tuait son peuple avec les épées. Soudain, un homme l’a appelée en disant : ‘Où est untel ?’ Elle a dit : ‘C’est moi.’ J’ai demandé : ‘Qu’est-ce qui t’arrive ?’ Elle a répondu : ‘J’ai fait quelque chose de nouveau.’ Puis l'homme l'a emmenée et lui a tranché la tête. Je n'oublierai jamais qu'elle riait aux éclats, même si elle savait qu'elle allait être tuée."}}{{Quote|{{Abudawud|38|4390}}|Rapporté par Atiyyah al-Qurazi : "J’étais parmi les captifs des Banu Qurayza. Ils (les compagnons) nous ont examinés, et ceux qui avaient commencé à avoir des poils (pubis) ont été tués, et ceux qui n’en avaient pas non pas été tués. J’étais parmi ceux qui n’avaient pas de poils pubiens."}}{{Quote|{{Ibn Majah|20|3|20|2541}}|Il a été rapporté qu’Abd al-Malik ibn Omar a dit : "J’ai entendu Atiyyah al-Qurazi dire : Nous avons été présentés au Messager d’Allah (ﷺ) le Jour de Qurayza. Ceux dont les poils pubiens avaient poussé ont été tués, et ceux dont les poils pubiens n’avaient pas encore poussé ont été relâchés. J’étais de ceux dont les poils pubiens n’avaient pas encore poussé, alors on m’a laissé partir."}}{{Quote|{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VIII|ISBN=0-7914-3149-5|Year=1997|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor=Michael Fishbein|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n2028/mode/2up|page=39}} | ||
<BR>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=588}}<br>See Also Ishaq:464|Selon Ibn Ishaq : Ensuite, on les fit descendre, et le Messager de Dieu les emprisonna dans la demeure de la fille d'al-Harith, une femme de la tribu des Banu al-Najjar. Le Messager de Dieu est sorti sur la place du marché de Médine (qui est toujours son marché aujourd'hui) et a fait creuser des tranchées ; puis il les a appelés et les a décapités dans ces tranchées. Ils ont été amenés à lui en groupes. Parmi eux se trouvaient l'ennemi de Dieu, Huyayy ibn Akhtab, et Ka'b ibn Asad, le chef de la tribu. Ils étaient au nombre de 600 ou 700 – la plus grande estimation dit qu'ils étaient entre 800 et 900. Alors qu'ils étaient emmenés en groupes auprès du Messager de Dieu, ils ont dit à Ka'b ibn Asad : "Ka'b, que penses-tu qu'il va nous arriver ?" Ka'b répondit : "À chaque fois vous ne comprenez pas. Ne voyez-vous pas que l'appelant ne libère personne et que ceux d'entre vous qui sont emmenés ne reviennent pas ? Par Dieu, c'est la mort !" L'affaire a continué jusqu'à ce que le Messager de Dieu en ait fini avec eux.}}{{Quote|{{citation|title=The Life of Muhammad|trans_title=Sirat Rasul Allah|ISBN=0-19-636033-1|year=1955|publisher=Oxford UP|author1=Ibn Ishaq (d. 768)|author2=Ibn Hisham (d. 833)|editor=A. Guillaume|url=https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up|page=466}}<BR>{{citation|title=سيرة ابن هشام ت السقا|author1=ابن إسحاق|author2=ابن هشام|url=https://app.turath.io/book/23833|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=244}} | <BR>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=588}}<br>See Also Ishaq:464|Selon Ibn Ishaq : Ensuite, on les fit descendre, et le Messager de Dieu les emprisonna dans la demeure de la fille d'al-Harith, une femme de la tribu des Banu al-Najjar. Le Messager de Dieu est sorti sur la place du marché de Médine (qui est toujours son marché aujourd'hui) et a fait creuser des tranchées ; puis il les a appelés et les a décapités dans ces tranchées. Ils ont été amenés à lui en groupes. Parmi eux se trouvaient l'ennemi de Dieu, Huyayy ibn Akhtab, et Ka'b ibn Asad, le chef de la tribu. Ils étaient au nombre de 600 ou 700 – la plus grande estimation dit qu'ils étaient entre 800 et 900. Alors qu'ils étaient emmenés en groupes auprès du Messager de Dieu, ils ont dit à Ka'b ibn Asad : "Ka'b, que penses-tu qu'il va nous arriver ?" Ka'b répondit : "À chaque fois vous ne comprenez pas. Ne voyez-vous pas que l'appelant ne libère personne et que ceux d'entre vous qui sont emmenés ne reviennent pas ? Par Dieu, c'est la mort !" L'affaire a continué jusqu'à ce que le Messager de Dieu en ait fini avec eux.}}{{Quote|{{citation|title=The Life of Muhammad|trans_title=Sirat Rasul Allah|ISBN=0-19-636033-1|year=1955|publisher=Oxford UP|author1=Ibn Ishaq (d. 768)|author2=Ibn Hisham (d. 833)|editor=A. Guillaume|url=https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up|page=466}}<BR>{{citation|title=سيرة ابن هشام ت السقا|author1=ابن إسحاق|author2=ابن هشام|url=https://app.turath.io/book/23833|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=244}} | ||
| | |Ensuite, le Messager de Dieu (ﷺ) a réparti les biens, les épouses et les enfants des Banu Qurayza parmi les musulmans, et il a annoncé ce jour-là les parts des chevaux et des hommes, et a prélevé le cinquième. Un cavalier a reçu trois parts, deux pour le cheval et une pour son cavalier. Un homme sans cheval a reçu une part. Le jour des Banu Qurayza, il y avait trente-six chevaux. C'était le premier butin sur lequel des parts ont été distribuées et le cinquième a été prélevé. Les parts ont été faites selon la pratique de l'époque et conformément à ce que le Messager de Dieu (ﷺ) avait fait auparavant, et cette pratique est resté la coutume pour les raids suivants.}}{{Quote|{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VIII|ISBN=0-7914-3149-5|Year=1997|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor=Michael Fishbein|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n2028/mode/2up|page=39}}<BR>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=592}} | ||
| The Messenger of God selected for himself from their women Rayhanah bt. 'Amr b. Khunafah, a woman from the Banu 'Amr b. Qurayzah, and she remained his concubine; when he predeceased her, she was still in his possession .' 70 The Messenger of God offered to marry her and impose the curtain (Ihijab) on her, but she said, "Messenger of God, rather leave me in your possession [as a concubine], for it is easier for me and for you." So he did so. When the Messenger of God took her captive, she showed herself averse to Islam and insisted on Judaism. So the Messenger of God put her aside, and he was grieved because of her. Then, while he was with his companions, he heard the sound of shoes behind him and said, "This must be Tha'labah b. Sa'yah coming to bring me tidings of Rayhanah 's acceptance of Islam." He came to him and said, "Messenger of God, Rayhanah has become a Muslim"-and it gave the Messenger of God joy.}}{{Quote|{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VIII|ISBN=0-7914-3149-5|Year=1997|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor=Michael Fishbein|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n2028/mode/2up|page=39}}<BR>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=591-592}}|Then the Messenger of God sent Sa'd b. Zayd al-Angara (a member of the Banu 'Abd al-Ashhal) with some of the captives from the Banu Qurayzah to Najd, and in exchange for them he purchased horses and arms.}} | | The Messenger of God selected for himself from their women Rayhanah bt. 'Amr b. Khunafah, a woman from the Banu 'Amr b. Qurayzah, and she remained his concubine; when he predeceased her, she was still in his possession .' 70 The Messenger of God offered to marry her and impose the curtain (Ihijab) on her, but she said, "Messenger of God, rather leave me in your possession [as a concubine], for it is easier for me and for you." So he did so. When the Messenger of God took her captive, she showed herself averse to Islam and insisted on Judaism. So the Messenger of God put her aside, and he was grieved because of her. Then, while he was with his companions, he heard the sound of shoes behind him and said, "This must be Tha'labah b. Sa'yah coming to bring me tidings of Rayhanah 's acceptance of Islam." He came to him and said, "Messenger of God, Rayhanah has become a Muslim"-and it gave the Messenger of God joy.}}{{Quote|{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VIII|ISBN=0-7914-3149-5|Year=1997|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor=Michael Fishbein|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n2028/mode/2up|page=39}}<BR>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=591-592}}|Then the Messenger of God sent Sa'd b. Zayd al-Angara (a member of the Banu 'Abd al-Ashhal) with some of the captives from the Banu Qurayzah to Najd, and in exchange for them he purchased horses and arms.}} | ||
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La tribu juive des Banu Qurayza était l’une des trois tribus juives, avec les Banu Nadir et les Banu Qaynuqa, mentionnées par la Sira (biographie), comme étant présentes dans et autour de Médine au moment de l’arrivée du prophète. La tribu a refusé de se convertir à l’islam et s’est finalement alliée avec les Mecquois païens contre Muhammad et les musulmans, malgré un serment antérieur avec Muhammad de ne pas attaquer les musulmans. Pour cette trahison, sur l’ordre d’Allah au moyen de ses anges, tous les hommes adultes de la tribu ont été décapités et les femmes et les enfants vendus en esclavage. Pour plus d’informations, voir Le Massacre des Banu Qurayza.
Hadiths
Abd Allah ibn az-Zubayr a rapporté le jour de la bataille de la Tranchée : Omar ibn Abi Salama et moi étions avec des femmes dans le fort de Hassan (ibn Thabit). À un moment donné, il s’est penché vers moi et j’ai jeté un coup d’œil puis, à un autre moment, je me suis penché vers lui et il regardait et j’ai reconnu mon père alors qu’il montait sur son cheval avec ses armes vers la tribu des Qurayza. Abdullah ibn Urwa a rapporté d’Abd Allah ibn az-Zubayr : J’ai parlé de cela à mon père, après quoi il a dit : "Mon fils, m’as-tu vu (à cette occasion) ?" Il a dit : "Oui." Ensuite, il a dit : "Par Allah, le Messager d’Allah (ﷺ) s’est adressé à moi en disant : « Je sacrifierais pour toi mon père et ma mère. »"
Rapporté par Aicha : Lorsque le Prophète (ﷺ) est revenu d’Al-Khandaq (c.-à-d. la Tranchée) et a déposé ses armes et pris un bain, Gabriel est venu et a dit (au Prophète (ﷺ)) : "As-tu déposé tes armes ? Par Allah, nous, les anges, ne les avons pas encore déposées. Alors va à leur rencontre." Le Prophète (ﷺ) a dit, "Où aller ?" Gabriel a dit : "De ce côté", en pointant vers les Banu Qurayza. Ainsi, le Prophète (ﷺ) est parti vers eux.
Il a été rapporté sous l'autorité d'Aicha qui a dit : Sa’d a été blessé le jour de la bataille du Fossé. Un homme des Quraych appelé Ibn al-Araqah lui a tiré une flèche qui a transpercé l’artère au milieu de son avant-bras. Le Messager d’Allah (ﷺ) lui dressa une tente dans la mosquée et s’enquerra auprès de lui étant à proximité. Quand il est revenu du Fossé et a déposé ses armes et pris un bain, l’ange Gabriel lui est apparu et il enlevait la poussière de ses cheveux (comme s’il venait de rentrer de la bataille). Ce dernier a dit : "Tu as déposé les armes. Par Dieu, nous ne les avons pas (encore) déposées. Alors marche contre eux." Le Messager d’Allah (ﷺ) a demandé : "Vers où ?" Il a pointé vers les Banu Qurayza. Le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) les a alors combattus. Ils se sont rendus sur ordre du Messager d’Allah (ﷺ), mais il renvoya la décision à leur sujet à Sa’d qui dit : "Je décide que ceux d’entre eux qui peuvent se battre soient tués, leurs femmes et leurs enfants faits prisonniers et leurs biens distribués (parmi les musulmans)."
Il a été rapporté sur l’autorité d’Abdullah qui a dit : "Le jour où il est revenu de la bataille d’Ahzab, le Messager d’Allah (ﷺ) nous a annoncé que personne ne dirait sa prière de Zuhr sauf dans les quartiers des Banu Qurayza. Certains, qui craignaient que le temps de la prière expire, ont récité leur prière avant d’atteindre la rue des Banu Qurayza. Les autres ont dit : Nous ne ferons notre prière que là où le Messager d’Allah (ﷺ) nous a ordonné de la faire même si le temps a expiré. Quand il a appris la différence de point de vue des deux groupes, le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) n’a blâmé aucun d’entre eux."
Rapporté par Abu Saʿid al-Khudri : "Certaines personnes (c.-à-d. les Juifs des Banu Qurayza) ont décidé d’accepter le verdict de Sa'd ibn Mu'adh alors le Prophète fit qu’on aille le chercher (ﷺ) (c.-à-d. Sa'd ibn Mu'adh). Il est venu monté sur un âne, et quand il s’est approché de la mosquée, le Prophète (ﷺ) a dit : Levez-vous pour le meilleur parmi vous, ou a dit, levez-vous pour votre chef. Puis le Prophète (ﷺ) a dit : "Ô Sa’d ! Ces gens ont accepté de recevoir ton verdict. Sa’d a dit : Je juge que leurs guerriers doivent être tués et que leurs enfants et leurs femmes doivent être pris comme captifs. Le Prophète a dit : Tu as rendu un jugement similaire au Jugement d’Allah (ou le jugement du Roi)."
Rapporté par Abu Saʿid : "Les gens de (la tribu des) Qurayza ont décidé d’accepter le verdict de Sa’d. Le Prophète (ﷺ) le fit appeler et il est venu. Le Prophète (ﷺ) a dit (à ces gens) : Levez-vous pour votre chef ou le meilleur parmi vous ! Sa’d était assis à côté du Prophète (ﷺ) et le Prophète (ﷺ) lui a dit : Ces gens ont accepté ton verdict. Sa’d a répondu : Je donne donc mon jugement que leurs guerriers soient tués et leurs femmes et leurs enfants soient emmenés en captivité. Le Prophète (ﷺ) a dit : Tu as jugé selon le jugement du Roi (Allah). Abu Abdullah a dit : Certains de mes compagnons m'ont rapporté d'Abu al-Walid, ce qu’Abu Sa'd a dit jusqu'à parvenir à ton jugement."
Par la même chaîne de transmetteurs, Shu’ba a raconté la même tradition dans laquelle il dit que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit (à Sa’d) : Tu as jugé selon le commandement de Dieu. Et une fois il a dit : Tu as jugé par le jugement d’un roi.
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 588, https://app.turath.io/book/9783
See Also Ishaq:464
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 244, https://app.turath.io/book/23833
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 592, https://app.turath.io/book/9783
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 591-592, https://app.turath.io/book/9783
Scholars
Having sated his revenge, and drenched the market-place with the blood of eight hundred victims, and having given command for the earth to be smoothed over their remains, Mahomet returned from the horrid spectacle to solace himself with the charms of Rihana, whose husband and all whose male relatives had just perished in the massacre. He invited her to be his wife, but she declined, and chose to remain (as, indeed, having refused marriage, she had no alternative) his slave or concubine. She also declined the summons to conversion and continued in the Jewish faith. It is said, however, that she afterwards embraced Islam.
See Also
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