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==Personnes assassinées== | ==Personnes assassinées== | ||
=== | ===L'assassinat de Musaylimah=== | ||
{{Quote|{{Abu Dawud|14|2756}}| | {{Quote|{{Abu Dawud|14|2756}}|Selon les propos de Abdullah Ibn Mas’oud : Haritha Ibn Mudarrib a raconté qu’il se rendit chez Abdullah Ibn Mas’oud et lui a dit : Il n’y a pas d’inimitié entre moi et qui que ce soit parmi les arabes. Je passai près d’une mosquée des Banu Hanifah.Ceux-ci croyaient en Musaylimah (le menteur).Abdullah ( Ibn Mas’oud) m’envoya parmi eux.Ils furent amenés au Prophète et celui-ci leur demanda de se repentir, sauf Ibn an-Nawwahah.Il lui dit : J’ai entendu le messager d’Allah (que la paix soit sur lui ) dire : N’aurais-tu pas été un messager , que je t’aurais décapité.Mais aujourd’hui tu n’es pas un messager.Il donna l’ordre à Qarazah Ibn Ka’b de le tuer.Il lui trancha la tête dans le marché.Quiconque veut voir Ibn An-Nawwahah mis à mort , il pourra le voir. }} | ||
===L'assassinat d'Abdullah bin Ubayy bin Salul Al-`Aufi=== | |||
{{Quote|{{Bukhari|5|59|462}}|Selon les propos de ‘Aisha : À chaque fois que le messager d’Allah se préparait pour un voyage, il avait l’habitude de tirer au sort parmi ses femmes, et le messager d’Allah emmenait habituellement avec lui celle qui avait remporté le tirage au sort.Il tirait au sort parmi nous pendant l’une des batailles qu’il livrait.Le résultat me désigna, ainsi je suivis le messager d’Allah, après qu’Allah ait révélé le verset sur le voile.J’étais transportée à dos de chameau sur mon palanquin ,et posée au sol alors que j’étais à l’intérieur au moment où nous fîmes une halte. | |||
Puis nous reprîmes notre voyage jusqu’à ce que le messager d’Allah revint de la bataille dont il sortait. | |||
Lorsque nous approchâmes de Médine, il annonça pendant la nuit qu’il était temps de partir.Au moment du départ, je me levai et m’éloignai des lignes militaires, et après avoir fait mes besoins, je revins pour enfourcher ma monture.Je recherchai alors mon collier sur ma poitrine, ce collier qui était fait de perles de Zifar (c’est-à-dire des perles noires et blanches) et je me rendis alors compte qu’il avait disparu. Je fis alors demi-tour pour retrouver mon collier et cette recherche m’eut distrait.Cependant mes porteurs reprirent leur chemin et remirent mon palanquin sur le dos du chameau que j’avais l’habitude de monter, parce qu’ils pensaient que j’étais à l’intérieur.À cette époque nous les femmes ne pesions pas lourd car nous ne mangions pas beaucoup, et l’embonpoint n’était pas notre caractéristique principale. | |||
En conséquence les porteurs ne firent pas attention à la légèreté de mon palanquin lorsqu’ils le soulevèrent et le transportèrent, et à cette époque j’étais encore une jeune fille. | |||
Ils réveillèrent les chameaux et partirent tous ensemble.Au moment où je trouvai mon collier je me rendis compte que le convoi militaire avait disparu. | |||
(Urwa | Alors j’allai en direction de leur campement où je ne trouvai aucun d’entre eux qui répondit à mon appel.Puis je décidai de retourner à l’endroit où j’avais l’habitude de me reposer, en supposant qu’ils se rendraient compte de ma disparition et qu’ils reviendraient me chercher. | ||
Tandis que j’étais assise à mon point de repos, je sentis la fatigue me submerger et je m’endormis. | |||
Safwan Ibn Al Mouattal As-Soulami Adh-Dhakwani était en queue du régiment militaire.Lorsqu’il atteignit l’endroit où j’étais, au petit matin, il vît la silhouette d’une personne endormie et il me reconnût tel qu’il m’avait vu avant que le verset du voile fût révélé. | |||
Je fut réveillée par sa récitation de l’Istirja aussitôt qu’il me reconnût « Nous appartenons à Allah et nous retournons à Lui » (إِنَّا لِلَّٰهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُونَ) | |||
Je me recouvris le visage et la tête immédiatement, et par Allah, nous ne nous prononçâmes pas un seul mot, et je ne l’entendis pas dire le moindre mot au-delà de son Istirja. | |||
Il descendit de son chameau et le fit s’agenouiller, mettant ses jambes au niveau des pattes avant de sa monture et je montai et chevauchai celui-ci. | |||
Puis il reprit le chemin en guidant le chameau qui me transportait jusqu’à ce que nous rejoignissions le convoi militaire en milieu de journée, en pleine chaleur, alors que ceux-ci avaient fait une halte( pour se reposer). (En raison des évènements) certaines personnes avaient invoqué la destruction sur elles-mêmes et celui qui avait répandu le plus d’insultes et de calomnies était Abdullah Ibn Ubai Ibn Salul. | |||
(Urwa dit : « Les gens ont propagé des calomnies et ont parlé de cela en la présence d’Abdullah et il l’a confirmé et l’a écouté ,et, il a demandé de laisser courir ces calomnies ». | |||
Urwa ajouta « Aucun d’entre eux n’a été mentionné comme membre du groupe calomniateur, à part Hassan Ibn Thabit et Mistah Ibn Uthatha et Hamna Bint Jahsh avec d’autres que je ne connais pas, mais ils étaient un groupe tels qu’Allah l’a dit. | |||
« Il a été dit que celui qui a le plus proféré de calomnies était Abdullah Ibn Ubai Ibn Salul « a ajouté Urwa , « Aisha n’aimait pas qu’Hassan exagéra en sa présence et elle avait l’habitude de dire « C’était lui qui disait : Que mon père, mon grand-père et mon honneur soient dédiés à la protection de l’honneur de Muhammad contre toi ») | |||
Aisha ajouta « Après que nous fûmes retournés à Médine, je tombai malade pendant un mois.Les gens répandaient les déclarations fallacieuses des calomniateurs alors que je n’étais au courant de rien de tout cela, mais je sentais qu’au cours de ma maladie, Le Messager d’Allah ne manifestait pas la même gentillesse habituelle à mon égard.(Mais à présent) Le Messager d’Allah ne faisait que passer , me saluait et demandait « Comment va-t-elle ? » puis il s’en allait. Cela fît croître mes doutes, mais je n’avait pas encore découvert les propos mensongers à mon égard , jusqu’à ce que ma période de convalescence prît fin, je me rendis alors avec Oumm Mistah chez Al-Manasi où nous ne sortions jamais de chez elle, sauf en pleine nuit pour faire nos besoins, et c’était avant que des latrines soient installées près de nos maisons.Et cette habitude de faire nos besoins était similaire à celle des anciennes pratiques des Arabes qui vivaient dans le désert, car il était risqué pour nous d’avoir des latrines près de nos maisons.Puis je sortis avec Oumm Mistah , qui était la fille d’Abou Rouhm Ibn Al-Mouttalib Ibn Abd Manaf, dont la mère était la fille de Sakhr Ibn ‘Amir et la tante d’Abou Bakr As-Siddiq, et dont le fils était Mistah Ibn Outhatha Ibn ‘Abbas Ibn Al-Mouttalib. | |||
Oumm Mistah et moi retournâmes dans ma maison après que nous eûmes fini nos besoins.Oumm Mistah trébucha en prenant son pied dans le vêtement qui lui servait de couverture et elle dit alors « Malheur à Mistah ! », je dis alors « Quel mot dur que tu viens de prononcer.Est-ce que tu abuserais d’un homme qui a pris part à la bataille de Badr », alors elle me répondit « Ô toi Hantah ! N’as-tu pas entendu ce qu’il (Mistah ) a dit ? » je dis alors « Et qu’a-t-il dit ? » | |||
Aisha | À cet instant elle me raconta les propos diffamatoires des gens. Ceci aggrava ma maladie, et lorsque j’atteignis ma maison, Le Messager d’Allah vint vers moi, et après m’avoir salué, il dit « Comment va-t-elle ? » Je répondis alors « Est-ce que tu m’autorises à aller chez mes parents ? » ceci parce que je voulais prendre de leurs nouvelles.Le Messager d’Allah m’autorisa à me rendre chez mes parents, et je demandai à ma mère « Ô Mère !! Que disent les gens actuellement ? « Elle répondit « Ô ma fille ! Sois tranquille, car il est rare qu’une belle fille soit aimée par son mari et que ce même mari ait plusieurs femmes qui trouveraient à cette première des fautes commises. | ||
Je répondis « Subhan-Allah ! (Gloire à Allah) Est-ce que les gens parlent vraiment de cette façon ? Je pleurai alors toute la nuit jusqu’à l’aube et ne pus empêcher mes larmes de couler toute la matinée.La révélation fut alors retardée. | |||
Le Messager d’Allah appela ‘Ali Ibn Abi Talib et Ousama Ibn Zaid afin de les consulter quant à se séparer de moi.Ousama Ibn Zaid raconta ce qu’il savait de mon innocence, et du respect qu’il avait à mon égard.Ousama dit « (Ô Messager d’Allah !) C’est ta femme et nous ne connaissons que du bien d’elle. » ‘Ali Ibn Abi Talib dit « Ô Messager d’Allah ! Allah ne va pas te mettre en difficulté et il y a de nombreuses autres femmes à part elle, cependant, interroge la domestique parmi les esclaves qui te dira la vérité ». Sur ce, Le Messager d’Allah appela Barira l’esclave-domestique et lui dit ‘Ô Barira ! As-tu déjà vu quelque chose qui puisse éveiller tes soupçons ? » Barira lui répondit « Par Celui Qui t’a envoyé avec La Vérité,je n’ai jamais vu en Aisha quoi que ce soit que je cacherais, sauf que c’est une jeune fille qui dort et laisse la pâte à pain à découvert si bien que la chèvre domestique vient et la mange. | |||
Alors, en ce jour, Le Messager d’Allah monta sur le minbar et se plaignit d’Abdullah Ibn Ubai (Ibn Salul) devant ses compagnons, disant « Ô vous les musulmans !Qui me soulagera de cet homme qui m’a blessé avec ses propos malfaisant envers ma famille ? Par Allah , je ne connais que du bien concernant ma famille et ils accusent un homme dont je ne connais que du bien, et cet homme n’est jamais entré chez moi sans que je sois présent. » Sad Ibn Mou’adh , le frère de Banou ‘Abd Al-Ashhal se leva et dit « Ô Messager d’Allah ! Je vais t’en débarrasser ; s’il est de la tribu des Al-Aous, alors je vais lui couper la tête, et s’il est un de nos frères, c’est-à-dire de Al-Khazraj, alors ordonne nous quoi faire et nous le ferons. » | |||
À cet instant, un homme de la tribu de Al-Khazraj se leva.Oumm Hassan, son cousin, appartenait à une branche de cette tribu, et il s’agissait de Sad Ibn Oubada,le chef de Al-Khazraj. Avant cet incident c’était un homme pieux, mais son amour pour sa tribu le poussa à dire à Sad (Ibn Mou’adh) « Par Allah, tu as proféré un mensonge ;tu ne pourras certainement pas le tuer .S’il avait appartenu à ton peuple, tu n’aurais pas souhaité le tuer. » | |||
Sur ce , Ousaid Ibn Houdair qui était le cousin de Sad ‘Ibn Mou’adh) se leva et dit à Sad Ibn ‘Oubada « Par Allah ! Tu es un menteur ! Nous allons certainement le tuer, et tu es un hypocrite qui prend la défense d’hypocrites ».Suite à cela, les deux tribus d’Al-Aous et d’Al-Khazraj étaient tellement sur les nerfs qu’elles étaient à deux doigts de se battre tandis que Le Messager d’Allah était sur le minbar.Le Messager d’Allah insistait pour les calmer jusqu’à ce que les deux tribus et lui-même devinrent silencieux. Toute cette journée je pleurais toutes les larmes de mon corps et je n’ai pas trouvé le sommeil. | |||
Au matin mes parents étaient à mes côtés et je pleurais pendant deux nuits et une journée,mes larmes ne cessèrent de couler , et je ne trouvais pas le sommeil au point où je me disais que j’allais en perdre ma foi.Ensuite, alors que mes parents était assis à mon chevet , une femme des Ansars me demanda si elle pouvait entrer.Je l’autorisai et elle s’assit et se mit à pleurer avec moi.Dans l’état où nous étions , Le Messager d’Allah vint, nous salua et s’assit.Il ne s’était jamais assis avec moi depuis le jour où la rumeur de calomnie avait commencé.Un mois s’était écoulé et aucune révélation n’était descendu sur lui quant à moi.Le Messager d’Allah récita alors le Tashah-Houd et dit « Amma Badou , Ô Aisha ! On m’a informé de telle chose et de telle autre te concernant ; si tu es innocente, alors Allah bientôt révélera ton innocence, et si tu as commis un péché, alors repens toi à Allah et demande Lui pardon, car lorsqu’un esclave confesse ses péchés et demande à Allah Son pardon, Allah accepte son repentir ». | |||
Une fois qu’il eût terminé son discours, mes larmes cessèrent complètement de couler au point où je ne sentis plus aucune goutte.Je dis alors à mon père « Réponds au Messager d’Allah pour moi quant à ce qu’il vient de dire».Mon père dit alors « Par Allah, je ne sais pas quoi dire au Messager d’Allah ».Bien que j’étais une jeune fille et que j’avais une faible connaissance du Coran, je dis « Par Allah , il ne fait aucun doute que je sais que tu as entendu ces propos diffamatoires de sorte qu’ils sont gravés dans ton esprit et tu les as considérés comme vrais.Maintenant , si je te dis que je suis innocente, tu ne me croiras pas, et si je me confesse à ce propos, alors Allah Sait que je suis innocente, il est sûr que tu ne me croiras pas.Par Allah je ne trouve aucun point commun entre toi et moi sauf lorsqu’il s’agit du père de Joseph quand il dit « (Pour moi) la patience est la plus appropriée contre tes affirmations : c’est uniquement Le Secours d’Allah Seul qui doit être recherché. » Ensuite je lui tournai le dos et m’allongeai sur mon lit ; et Allah savait que j’étais innocente et j’espérais qu’Allah le révélerait.Mais, par Allah, je n’ai jamais pensé qu’Allah révélerai un verset me concernant, c’est-à-dire la Révélation Divine qui serait récitée car je me considérais comme insignifiante pour être mentionnée par Allah comme quelque chose digne d’intérêt, mais j’espérais que le Messager d’Allah ferait un rêve au cours duquel Allah prouverait mon innocence.Mais par Allah, avant que le Messager d’Allah quitta son siège et avant même que les domestiques quittèrent la pièce , la Révélation vint au Messager d’Allah. | |||
Alors il tomba dans le même type d’état que celui qui s’emparait de lui (lorsqu’il recevait la Révélation).La transpiration coulait abondamment le long de son corps bien que ce jour était hivernal et c’était en raison de la lourdeur des versets qui lui étaient révélés.Lorsque le Messager d’Allah sortit de sa transe, il se leva en souriant, et son premier mot fût « Ô Aisha ! Allah a déclaré ton innocence ! » Puis ma mère m’a dit « Lève toi et va le voir(c’est.-à-dire le Messager d’Allah) .Je répondis « Par Allah , je n’irai pas le voir, louange à Allah Seul » Alors Allah révéla les dix versets ! « En vérité ! Ceux qui répandent des calomnies sont un groupe parmi vous… « (Sourate 24 An-Nour, versets 11 à 20) | |||
Allah révéla ces versets coraniques pour déclarer mon innocence.Abou Bakr As-Siddiq qui avait l’habitude de dépenser de l’argent pour Mistah Ibn Outhatha en raison de son lien avec lui et à cause de sa pauvreté dit , « Par Allah , je ne donnerai plus jamais rien à Mistah Ibn Outhatha après ce qu’il a dit à propos d’Aisha ».Alors Allah révéla : « Et ne laissez pas ceux parmi vous qui sont bons et aisés matériellement jurer de ne plus rien donner à leurs parents, à ceux dans le besoin, et ceux qui ont quitté leurs foyers pour défendre la cause d’Allah,laissez les s’excuser et pardonnez les.N’aimez-vous pas quand Allah vous pardonne ? Et Allah est Celui Qui pardonne et Le Plus Miséricordieux (Sourate 24 An-Nour , verset 22) | |||
Abou Bakr As-Siddiq dit alors « Oui Par Allah, j’aimerais bien qu’Allah me pardonne » et il se remit à donner à Mistah les sommes d’argent qu’il lui donnait auparavant.Il ajouta aussi « Par Allah , je ne le priverai plus jamais de quoi que ce soit » | |||
Aisha par la suite déclara : « Le Messager d’Allah a aussi demandé à Zaynab Bint Jahsh(c’est-à-dire son autre femme) à mon propos.Il dit à Zaynab, « Que sais-tu et qu’as-tu vu ? »Elle lui répondit « Ô Messager d’Allah ! Je m’abstiens de proclamer faussement ce que j’ai vu ou entendu.Par Allah, je ne sais rien si ce n’est du bien concernant Aisha » Parmi les femmes du Prophète Zaynab était mon égale ( en beauté et en affection qu’elle recevait du Prophète) mais Allah l’épargna du mal en raison de sa piété.Sa sœur Hamna, commença à se disputer pour elle et elle fut exterminée avec tous ceux qui furent exterminés.L’homme qui fût accusé dit « Soubhan-Allah !! Par Celui qui tient mon âme dans Sa Main, je n’ai jamais retiré le voile d’aucune femme » Plus tard cet homme mourut en martyr pour la cause d’Allah » | |||
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=== | ===L'assassinat d'Abu `Afak=== | ||
{{Quote|{{ | {{Quote|{{citation|title=The Life of Muhammad|trans_title=Sirat Rasul Allah|ISBN=0-19-636033-1|year=1955|publisher=Oxford UP|author1=Ibn Ishaq (d. 768)|author2=Ibn Hisham (d. 833)|editor=A. Guillaume|url=https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up|page=675}}<br>{{citation|title=سيرة ابن هشام ت السقا|author1=ابن إسحاق|author2=ابن هشام|url=https://app.turath.io/book/23833|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=635-636}}|Durant l’expédition menée par Salim Ibn Oumary’s pour tuer Abou ‘Afak : | ||
Abou ‘Afak était un membre des Bani ‘Amr Ibn ‘Auf du clan de ‘Oubada. Il avait montré sa désapprobation lorsque le Messager d’Allah avait tué Al-Harith Ibn Souwayd Ibn Samit et avait dit : | |||
J’ai vécu longtemps mais je n’ai jamais vu | |||
Une assemblée ou un groupe de personnes | |||
Plus fidèles à leur engagement | |||
Ainsi que leur alliés lorsqu’on faisait appel à eux | |||
Que les fils de Qayla lorsqu’ils se regroupaient | |||
Des hommes qui renversaient les montagnes et ne se soumettaient jamais. | |||
Un cavalier vint à eux et les divisa en deux groupes (disant) : | |||
« Permis », « Interdit » pour toutes sortes de choses. | |||
Si vous aviez cru dans la gloire ou la parenté | |||
Vous auriez suivi Toubba. | |||
Le Messager d’Allah dit « Qui s’occupera de ces bandits pour moi ? Sur quoi ,Salim Ibn ‘Oumayr , le frère des Bani ‘Amr Ibn ‘Auf , l’un des plaignants ,prit les devants et le tua. | |||
Oumama Ibn Mouzayriya commenta cela ainsi : | |||
Vous avez attribué un mensonge à la religion de Dieu et à l’homme Ahmad ! | |||
Par celui qui était ton père, quel diable de fils a-t-il engendré ! | |||
Un orthodoxe t’a asséné un coup en pleine nuit, disant | |||
« Prenez cet Abou ‘Afak en dépit de votre âge ! » | |||
Bien que je savais qu’il s’agissait d’un homme ou d’un génie | |||
Qui t’avait massacré en toute fin de nuit (Aurais-je dit méchamment) | |||
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{{Quote| | {{Quote|Ibn Sa'd, Vol. 2, P. 31|À ce moment l’expédition de Salim Ibn Oumayr Al-Amri eut lieu contre Abou ‘Afak,le Juif, pendant le mois de Shawwal au début du vingtième mois de l’Hégire [immigration de la Mecque vers Médine en 622 après J-C] du Messager d’Allah.Abou ‘Afak , qui était de la tribu des Bani Ibn Awf, était un vieil homme qui avait atteint l’âge de cent vingt ans. Il était Juif, et avait l’habitude de monter les gens contre le Messager d’Allah, et composait des versets satiriques à l’encontre de Muhammad. | ||
Salim Ibn Oumayr, qui était un des plus grands opposants et qui avait participé à la bataille de Badr , dit alors « Je fais le vœu que je tuerai soit Abou ‘Afak soit je mourrai avant lui. » Il attendit qu’une opportunité jusqu’à ce qu’une nuit chaude tomba, et qu’ Abou ‘Afak dormit dans un lieu découvert. Salim Ibn Oumayr le savait , et donc il lui enfonça son épée jusqu’au foie et appuya dessus jusqu’à ce qu’elle atteignit son lit. L’ennemi d’Allah poussa un cri et les gens qui étaient avec lui se précipitèrent vers lui , l’emmenèrent à sa maison et l’enterrèrent .}} | |||
===L'assassinat d'Abu Rafi’ (Sallam Ibn Abu'l-Huqayq)=== | |||
{{Quote|{{ | {{Quote|{{Bukhari|5|59|369}}|2=Selon Jabir Ibn ‘Abdoullah : Le Messager d’Allah a dit : « Qui est prêt à tuer Ka’b Ibn Al-Ashraf , celui qui a offensé Allah et Son Messager ? » Ce sur quoi Muhammad Ibn Maslama se leva et dit « Ô Messager d’Allah ! Souhaites–tu que je le tue ? » , Le Prophète dit « Oui » , Muhammad Ibn Maslama dit « Alors autorise moi à tenir des propos trompeurs (pour faire diversion auprès de Ka’b) ». Le Prophète dit « Tu peux le faire ».Alors Muhammad Ibn Maslama se rendit chez Ka’b et dit « Cet homme ( c.a.d Muhammad ) exige la Zakat(= l’aumône religieuse) de notre part, et il nous a causé du tort, et je viens pour emprunter quelque chose ». Sur ce , Ka’b répondit « Par Allah , tu en auras marre de lui ! » Muhammad Ibn Maslama dit alors « À présent que nous l’avons suivi, nous ne voulons pas l’abandonner à moins que et jusqu’à ce que nous soyons témoins de comment il finira. Maintenant nous souhaitons que vous nous prêtiez une ou deux rations de viande de chameau» ( Il existe certaines différences entre les rapporteurs concernant la portion de viande de chameau , s’il s’agit d’une ou de plusieurs) Ka’b dit « Oui (je vous les prêterai) , mais vous devrez me donner quelque chose en contrepartie » Muhammad Ibn Maslama et ses compagnons dirent « Que veux-tu ? » Ka’b répondit « Donnez moi en contrepartie vos femmes » Ils répondirent « Comment pourrions-nous te donner en contrepartie nos femmes alors que tu es le plus beau des Arabes ? »Ka’b rétorqua « Alors donnez moi en garantie vos fils » Ils dirent « Comment pourrions-nous te donner nos fils comme garantie ? Plus tard les gens abuseront d’eux en prétextant qu’ils ont été donnés en garantie contre une ration de viande de chameau.Cela nous causerait un grand préjudice, mais nous te donnerons en garantie nos armes » | ||
Muhammad Ibn Maslama et ses compagnons promirent à Ka’b que Muhammad reviendrait chez lui.Il alla chez Ka’b pendant la nuit avec le frère adoptif de Ka’b, Abou Na’ila.Ka’b les invita dans sa forteresse, et les accueillit.Sa femme lui demanda « J’entends une voix m’indiquant que sa présence est suivie de sang qui va se répandre , et Ka’b lui répondit « Ils ne sont rien de plus que mon frère Muhammad Ibn Maslama et mon frère adoptif Abou Na’ila.Un homme généreux devrait répondre à un appel de nuit même s’il est appelé à être tué ». Muhammad Ibn Maslama vint avec deux hommes ( certains rapporteurs mentionnent que ces hommes étaient ‘Abou Ibn Jabr, Al-Harith Ibn Aous et Abbad Ibn Bishr). | |||
Alors Muhammad Ibn Maslama vint avec deux hommes et leur ordonna « Lorsque Ka’b viendra , je lui toucherai les cheveux et les sentirai et lorsque vous verrez que je tiens sa tête , dépouillez le.Je vous laisserai ensuite sentir sa tête » .Ka’b Ibn Al-Ashraf vint emmitouflé dans ses vêtements et diffusa du parfum. | |||
Muhammad Ibn Maslama dit « Je n’ai jamais senti une meilleure fragrance que celle-ci ».Ka’b répondit « Je dispose des meilleures femmes parmi les Arabes qui savent comment utiliser les meilleurs parfums ».Muhammad Ibn Maslama demanda à Ka’b « M’autoriserais-tu à sentir ta tête ? » Ka’b acquiesça .Muhammad la sentit et la fit sentir à ses compagnons également. Alors il demanda à nouveau à Ka’b « Est-ce que tu me laisserais la sentir encore ? » Ka’b acquiesça de nouveau.Alors Muhammad l’empoigna fortement, puis indiqua à ses compagnons « Saisissez-le ! » Ainsi ils le tuèrent et retournèrent chez Le Prophète pour l’en informer. ‘Abou Rafi’ fut tué après Ka’b Ibn Al-Ashraf » (Sahih Al Boukhari 5 :59 :369)}} | |||
{{Quote|{{ | {{Quote|{{Bukhari|5|59|370}}|Rapporté par Al-Bara Ibn Azib : Le Messager d’Allah envoya un groupe de personnes chez Abou Rafi’.Abdoullah Ibn Atik pénétra dans sa maison en pleine nuit, alors qu’il dormait et le tua. | ||
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{{Quote|{{Bukhari|5|59|371}}|Rapporté par Al-Bara Ibn Azib : Le Messager d’Allah envoya certains hommes parmi les Ansars (pour tuer ) chez Abou Rafi’ le Juif, et désigna ‘Abdoullah Ibn Atik comme leur chef.Abou Rafi’ avait l’habitude d’offenser le Messager d’Allah et aidait ses ennemis contre lui.Il vivait dans son château sur les terres du Hijaz.Lorsque ses hommes approchaient du château , au moment du coucher du soleil , et que les gens avaient ramené leur bétail dans leurs habitations.Abdoullah (Ibn Atik) dit à ses compagnons » Asseyez vous à vos endroits respectifs.Je vais essayer de jouer un tour au gardien de sorte que je pourrai entrer dans le château ».Alors Abdoullah s’avança vers le château , et lorsqu’il fut à proximité de la porte, il se couvrit avec ses vêtements, feignant de faire ses besoins.Les gens entraient et le gardien ( qu’Abdoullah considérait comme un des domestiques du château) se tourna vers lui en disant « Ô serviteur d’Allah ! Entre si tu le souhaites, car je suis sur le point de fermer la porte ».Abdoullah ajouta à son récit « Puis j’entrai (dans le château) et je me cachai.Certaines personnes restaient tard la nuit avec Abou Rafi’ en discussions courtoises dans une pièce.Lorsque ses compagnons de session nocturne s’en allèrent, je montai vers lui, et aussitôt j’ouvris et je refermai la porte de l’intérieur. Je me dis « Pour peu que ces personnes se rendent compte de ma présence, ils ne pourront pas m’attraper jusqu’à ce que je l’ai tué » .Ensuite je le rejoignis et le trouvai endormi dans une maison sombre parmi les membres de sa famille, et je ne pus identifier l’endroit où il se trouvait dans la maison. | |||
Puis je criai « Ô Abou Rafi’ ! » Abou Rafi’ dit « Qui est-ce ? » Je le lançai vers la source de la voix et le frappai avec mon épée, et , en raison de mon hésitation, je ne pus pas le tuer.Il cria fort, et je sortis de la maison et attendis pendant un moment, puis je retournai vers lui à nouveau et dit « Quelle est cette voix Ô Abou Rafi’ ? » Il répondit « Que ta mère soit maudite ! Un homme s’est introduit dans ma maison et m’a frappé avec une épée ! » Je le frappai encore durement mais je ne le tuai pas. Alors j’enfonçai le bout de la lame en plein dans son ventre (et appuya dessus) jusqu’à ce qu’elle lui toucha le dos, et je me rendis compte que je l’avais tué. Alors j’ouvris les portes une par une jusqu’à ce que j’atteignis un escalier, et, pensant que j’avais atteint le sol, je fis un pas vers l’avant mais je tombai et je me cassai la jambe sous la pleine lune. Je serrai ma jambe avec un turban et repris chemin jusqu’à ce que je m’assis devant la porte et dis « Je ne sortirai pas cette nuit tant que je n’ai pas la certitude de l’avoir tué ». Ensuite (au petit matin) lorsque le coq chanta, un héraut vint devant le mur et annonça la victime en déclarant « J’annonce la mort d’Abou Rafi’, le marchand du Hijaz. » | |||
Sur ce je revins vers mes compagnons et dis « Sauvons-nous, car Allah a tué Abou Rafi’ » Enfin, mes compagnons et moi nous rendîmes chez Le Prophète et nous lui racontâmes toute l’histoire. Il dit « Allonge ta jambe cassée. » Je l’allongeai et il la frotta, et alors elle se remit comme si je n’avais jamais eu la moindre douleur » }} | |||
{{Quote|{{Bukhari| | {{Quote|{{Bukhari|5|59|372}}|Rapporté par Al-Bara : « Le Messager d’Allah envoya ‘Abdoullah Ibn ‘Atik et ‘Abdoullah Ibn Outba’ avec un groupe d’hommes chez Abou Rafi’ ( pour le tuer). Ils prirent la route jusqu’à ce qu’ils s’approchèrent de son château, au moment où ‘Abdoullah Ibn Atik leur dit » Attendez (ici) ,pendant ce temps je vais y aller et voir » . Abdoullah dit plus tard » J’ai joué un mauvais tour pour entrer dans le château.Par chance, ils ont perdu une de leurs mules et sortirent en portant une torche pour la chercher. Je craignais qu’ils me reconnussent, donc je me couvris la tête et les jambes et fis semblant de faire mes besoins.Le gardien lança l'appel « Quiconque veut entrer, qu’il vienne avant que je ferme la porte » Donc je vins et me cachai dans la cale d’une mule près de la porte du château.Ils prirent leur souper avec Abou Rafi’ et passèrent la nuit à discuter.Puis ils retournèrent à leurs maisons. Lorsque les voix diminuèrent et que ne je détectai plus aucun mouvement, je sortis. J’avais vu où le gardien avait déposé la clé du château ,dans un trou dans le mur.Je la pris et déverrouillai la porte du château, pensant « Si ces gens me remarquent, je me sauverai facilement « .Alors je fermai toutes les portes de leurs maisons de l’extérieur tandis qu’ils étaient à l’intérieur, et je montai vers Abou Rafi’ en empruntant les escaliers. Je vis sa maison dans les ténèbres complètes avec la lumière éteinte, et je ne pouvais pas voir où l’homme était. | ||
Alors je l’appelai « Ô Abou Rafi’ ! » Il répondit « Qui est-ce ? » Je me dirigeai vers la voix et l’attaquai.Il poussa un cri fort mais mon attaque était inutile. Alors je vins vers lui , faisant semblant de l’aider , en disant d’un ton de voix différent « Que se passe-t-il Ô Abou Rafi’ ? » Il dit « N’es-tu pas surpris ?Malheur à ta mère ! Un homme est venu vers moi et m’a frappé avec une épée ! » Alors je le visai encore et le frappai, mais le coup fut encore raté ,alors Abou Rafi’ cria fort et sa femme se réveilla. | |||
Je vins encore et changeai ma voix comme si je venais pour l’aider et je trouvai Abou Rafi’ allongé de tout son corps sur le dos, puis je lui enfonçai l’épée dans le ventre et appuyai dessus jusqu’à ce que j’entendis le bruit d’un os se casser. Ensuite je sortis , plein d’étonnement et pris l’escalier pour descendre , mais j’en tombai et me cassai la jambe.Je me bandai la jambe et je me rendis vers mes compagnons en boitant. | |||
Je leur dis « Allez annoncer une bonne nouvelle au Messager d’Allah , mais je ne quitterai pas cet endroit tant que je n’aurai pas entendu la nouvelle de la mort d’Abou Rafi’ » Lorsque le jour se leva , un héraut funeste traversa les murs et déclara « Je vous informe de la mort d’Abou Rafi’ » Je me levai et repris chemin sans sentir la moindre douleur jusqu’à ce que je rattrapa mes compagnons avant qu’ils aient pu trouver Le Prophète à qui je communiquai la bonne nouvelle »}} | |||
{{Quote|{{Bukhari|4|52|264}}|Rapporté par Al-Bara Ibn Azib : Le Messager d’Allah envoya un groupe parmi les hommes des Ansars pour tuer Abou-Rafi. L’un d’eux pris la route et entra dans la forteresse de leur ennemi. Cet homme dit « Je me cachai dans une étable où étaient leurs animaux .Ils fermèrent les portes de la forteresse.Plus tard ils perdirent un de leurs ânes, alors ils se rendirent à sa recherche.Je les suivis, feignant de le chercher aussi avec eux.Ils trouvèrent l’âne et rentrèrent avec dans leur forteresse.J’en profitai pour entrer également.Ils fermèrent la porte du fort pendant la nuit, et gardèrent leurs clés dans une petite fenêtre où je pouvais les voir. Lorsqu’ils furent tous endormis, je pris les clés et ouvris la porte du fort et vins vers Abou Rafi’ et dis « Ô Abou Rafi’ ».Quand il me répondit, je me dirigeai vers la voix et le frappa.Il cria et je sortis pour revenir, faisant semblant d’être l’un de ses assistants. Je dis « Ô Abou Rafi’ », changeant l’intonation de ma voix.Il me demanda « Que veux-tu ; malheur à ta mère ? » Je lui demandai « Que t’arrive-t-il ? » Il dit « Je ne sais pas, quelqu’un est venu et m’a frappé ».Alors je lui enfonçai mon épée dans le ventre et la poussa fortement jusqu’à ce qu’elle touche ses os.Puis je sortis, complètement hagard et me dirigeai vers une de leurs échelles pour descendre mais je tombai et me foula la jambe. Je me rendis vers mes compagnons et dis « Je ne m’en irai pas tant que je n’entendrai pas les femmes se lamenter » .Ainsi je restai jusqu’à ce que j’entendis les femmes pleurer Abou Rafi’, le marchand du Hijaz.Lorsque je me levai, je ne sentis plus aucune douleur (et nous reprîmes la route) jusqu’à ce que nous vînmes auprès du Prophète et l’informâmes.}} | |||
{{Quote| | {{Quote|Bukhari vol.5 book 59 chapter 15|2=« Le meurtre d’Abou Rafi’, ‘Abdoullah Ibn Abi Al Houqaiq, qui était aussi appelé Salam Ibn Abi Al Houqaiq qui habitait à Khaybar, certains disaient qu’il vivait dans son château sur les terres du Hijaz. Az-Zouri disait « Il (=Abou Rafi’) a été tué après Ka’b Ibn Al-Ashraf « «}} | ||
{{Quote|{{ | {{Quote|{{citation|title=The Life of Muhammad|trans_title=Sirat Rasul Allah|ISBN=0-19-636033-1|year=1955|publisher=Oxford UP|author1=Ibn Ishaq (d. 768)|author2=Ibn Hisham (d. 833)|editor=A. Guillaume|url=https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up|pages=482-484}}<br>{{citation|title=سيرة ابن هشام ت السقا|author1=ابن إسحاق|author2=ابن هشام|url=https://app.turath.io/book/23833|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=273-276}}|Le meurtre de Sallam Ibn Abou’l- Houqaiq : | ||
Lorsque la bataille du fossé et les problèmes des Bani Qourayza prirent fin, le sujet de Sallam Ibn Abou’l Houqayq connu comme Abou Rafi vint à l’ordre du jour en lien avec ceux qui avaient rassemblé les différentes tribus contre le Messager d’Allah.À présent Aous avait tué Ka’b Ibn Al-Ashraf avant les évènements de Ouhoud en raison de son animosité envers le Messager d’Allah et parce qu’il avait monté des gens contre lui, en conséquence Khazraj demanda et reçut la permission du Messager d’Allah de tuer Sallam qui se trouvait à Khaybar. | |||
Muhammad Ibn Mouslim Ibn Shihab Al-Zouhri ( de Abdoullah Ibn Ka’b Ibn Malik) me dit : Une des choses que Dieu a fait pour son Messager était que ces deux tribus des Ansars, des Aous et de Khazraj, se complétaient l’une l’autre comme deux étalons :Si les Aous faisaient quoi que ce soit en faveur du Messager d’Allah , les Khazrak diraient « Ils n’auront pas le dessus sur nous aux yeux du Messager d’Allah et en Islam » et ils ne trouveraient pas le repos jusqu’à ce qu’ils aient accompli quelque chose de similaire.Si les Khazraj faisaient quoi que ce soit , les Aous disaient la même chose. | |||
Lorsque les Aous tuèrent Ka’b en raison de son inimitié envers le Messager d’Allah : Les Khazraj utilisaient ces termes et se demandaient quel homme était aussi hostile envers le Messager d’Allah que Ka’b. Et ils se rappelaient Sallam qui était à Khaybar et demandaient et obtenaient la permission du Messager d’Allah de le tuer. | |||
Cinq hommes parmi les Bani Salima des Khazraj vinrent vers lui : ‘Abdoullah Ibn ‘Atik ; Mas’oud Ibn Sinan ; ‘Abdoullah Ibn Ounays ; Abou Qatada Al-Harith Ibn Rib’i ; et Khouza’i Ibn Aswad , ainsi qu’un allié d’Aslam.Alors qu’ils prirent le départ , le Messager d’Allah désigna ‘Abdoullah Ibn ‘Atik comme leur chef, et il leur interdit de tuer les femmes ou les enfants.Lorsqu’ils arrivèrent à Khaybar ils se rendirent de nuit à la maison de Sallam , en ayant pris soin de fermer chaque porte des chambres des personnes parmi les résidents. | |||
À présent il se trouvait dans une chambre supérieure accessible par une échelle.Ils montèrent à l’échelle jusqu’à ce qu’ils atteignirent la porte et demandèrent la permission d’entrer.Sa femme sortit et demanda qui ils étaient et ils lui dirent qu’ils étaient des arabes en quête de fournitures.Elle leur répondit que l’homme qu’ils cherchaient était ici et qu’ils pouvaient entrer.Lorsqu’ils entrèrent ils verrouillèrent la porte de la chambre sur elle et eux-mêmes craignant moins que quelque chose dusse venir entre eux et lui.Sa femme poussa un hurlement et l’avertit de leur présence, si bien qu’ils coururent vers lui avec leurs épées tandis qu’il était sur son lit. La seule chose qui les guidait dans les ténèbres était sa blancheur comme une couverture égyptienne. Lorsque sa femme hurla l’un de nous pointa sa lame vers elle ; alors il se rappela l’interdiction du Messager d’Allah de tuer les femmes et rengaina son épée : autrement ils en auraient fini avec elle cette nuit.Lorsqu’ils l’eurent frappé avec leurs épées ‘Abdoullah Ibn Ounays poussa son épée dans son ventre jusqu’à ce qu’elle le traverse complètement, tandis qu’il disait « ça suffit, ça suffit ». | |||
Ils sortirent .Dès lors ‘Abdoullah Ibn ‘Atik avait une mauvaise vue, et tomba de l’échelle puis se tordit le bras gravement, et nous dûmes le porter jusqu’à un cours d’eau où ils se cachèrent.Les gens allumèrent des lampes et allèrent à leur recherche dans toutes les directions jusqu’à désespérer de les trouver, ils retournèrent vers leur maître et se rassemblèrent autour de lui pendant qu’il rendait l’âme. | |||
Ils se demandèrent comment ils pouvaient savoir si l’ennemi de Dieu était mort et l’un d’eux se porta volontaire pour y aller et vérifier : donc il y alla et se mélangea avec les gens. | |||
Il leur dit « J’ai trouvé sa femme et des Juifs rassemblés autour de lui.Elle avait une lampe dans la main et le dévisageait en disant « Par Dieu je suis sûre d’avoir entendu la voix d’Abdullah Ibn ‘Atik. Puis je me dis que j’avais du me tromper et pensai « Comment Ibn ‘Atik peut être dans cette contrée ? » Puis elle se tourna vers lui, regarda son visage et dit « Par le Dieu des Juifs il est mort ! » Je n’avais jamais entendu de mots plus doux que ceux-ci. | |||
Puis il vint vers eux et les informa , et ils portèrent leur compagnon et l’emmenèrent chez le Messager d’Allah et lui dirent qu’ils avaient tué l’ennemi de Dieu.Ils se disputèrent devant lui à propos de qui parmi eux l’avait tué, chacun s’attribuant le mérite.Le Messager demanda à voir leurs épées , il les observa et dit « C’est l’épée d’Abdoullah Ibn Ounays qui l’a tué ; je peux voir des traces de chair dessus » | |||
Hassan Ibn Thabit mentionne le meurtre de Ka’n et Sallam disant : | |||
Seigneur, quelle équipe courageuse tu as rencontrée, | |||
Ô Ibnou’l-Houqayq et Ibnou’l-Ashraf ! | |||
Ils vinrent à toi avec des épées tranchantes, | |||
Vifs comme des lions dans leurs fourreaux enchevêtrés, | |||
Jusqu’à ce qu’ils vinrent à toi dans ta demeure, | |||
Et t’ont fait goûté à la mort avec leur épées funestes, | |||
Cherchant la victoire de la religion de leur prophète | |||
Quelconque en soit le prix. | |||
}} | |||
{{Quote|{{citation|title=The | {{Quote|{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VII|ISBN=0-88706-344-6|year=1987|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor1=W. Montgomery Watt|editor2=M. V. McDonald|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n1805/mode/2up|pages=99-100}}<br>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|pages=493-495}}|Le meurtre d’Abou Rafi Le Juif : | ||
: | |||
{{Quote|{{Tabari|7|p. 97}}{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VII|ISBN=0-88706-344-6|year=1987|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor1=W. Montgomery Watt|editor2=M. V. McDonald|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n1805/mode/2up|page=97}}<br>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=491}}<br>See Also Ishaq 368| | Abou Ja’far ( At-Tabari) dit : Cette année , il est annoncé que le meurtre d’Abou Rafi’ eut lieu.La raison de ce meurtre était qu’il avait pris le parti de Ka’b Al-Ashraf contre le Messager de Dieu.Le Messager de Dieu a dit d’envoyer ‘Abd Allah Ibn ‘Atik contre lui en plein milieu du mois de Joumada Al-Akhirah ( qui commençait le 19 Novembre 624). | ||
Selon Haroun Ibn Ishaq Al-Hamdani—Mous’ab Ibn Miqdam—Isra’il—Abou Ishaq—Al Bard’ : Le Messager de Dieu envoya certains des Ansars sous le commandement d’Abd Allah Ibn Ouqbah ou ‘Abd Allah Ibn ‘Atik contre Abou Rafi’ le Juif qui était dans le Hijaz.Abou Rafi’ avait l’habitude d’insulter et de faire du tort au Messager de Dieu.Il vivait dans sa forteresse du Hijaz. Lorsque la fête des musulmans touchait à sa fin, comme le soleil se couchait et que les gens récupéraient leurs troupeaux, ‘Abd Allah Ibn ‘Ouqbah ou ‘Abd Allah Ibn ‘Atik dit aux autres « Restez où vous êtes, et je vais aller amadouer le garde , en espérant qu’il me laisse entrer » Il réussit à pénétrer les lieux et , lorsqu’il était près de la porte, il s’enveloppa dans son manteau tandis qu’il se rassurait.Les autres personnes étaient entrées et le gardien l’appela « Toi là , si tu veux entrer, alors entre , car je vais fermer la porte » « J’entrai « il dit « et je me cachai dans l’enclos d’un âne » | |||
Lorsque tout le monde fut à l’intérieur, l’homme ferma la porte et accrocha les clés sur un piquet en bois.J’allai vers les clés, les pris et ouvris la porte.Abou Rafi’ se tenait en compagnie de ses hôtes en plein souper, et lorsque ses invités quittèrent les lieux je m’approchai de lui.À chaque fois que j’ouvrais une porte , je la refermais derrière moi de l’intérieur, me disant intérieurement « s’ils s’aperçoivent de ma présence, ils ne pourront pas m’atteindre avant que je le tue » Lorsque je fus près de lui, il était dans une pièce sombre avec sa famille.Comme je ne savais pas où il était exactement dans la pièce, je dis « Abou Rafi’ ! » et il répondit « Qui est là ? » je me précipitai vers le son et lui donnai un coup avec mon épaule, mais j’étais dans un état de confusion et je ne touchai rien.Il poussa un cri et je quittai la pièce mais restai à portée de main. Alors je revins et dis « Quel était ce bruit Abou Rafi’ ? » « Mince » dit-il « il y a un homme dans la maison qui m’a frappé avec son épée » alors je le frappai et l’assaillis à plusieurs reprises mais je ne pus pas le tuer, donc je lui enfonçai le bout de mon épée dans l’estomac jusqu’à ce qu’il sortit par son dos.À cet instant , je savais que je l’avais tué, et je rouvris les portes une par une jusqu’à atteindre un escalier.Pensant que j’avais atteint le sol , je posai mon pied mais je tombai et me cassai la jambe à la lueur de la pleine lune.Je bandai ma jambe avec un turban et repris mon chemin.Finalement, me retrouvant assis devant la porte, je me dis « Par Dieu, je ne partirai pas cette nuit tant que je saurais pas si je l’ai tué ou pas »Alors le coq chanta , et le héraut annonçant sa mort se leva au dessus du mur et dit « J’annonce la mort d’Abou Rafi’ , le bienfaiteur des gens du Hijaz » J’allai chez mes compagnons et dis « Délivrance ! Dieu a tué Abou Rafi’ » Puis je me rendis chez Le Prophète et lui communiqua la nouvelle, et il dit « Étends ta jambe ! » Lorsque je l’étendis, il la caressa , et c’était comme si je n’avais jamais eu aucune douleur » | |||
Abou Ja’far (At-Tabari) dit : Concernant Al-Waqidi, il affirme que cette expédition envoyée par le Messager de Dieu contre Abou Rafi’ Sallam Ibn Al Houqayd avait été effectuée au cours de la quatrième année de l’Hégire pendant le mois de Dhoul-Hijjah ( qui commence le 4 May 626) et ceux qui s’y rendirent et le tuèrent étaient Abou Qatada , ‘Abd Allah Ibn ‘Atik, Mas’oud Ibn Sinan, Al-Aswad Ibn Khouza’i et ‘Abd Allah Ibn Ounays. | |||
Selon Ibn Houmayd—Salamah—Ibn Ishaq : Sallam Ibn Abi Al-Houqayq , qui était Abou Rafi’ était l’un de ceux qui avaient rassemblé les coalisés contre le Messager de Dieu. | |||
Al-Aws avait tué Ka’b Ibn Al-Ashraf avant la bataille de Ouhoud en raison de son inimitié envers le Messager de Dieu et pour avoir monté les gens contre ce dernier, ainsi Al-Khazraj demanda la permission au Messager de Dieu de tuer Sallam Ibn Abi Al-Houqayq, qui se trouvait à Khaybar et le Messager de Dieu approuva. | |||
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{{Quote|{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VII|ISBN=0-88706-344-6|year=1987|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor1=W. Montgomery Watt|editor2=M. V. McDonald|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n1805/mode/2up|pages=102-103}}<br>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|pages=496-497}}|Lorsque sa femme cria que nous étions ici, l’un d’eux allait lever son épée sur elle ; alors nous nous sommes rappelés l’interdiction du Prophète et il rangea son épée. | |||
<nowiki>Sans quoi , il l’aura découpée au cours de la nuit. » Assez !Assez ! »Nous sortîmes immédiatement.’Abd Allah Ibn ‘Atik avait une mauvaise vue et il tomba dans l’allée des escaliers, se foulant gravement la jambe.Nous l’aidâmes à se lever, l’emmenâmes à une de leurs sources d’eau et y entrâmes.Ils(=nos poursuivants) allumèrent des torches et nous cherchèrent dans chaque coin et recoin , mais à la fin ils abandonnèrent tout espoir de nous trouver et revinrent chez leur maître, se rassemblant autour de lui alors qu’il gisait allongé en train de mourir.Nous nous dîmes » Comment allons nous savoir que l’ennemi de Dieu est mort ? » L’un de nous dît « Je vais aller vérifier pour vous » Il partit et se mélangea à la foule.Il dît plus tard « Je l’ai trouvé avec des gens parmi les Juifs , et avec sa femme, qui tenait une lampe dans sa main et le regardait .Alors elle s’adressa à eux « Par Dieu j’ai reconnu la voix d’Ibn ‘Atik , mais je pense que je me suis trompée et je me suis dit « Comment Ibn ‘Atik peut être sur ces terres ? » Puis elle se tourna vers lui en le regardant et dît « Par le Dieu des Juifs, il est mort »Je n’avais jamais entendu de mots plus satisfaisants, dît notre compagnon.</nowiki> | |||
« Il revint vers nous et nous mis au courant de l’évènement.Nous portâmes notre compagnon blessé, allâmes chez le Messager de Dieu et lui dîmes que nous avions tué l’ennemi de Dieu.Nous étions en désaccord en sa présence à propos du meurtre d’Ibn Abi Al-Houqayq, chacun de nous revendiquant de l’avoir fait.Le Messager de Dieu dît alors « Apportez vos épées « et quand nous lui apportâmes il les regarda et dît « Cette épée d’Abd Allah Ibn Ounays l’a tué.Je peux voir les marques laissées par les os dessus. » | |||
|See Also Ishaq:483}} | |||
===L'assassinat de Ka’b bin Ashraf=== | |||
{{Quote|{{Bukhari|3|45|687}}|Jabir Ibn ‘Abdoullah dit : Le Messager d’Allah ( la paix et la bénédiction d’Allah sur lui) a dit « Qui tuera Ka’b Ibn Al-Ashraf car il a offensé Allah et son Messager ? » Muhammad Ibn Maslama (se leva et) dit « Je le tuerai ».Ainsi Muhammad Ibn Maslama alla vers Ka’b et dit « Je veux un prêt d’un ou deux wasqs de graines »( le wasq est unité de mesure du poids ; 1 wasq est égal à 60 sa’.Selon les hanafites , c’est équivalent à 195.69 kg ou 201.72 litres, tandis que d’autres juristes considèrent qu’il est équivalent à 130.32 kg ou 164.88 litres.Le sa’ est la quantité mesurée par quatre fois la contenance des deux mains, d’environ 2.10 livres de la nourriture la plus généralement en usage dans la région où l’on réside, telle que le blé, l’orge, les dattes, le riz , le raisin sec, le fromage etc…).Ka’b dît « Donne moi en garantie tes femmes » Muhammad Ibn Maslama dît « Comment pouvons-nous donner nos femmes en garantie, alors que tu es le plus beau des hommes parmi les Arabes ? » Il dît « Alors donne moi tes fils en garantie ».Muhammad dît « Comment pouvons-nous donner nos fils en garantie , vu que les gens vont les exploiter car ils ont été donnés en garantie pour un ou deux wasqs de graines ?C’est une honte pour nous.Mais nous te donnerons nos armes en garantie »Alors Muhammad Ibn Maslama lui fît la promesse qu’il irait vers lui la prochaine fois.Ils (Muhammad Ibn Maslama et ses compagnons) vinrent à lui comme promis et l’assassinèrent.Ensuite ils se rendirent chez Le Prophète ( la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui ) et l’en informèrent.}} | |||
{{Quote|{{Bukhari|4|52|270}}|Jabir Ibn ‘Abdoullah a dit : Le Prophète dît « Qui est prêt à tuer Ka’b ibn Al-Ashraf , celui qui a offensé Allah et Son Messager ? » Muhammad Ibn Maslama dît « Ô Messager d’Allah !! Souhaites-tu que je le tue ? » Il acquiesça. Alors Muhammad Ibn Maslama se rendit chez lui (c’est-à-dire Ka’b) et dît « Cette personne (c’est-à-dire Le Prophète) nous a confié une mission et nous a demandé l’aumône. » Ka’b répondît « Par Allah, vous en aurez marre de lui » Muhammad lui répondît « Nous l’avons suivi, donc nous n’aimons pas l’abandonner jusqu’à ce que voyions le terme de cette affaire » Muhammad Ibn Maslama continua à parler de cette façon jusqu’à ce qu’il eut la possibilité de le tuer. }} | |||
{{Quote|{{Bukhari|4|52|271}}|Jabir a dit : Le Prophète a dit « Qui est prêt à tuer Ka’b Ibn Ashraf( c’est-à-dire un Juif) » Muhammad Ibn Maslama répondît « Aimerais-tu que je le tue ? » Le Prophète acquiesça.Muhammad ibn Maslama dît « Alors autorise moi à dire ce que je veux » Le Prophète répliqua « Je t’autorise ». | |||
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{{Quote|{{Bukhari|5|59|369}}|Jabir Ibn Abdoullah dit : Le Messager d’Allah a dit « Qui est volontaire pour tuer Ka’b Ibn Al-Ashraf , qui a insulté Allah et son Messager ? »Sur ce Muhammad Ibn Maslama se leva en disant « Ô Messager d’Allah ! Voudrais-tu que je le tue ? » Le Prophète dît « Oui » Muhammad ibn Maslama dît « Alors autorise moi à dire une (fausse) chose ( c’est-à-dire pour tromper Ka’b).Le Prophète dît , « Tu peux le dire » Alors Muhammad Ibn Maslama se rendit chez Ka’b et dît « Cet homme (c’est-à-dire Muhammad) nous demande une Sadaqa (c’est-à-dire la Zakat ) , et il nous a causé des problèmes, et je suis venu pour t’emprunter quelque chose ».Sur ce Ka’b dît « Par Allah, tu en auras marre de lui !! » Muhammad Ibn Maslama dît » Maintenant que nous l’avons suivi , nous ne voulons pas le quitter à moins et jusqu’à ce que nous voyons comment sera sa fin.Maintenant nous voulons que tu nous prêtes une ou deux portions de viande de chameau ». (Il existe certaines différences entre les rapporteurs du récit concernant un ou deux portions de viande de chameau) Ka’b dît « Oui (je vous les prêterai) mais vous devriez me donner quelque chose en garantie. » Muhammad Ibn Maslama et ses compagnons dirent « Que veux-tu ? » Ka’b répondit « Donnez moi vos femmes en garantie » Ils dirent « Comment pouvons-nous te donner nos femmes en garantie alors que tu le plus bel homme parmi les Arabes ? » Ka’b dît « Alors donnez moi vos fils en garantie » , ils dirent « Comment pouvons-nous te donner nos fils en garantie ?Plus tard les gens les exploiteront en disant qu’untel et untel a été donné en garantie contre un morceau de viande de chameau.Cela nous causerait un grand tort, mais nous allons te donner nos armes » Muhammad Ibn Maslama et ses compagnons promirent à Ka’b que Muhammad reviendrait vers lui.Il revint chez Ka’b au cours de la nuit avec le frère adoptif de Ka’b, Abou Na’ila. Ka’b les invita dans sa forteresse , et il alla les accueillir.Sa femme lui demanda « Où vas-tu par cette heure de la nuit ? » Ka’b répondit « Muhammad Ibn Maslama et son frère adoptif viennent d’arriver » Sa femme dît « J’entends une voix comme s’il était accompagné de sang prêt à couler.Ka’b dît « Il s’agit uniquement de mon frère Muhammad Ibn Maslama et mon frère adoptif Abou Na’ila. Un homme généreux se doit de répondre à un appel la nuit même s’il s’agit d’une invitation à être tué ».Muhammad Ibn Maslama vint avec deux hommes.(Certains rapporteurs du récit mentionnent les personnes comme étant ‘Abou Ibn Jadr Al Harith Ibn Aous et Abbad Ibn Bishr).Alors Muhammad Ibn Maslama vint accompagné de deux hommes , et leur donna l’ordre suivant « Lorsque Ka’b viendra, je lui toucherai et lui sentirai les cheveux , et lorsque vous verrez que j’aurai saisi sa tête, emparez-vous de lui.Je vous laisserai sentir sa tête. » Ka’b Ibn Al-Ashraf vint vers eux , emmitouflé dans ses vêtements et diffusant du parfum.Muhammad Ibn Maslama dît « Je n’ai jamais senti meilleure fragrance que celle-ci.Ka’b répondit « J’ai les meilleurs femmes Arabes qui savent comment utiliser le parfum de haute qualité » Muhammad Ibn Maslama demanda à Ka’b « M’autoriseras-tu à sentir tes cheveux ? « Ka’b dît « Oui ».Muhammad les sentit et les fit sentir à ses compagnons également.Alors il demanda encore à Ka’b « Me laisseras-tu (sentir ta tête) ? » Ka’b dît « Oui » .Alors Muhammad le saisît fortement, et dît (à ses compagnons) « Saisissez-le ! » Ainsi ils le tuèrent et retournèrent chez Le Prophète et l’en informèrent. (Abou Rafi’) fut tué après Ka’b Ibn Al-Ashraf »}} | |||
{{Quote|{{Muslim|19|4436}}|Il a été raconté, sous l’autorité de Jabir que le Messager d’Allah (la paix et la bénédiction soient sur lui ) a dit : « Qui tuera Ka’b Ibn Ashraf ? Il a dit du mal d’Allah l’Exalté, et de son Messager ».Muhammad Ibn Maslama dît « Messager d’Allah , souhaites-tu que je le tue ? » Il dît « Oui » Il dît »Permets moi de prononcer des mots qui me plaisent « Il dît « Dis ce que tu veux » Ainsi Muhammad Ibn Maslama se rendit chez Ka’b et lui parla, faisant allusion à leur ancienne amitié et dît « Cet homme (en faisant allusion au Prophète) a décidé de récolter des aumônes chez nous et nous a fait supporter une dure épreuve.Lorsqu’il entendit cela , Ka’b dît « Par Allah vous rencontrerez encore plus de problèmes chez lui ».Muhammad Ibn Maslama dît « Sans aucun doute , nous sommes devenus ses partisans et nous ne voulons pas l’abandonner jusqu’à ce que nous voyions quelle tournure son cas prendra.Je souhaite que vous m’accordiez un prêt. » Il dît « Que donnerez vous en garantie ? » Il dît « Que veux-tu ? » Il répondit « Donnez moi vos femmes » Il lui répondit « Tu es le plus beau des Arabes ; allons-nous vraiment te donner nos femmes en garantie ? » Il dît « Donnez moi vos enfants en garantie « Il dît « L’un de nos fils pourrait abuser de nous en justifiant que nous avons été donné en garantie pour deux wasqs de dattes, mais nous pouvons donner nos armes en garantie. » Il dît : « Très bien « Ensuite Muhammad Ibn Maslama promît qu’il irait le voir avec Harith, Abou ‘Abd Ibn Jabr and Abbad Ibn Bishr. Puis ils vinrent et l’appelèrent pendant la nuit.Il vint les voir. Soufyan dît que tous les rapporteurs du récit sauf ‘Amr ont déclaré que sa femme a dit « J’entends une voix qui semble comme la voix d’un meurtrier »Il dît « C’est seulement Muhammad Ibn Maslama et son frère adoptif, Abou Na’ila. | |||
Lorsqu’un gentilhomme est appelé au cours de la nuit, même si c’est pour être transpercé avec une lance, il se doit de répondre à l’appel. | |||
Muhammad dît à ses compagnons » Lorsqu’il se baissera , je passerai mes mains en direction de sa tête et quand je le saisirai subitement , vous devrez exécuter votre devoir ».Donc lorsqu‘il s’abaissa et que l’autre tint son manteau sous son bras, ils lui dirent « Nous sentons une très belle odeur émanant de toi » Il dît « Oui, j’ai avec moi une maîtresse qui est la plus aguerrie en fragrance parmi les femmes d’Arabie » Il dît « Permets moi de sentir( l’odeur de ses cheveux ) » Il dît « Oui vous pouvez sentir » .Alors il l’attrapa et sentit ses cheveux. Ensuite il dît « Permets moi de le sentir à nouveau » Puis il saisit subitement sa tête et dît à ses compagnons « Faites votre travail » et ils le tuèrent. }} | |||
{{Quote|{{citation|title=The Life of Muhammad|trans_title=Sirat Rasul Allah|ISBN=0-19-636033-1|year=1955|publisher=Oxford UP|author1=Ibn Ishaq (d. 768)|author2=Ibn Hisham (d. 833)|editor=A. Guillaume|url=https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up|pages=368-369}}<br>{{citation|title=سيرة ابن هشام ت السقا|author1=ابن إسحاق|author2=ابن هشام|url=https://app.turath.io/book/23833|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|pages=57-58}}|Ka’b Ibn Malik a dit : | |||
Ils ont laissé Ka’b prostré là, | |||
(Après sa chute Al-Nadir a été transporté) | |||
Épée en main nous l’avons découpé | |||
Sur ordre de Muhammad lorsqu’il envoya secrètement la nuit, | |||
Le frère de Ka’b aller chez Ka’b. | |||
Il le séduisit et l’abattit par tromperie | |||
Mahmoud était digne de confiance, chauve. | |||
Hassan Ibn Thabit, mentionnant le meurtre de Ka’b et de Sallam Ibn Abou’l Houqayq dît : | |||
Quelle belle équipe tu rencontras Ô Ibnou’l Houqayq, | |||
Et toi aussi Ibnou’l-Ashraf, | |||
Voyageant de nuit avec leur épées | |||
Chauves comme des lions dans leur antre de la jungle | |||
Jusqu’à ce qu’ils vinrent chez toi dans tes quartiers | |||
Et te firent goûter la mort avec leurs épées funestes | |||
Cherchant la victoire pour la religion de leur prophète | |||
Considérant leurs vies et richesse comme négligeables. | |||
}} | |||
{{Quote|{{Tabari|7|p. 97}}{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VII|ISBN=0-88706-344-6|year=1987|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor1=W. Montgomery Watt|editor2=M. V. McDonald|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n1805/mode/2up|page=97}}<br>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=491}}<br>See Also Ishaq 368|Nous l’avons soulevé [ Ka’b , ayant été tué ] et l’avons emporté chez le Messager de Dieu à la tombée de la nuit.Il était en train de prier , alors nous l’avons salué et il vint nous voir.Nous lui dîmes que l’ennemi de Dieu avait été tué, il cracha sur la blessure de notre compagnon et nous retournâmes auprès de nos familles respectives.Le matin suivant , les Juifs étaient effrayés suite à notre attaque de l’ennemi de Dieu et il n’y avait pas un seul Juif là bas qui ne craignait pas pour sa vie. | |||
}} | |||
{{Quote|{{citation|title=The Life of Muhammad|trans_title=Sirat Rasul Allah|ISBN=0-19-636033-1|year=1955|publisher=Oxford UP|author1=Ibn Ishaq (d. 768)|author2=Ibn Hisham (d. 833)|editor=A. Guillaume|url=https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up|pages=364-368}}<br>{{citation|title=سيرة ابن هشام ت السقا|author1=ابن إسحاق|author2=ابن هشام|url=https://app.turath.io/book/23833|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|pages=51-56}}|The Killing of Ka'b b. al-Ashraf:<br> | {{Quote|{{citation|title=The Life of Muhammad|trans_title=Sirat Rasul Allah|ISBN=0-19-636033-1|year=1955|publisher=Oxford UP|author1=Ibn Ishaq (d. 768)|author2=Ibn Hisham (d. 833)|editor=A. Guillaume|url=https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up|pages=364-368}}<br>{{citation|title=سيرة ابن هشام ت السقا|author1=ابن إسحاق|author2=ابن هشام|url=https://app.turath.io/book/23833|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|pages=51-56}}|The Killing of Ka'b b. al-Ashraf:<br> |
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