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{{Quote|{{Bukhari|5|58|234}}|Rapporté par Aicha : Le Prophète (ﷺ) s'est fiancé avec moi quand j'étais une fillette (de six ans). Nous avons été à Médine et sommes restés chez les Banu al-Harith ibn Khazraj. Ensuite, je suis tombée malade et mes cheveux sont tombés. Plus tard, mes cheveux ont (de nouveau) poussé et ma mère, Um Ruman, est venue me voir alors que je jouais à la balançoire avec certaines de mes amies. Elle m'a appelée, et je suis allée vers elle, ne sachant pas ce qu'elle me voulait. Elle m'a attrapée par la main et m’a laissée debout devant la porte de la maison. J'étais alors essoufflée, et quand ma respiration est revenue à la normale, elle a pris de l'eau et m'a frottée le visage et la tête. Elle m'a emmenée ensuite dans la maison. Là, dans la maison, j’ai vu des femmes parmi les Ansars qui ont dit, "Meilleurs vœux, la bénédiction d'Allah et bonne chance." Puis, elle m’a confiée à elles qui m’ont préparée (pour le mariage). De façon inattendue, l'Apôtre d'Allah est venu vers moi dans la matinée et ma mère m’a remise à lui, et à ce moment-là, je n’étais qu’une fillette de neuf ans. | {{Quote|{{Bukhari|5|58|234}}|Rapporté par Aicha : Le Prophète (ﷺ) s'est fiancé avec moi quand j'étais une fillette (de six ans). Nous avons été à Médine et sommes restés chez les Banu al-Harith ibn Khazraj. Ensuite, je suis tombée malade et mes cheveux sont tombés. Plus tard, mes cheveux ont (de nouveau) poussé et ma mère, Um Ruman, est venue me voir alors que je jouais à la balançoire avec certaines de mes amies. Elle m'a appelée, et je suis allée vers elle, ne sachant pas ce qu'elle me voulait. Elle m'a attrapée par la main et m’a laissée debout devant la porte de la maison. J'étais alors essoufflée, et quand ma respiration est revenue à la normale, elle a pris de l'eau et m'a frottée le visage et la tête. Elle m'a emmenée ensuite dans la maison. Là, dans la maison, j’ai vu des femmes parmi les Ansars qui ont dit, "Meilleurs vœux, la bénédiction d'Allah et bonne chance." Puis, elle m’a confiée à elles qui m’ont préparée (pour le mariage). De façon inattendue, l'Apôtre d'Allah est venu vers moi dans la matinée et ma mère m’a remise à lui, et à ce moment-là, je n’étais qu’une fillette de neuf ans. | ||
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{{Quote|{{Bukhari|8|73|151}}|Aicha a rapporté : J'avais l'habitude de jouer avec les poupées en présence du Prophète, et mes amies jouaient aussi avec moi. Quand l'Apôtre d'Allah se permettait d’entrer (le lieu où je vivais), elles avaient l'habitude de se cacher, mais le Prophète les appelait pour qu'elles se joignent et jouent avec moi. (Jouer avec des poupées et des représentations similaires est interdit, mais cela était autorisé pour Aicha à cette époque, puisque c’était une petite fille qui n’avait pas encore atteint l'âge de la puberté). (voir aussi Fath'ul Bâri page 143, Vol.13)}}Le neveu d’Aicha, Urwa ibn Al-Zubayr (mort en 94 après l’hégire) aurait écrit un certain nombre de lettres historiographiques à la fin de la cour Omeyyades que les historiens modernes, tels que le professeur Sean Anthony, considèrent comme une source importante sur les débuts de l’histoire islamique. Dans l’une d’elles, Urwa parle du mariage de sa tante :{{Quote|Lettre de 'Urwa enregistrée dans le volume 9 des chroniques d'al-Tabari, citée dans ''Muhammad and the Empires of Faith'' de Sean Anthony<ref>Sean Anthony, Muhammad and the Empires of Faith: The making of the Prophet of Islam, Oakland CA: | {{Quote|{{Bukhari|8|73|151}}|Aicha a rapporté : J'avais l'habitude de jouer avec les poupées en présence du Prophète, et mes amies jouaient aussi avec moi. Quand l'Apôtre d'Allah se permettait d’entrer (le lieu où je vivais), elles avaient l'habitude de se cacher, mais le Prophète les appelait pour qu'elles se joignent et jouent avec moi. (Jouer avec des poupées et des représentations similaires est interdit, mais cela était autorisé pour Aicha à cette époque, puisque c’était une petite fille qui n’avait pas encore atteint l'âge de la puberté). (voir aussi Fath'ul Bâri page 143, Vol.13)}}Le neveu d’Aicha, Urwa ibn Al-Zubayr (mort en 94 après l’hégire) aurait écrit un certain nombre de lettres historiographiques à la fin de la cour Omeyyades que les historiens modernes, tels que le professeur Sean Anthony, considèrent comme une source importante sur les débuts de l’histoire islamique. Dans l’une d’elles, Urwa parle du mariage de sa tante :{{Quote|Lettre de 'Urwa enregistrée dans le volume 9 des chroniques d'al-Tabari, citée dans ''Muhammad and the Empires of Faith'' de Sean Anthony<ref>Sean Anthony, Muhammad and the Empires of Faith: The making of the Prophet of Islam, Oakland CA: Université de Californie, 2020, pp. 114-15</ref>|§1.ʿAlī ibn Naṣr nous a rapporté, en disant : ʿAbd al-Ṣamad ibn ʿAbd al-Wārith nous a rapporté, et ʿAbd al-Wārith ibn ʿabd al-Ṣamad m’a également rapporté, en disant : mon père m’a rapporté, en disant : Abān al-ʿAṭṭār nous a rapporté, en disant : Hishām ibn ʿUrwah nous a rapporté de ʿUrwah qu’il a écrit à ʿAbd al-Malik ibn Marwān :<br> | ||
§2. Tu m’as écrit au sujet de Khadījah bint Khuwaylid et tu m’as demandé : "Quand est-elle décédée ?" Elle est décédée environ trois ans avant le départ du Messager de Dieu de la Mecque. Il a épousé Aicha une fois Khadījah décédée. Le Messager de Dieu a vu Aicha deux fois [avant cela] et on lui a dit : "Elle sera ta femme." Ce jour-là, Aicha avait six ans. Puis, le Messager de Dieu a consommé son mariage avec Aicha après être allé à Médine, et le jour où il a consommé son mariage avec elle, elle avait neuf ans. | §2. Tu m’as écrit au sujet de Khadījah bint Khuwaylid et tu m’as demandé : "Quand est-elle décédée ?" Elle est décédée environ trois ans avant le départ du Messager de Dieu de la Mecque. Il a épousé Aicha une fois Khadījah décédée. Le Messager de Dieu a vu Aicha deux fois [avant cela] et on lui a dit : "Elle sera ta femme." Ce jour-là, Aicha avait six ans. Puis, le Messager de Dieu a consommé son mariage avec Aicha après être allé à Médine, et le jour où il a consommé son mariage avec elle, elle avait neuf ans. | ||
}}Le récit sur l'âge du mariage a aussi été incorporé dans les traditions circulant à Koufa concernant les vertus d'Aicha :{{Quote|{{Tabari|7|pp. 6-7}}|Selon Abd al-Hamid b. Bayan al-Sukkari - Muhammad b. Yazid - Ismai'il (c’est-à-dire Ibn Abi Khalid) - Abd al-Rahman b. Abi al- Dahhak – un homme de Quraysh - Abd al-Rahman b. Muhammad : "Abd Allah b. Safwan est venu avec une autre personne vers Aicha et Aicha a dit (à ce dernier), "Ô untel, as-tu entendu ce que Hafsah a dit ?" Il a dit : "Oui, ô Mère des Croyants." Abd Allah b. Safwan lui a demandé, "Qu'est-ce que cela ?" Elle a répondu, "Il y a neuf particularités en moi qui n'ont été chez aucune femme, à l'exception de ce que Dieu a accordé à Maryam bt. Imran. Par Dieu, je ne dis pas cela pour me glorifier au-dessus de mes compagnons." "Quelles sont-elles ?" demanda-t-il. Elle répondit, l’ange a descendu une image de moi-même ; '''le Messager de Dieu m’a épousée quand j’avais sept ans ; mon mariage a été consommé quand j’en avais neuf ; il m’a épousée quand j’étais vierge''', pas d’autre homme ne m’a partagée avec lui ; l’inspiration lui est venue lorsque lui et moi étions dans une seule couverture ; j’étais l’une des personnes les plus chères pour lui, un verset du Coran a été révélé à mon sujet lorsque la communauté fut presque détruite ; j’ai vu Gabriel quand aucune de ses autres femmes ne l'a vu ; et il a été emmené (c'est-à-dire mort) dans sa maison alors qu'il n'y avait personne avec lui si ce n’est l'ange et moi-même."<br> | }}Le récit sur l'âge du mariage a aussi été incorporé dans les traditions circulant à Koufa concernant les vertus d'Aicha :{{Quote|{{Tabari|7|pp. 6-7}}|Selon Abd al-Hamid b. Bayan al-Sukkari - Muhammad b. Yazid - Ismai'il (c’est-à-dire Ibn Abi Khalid) - Abd al-Rahman b. Abi al- Dahhak – un homme de Quraysh - Abd al-Rahman b. Muhammad : "Abd Allah b. Safwan est venu avec une autre personne vers Aicha et Aicha a dit (à ce dernier), "Ô untel, as-tu entendu ce que Hafsah a dit ?" Il a dit : "Oui, ô Mère des Croyants." Abd Allah b. Safwan lui a demandé, "Qu'est-ce que cela ?" Elle a répondu, "Il y a neuf particularités en moi qui n'ont été chez aucune femme, à l'exception de ce que Dieu a accordé à Maryam bt. Imran. Par Dieu, je ne dis pas cela pour me glorifier au-dessus de mes compagnons." "Quelles sont-elles ?" demanda-t-il. Elle répondit, l’ange a descendu une image de moi-même ; '''le Messager de Dieu m’a épousée quand j’avais sept ans ; mon mariage a été consommé quand j’en avais neuf ; il m’a épousée quand j’étais vierge''', pas d’autre homme ne m’a partagée avec lui ; l’inspiration lui est venue lorsque lui et moi étions dans une seule couverture ; j’étais l’une des personnes les plus chères pour lui, un verset du Coran a été révélé à mon sujet lorsque la communauté fut presque détruite ; j’ai vu Gabriel quand aucune de ses autres femmes ne l'a vu ; et il a été emmené (c'est-à-dire mort) dans sa maison alors qu'il n'y avait personne avec lui si ce n’est l'ange et moi-même."<br> | ||
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Little a alors analysé plus en profondeur ses matns reconstitués pour ces liens communs. Sur la base de mots, de phrases et de séquençages partagés, il a conclu qu’ils dérivaient tous d’une seule et simple formulation et ne sont pas des souvenirs transmis indépendamment d’un événement commun. Cette formulation d’origine semble être celle qui s’est largement transmise par Hisham, lequel a également transmis quelques versions avec des détails supplémentaires. Hisham a attribué tout cela à son père 'Urwa b. al-Zubayr (faussement, soutient Little, bien qu’il soit utile de mentionner que dans sa thèse, il ne note pas que le contenu de la lettre de 'Urwa sur Aicha qu’Hisham a rapporté est aussi raconté par un lien commun partiel syrien qui l'a attribué via son oncle à al-Zuhri, l’élève d'Urwa, qui a déménagé de Médine en Syrie.<ref>'Urwa a écrit un certain nombre de lettres historiographiques à la fin de la cour Omeyyades. Ces lettres ont été transmises par son fils Hisham et les traditions qui s’y trouvent ont souvent été transmises par al-Zuhri, l'étudiant médinois de 'Urwa. Les lettres de 'Urwa's sont traduites intégralement dans le chapitre 4 du livre de Sean Anthony, ''Muhammad and the Empires of Faith: The making of the Prophet of Islam'', Oakland CA: Université de Californie, 2020. En 2012, les créateurs de la méthode ICMA, Andreas Görke, Harald Motzki et Gregor Schoeler, ont fermement soutenu que les traditions dans les lettres attribuées à 'Urwa proviennent probablement de lui d’une manière ou d’une autre, surtout lorsqu'elles sont soutenues par des traditions parallèles remontant à 'Urwa (Goerke, A, Motzki, H & Schoeler, G (2012) [https://www.pure.ed.ac.uk/ws/portalfiles/portal/12692843/First_Century_Sources_for_the_Life_of_Muhammad_a_debate.pdf First-Century Sources for the Life of Muhammad?] A Debate, Der Islam, vol. 89, no. 2, pp. 2-59. https://doi.org/10.1515/islam-2012-0002). | Little a alors analysé plus en profondeur ses matns reconstitués pour ces liens communs. Sur la base de mots, de phrases et de séquençages partagés, il a conclu qu’ils dérivaient tous d’une seule et simple formulation et ne sont pas des souvenirs transmis indépendamment d’un événement commun. Cette formulation d’origine semble être celle qui s’est largement transmise par Hisham, lequel a également transmis quelques versions avec des détails supplémentaires. Hisham a attribué tout cela à son père 'Urwa b. al-Zubayr (faussement, soutient Little, bien qu’il soit utile de mentionner que dans sa thèse, il ne note pas que le contenu de la lettre de 'Urwa sur Aicha qu’Hisham a rapporté est aussi raconté par un lien commun partiel syrien qui l'a attribué via son oncle à al-Zuhri, l’élève d'Urwa, qui a déménagé de Médine en Syrie.<ref>'Urwa a écrit un certain nombre de lettres historiographiques à la fin de la cour Omeyyades. Ces lettres ont été transmises par son fils Hisham et les traditions qui s’y trouvent ont souvent été transmises par al-Zuhri, l'étudiant médinois de 'Urwa. Les lettres de 'Urwa's sont traduites intégralement dans le chapitre 4 du livre de Sean Anthony, ''Muhammad and the Empires of Faith: The making of the Prophet of Islam'', Oakland CA: Université de Californie, 2020. En 2012, les créateurs de la méthode ICMA, Andreas Görke, Harald Motzki et Gregor Schoeler, ont fermement soutenu que les traditions dans les lettres attribuées à 'Urwa proviennent probablement de lui d’une manière ou d’une autre, surtout lorsqu'elles sont soutenues par des traditions parallèles remontant à 'Urwa (Goerke, A, Motzki, H & Schoeler, G (2012) [https://www.pure.ed.ac.uk/ws/portalfiles/portal/12692843/First_Century_Sources_for_the_Life_of_Muhammad_a_debate.pdf First-Century Sources for the Life of Muhammad?] A Debate, Der Islam, vol. 89, no. 2, pp. 2-59. https://doi.org/10.1515/islam-2012-0002). | ||
L'une des lettres de 'Urwa est une courte lettre sur le mariage d'Aicha. Elle a été rapportée dans quelques chaînes via Hisham et est citée dans la section "Citations pertinentes" ci-dessus. Little conteste quelques arguments en faveur de l’authenticité générale des lettres de 'Urwa, mais sans s'engager de manière plus globale avec Goerke et al. Il se demande également comment nous pouvons en tout état de cause identifier quels mots ou éléments de ces lettres Hisham a pu transmettre avec précision (p. 314). | L'une des lettres de 'Urwa est une courte lettre sur le mariage d'Aicha. Elle a été rapportée dans quelques chaînes via Hisham et est citée dans la section "Citations pertinentes" ci-dessus. Little conteste quelques arguments en faveur de l’authenticité générale des lettres de 'Urwa, mais sans s'engager de manière plus globale avec Goerke et al. Il se demande également comment nous pouvons en tout état de cause identifier quels mots ou éléments de ces lettres Hisham a pu transmettre avec précision (p. 314). | ||
Cependant, le Dr Little n'a pas remarqué qu'un autre hadith dont il parle et qui est attribué à al-Zuhri, l'étudiant médinois d'Urwa, contient la même tradition fondamentale que cette lettre, en particulier la séquence distinctive des éléments, mais aussi une grande partie de la même formulation ou d'une formulation similaire, mais pas sous la forme d’une lettre. Comparez l’arabe fourni dans les diagrammes d'isnad sur son blog, ou la translittération de la lettre reconstruite d<nowiki>''</nowiki>Urwa aux pages 310-311 de la thèse avec la transmission de la même séquence élémentaire reconstruite d'al-Hajjaj b. Abi Mani (pp. 204-5, 370-72 ; voir aussi 482). Al-Hajjaj qui vivait à Alep, en Syrie, l'a attribué via son oncle à al-Zuhri, qui ne compte pas lui-même comme un lien commun | Cependant, le Dr Little n'a pas remarqué qu'un autre hadith dont il parle et qui est attribué à al-Zuhri, l'étudiant médinois d'Urwa, contient la même tradition fondamentale que cette lettre, en particulier la séquence distinctive des éléments, mais aussi une grande partie de la même formulation ou d'une formulation similaire, mais pas sous la forme d’une lettre. Comparez l’arabe fourni dans les diagrammes d'isnad sur son blog, ou la translittération de la lettre reconstruite d<nowiki>''</nowiki>Urwa aux pages 310-311 de la thèse avec la transmission de la même séquence élémentaire reconstruite d'al-Hajjaj b. Abi Mani (pp. 204-5, 370-72 ; voir aussi 482). Al-Hajjaj qui vivait à Alep, en Syrie, l'a attribué via son oncle à al-Zuhri, qui ne compte pas lui-même comme un lien commun, mais a déménagé de Médine à Damas et plus tard à Resafa, en Syrie, où il a enseigné les fils du calife. Une partie du contenu et de la formulation de la lettre comprend également le récit d'Abū ʾUsāmah Ḥammād d'Hisham (pp. 223-4).</ref> Il existe des preuves qu’Hisham n’a, à l’origine, pas répandu l'isnad de la plupart de ses versions remontant à Aicha elle-même, mais plutôt seulement à son père 'Urwa, le neveu d’Aicha. Ses versions ont été racontées à la 3ème personne et non par lui.<ref>Idem. p. 305 y compris la note 996 en bas de page</ref> Il est d’autant plus clair qu’une telle "augmentation" d’isnads s’est produite pour les transmissions d’autres rapporteurs qui remontent jusqu’à Aicha par d’autres voies. | ||
Mis à part la version la plus couramment transmise qui stipule simplement qu'Aicha était mariée à Muhammad à l'âge de six ans et que leur mariage a été consommé quand elle avait neuf ans, l'ICMA de Little confirme qu’Hisham a également raconté une variante en ajoutant qu'il a été informé que Muhammad et Aicha étaient ensemble depuis neuf ans<ref>Ibid. p. 272</ref> (peut-être aussi une autre variante dans laquelle elle jouait avec des poupées<ref>Ibid. p. 322</ref>). Par l’intermédiaire de son père 'Urwa, il a également parlé du mariage dans une courte lettre - voir le passage noté un peu plus haut.<ref>Idem. pp. 309 et suiv.</ref> Enfin, il a également relaté le récit d’Aicha selon lequel les femmes venaient la chercher pendant qu’elle jouait afin qu’elle puisse être préparée à sa consommation conjugale.<ref>Voir la section d'Hisham, pp. 295 et suiv., en particulier les reconstructions des quatre versions du hadith d'Hisham aux pp. 302-317</ref> Chacun de ces exemples peut être consulté dans la section Citations pertinentes. | Mis à part la version la plus couramment transmise qui stipule simplement qu'Aicha était mariée à Muhammad à l'âge de six ans et que leur mariage a été consommé quand elle avait neuf ans, l'ICMA de Little confirme qu’Hisham a également raconté une variante en ajoutant qu'il a été informé que Muhammad et Aicha étaient ensemble depuis neuf ans<ref>Ibid. p. 272</ref> (peut-être aussi une autre variante dans laquelle elle jouait avec des poupées<ref>Ibid. p. 322</ref>). Par l’intermédiaire de son père 'Urwa, il a également parlé du mariage dans une courte lettre - voir le passage noté un peu plus haut.<ref>Idem. pp. 309 et suiv.</ref> Enfin, il a également relaté le récit d’Aicha selon lequel les femmes venaient la chercher pendant qu’elle jouait afin qu’elle puisse être préparée à sa consommation conjugale.<ref>Voir la section d'Hisham, pp. 295 et suiv., en particulier les reconstructions des quatre versions du hadith d'Hisham aux pp. 302-317</ref> Chacun de ces exemples peut être consulté dans la section Citations pertinentes. |
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