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Plusieurs passages du Coran et des Hadiths, font appel à l'égalité entre les peuples en Islam. Pourtant, les textes scripturaires islamiques contiennent beaucoup de passages de de la véhémence et du rejet envers les Juifs , ce qui aujourdhui serait considérer comme de l'antisémitisme.
(Regardez Islamic anti-Semitism), se rajoute à cela Les descriptions dévalorisantes des peuples noirs , Les éthiopiens en particulier , se retrouvent dans les hadiths sahih. En outre, le racisme ouvert à l'encontre des Noirs et le suprémacisme arabe - ce dernier sous forme de doctrine - se retrouvent dans les travaux de nombreux érudits islamiques de renom. En somme, l'image de la race, de l'ethnicité et de ce que l'on peut appeler les "relations raciales" est complexe dans la tradition islamique.
L'anti-racisme dans les textes scripturaires de l'Islam
Il est important de prendre note des versets et des hadiths qui découragent le racisme (bien que, comme mentionné dans l'introduction, comme pour le contre exemple de l'antisémitisme islamique soit traité dans un article séparé).
Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur.
Les circonstances de la révélation (Asbab al-Nuzul) par Al-Wahidi pour ce verset disent qu'il a été révélé lorsqu'une personne a tourné en dérision la lignée d'une autre, et lorsqu'une autre personne s'est plainte de manière raciste qu'un homme noir (Bilal) avait été désigné par Mahomet pour faire l'appel à la prière.
(Ô hommes, Nous vous avons créés mâle et femelle) [49:13]. Ibn 'Abbas a dit : " Ceci a été révélé à propos de Thabit ibn Qays lorsqu'il a fait une remarque sur l'homme qui ne lui a pas fait de place pour s'asseoir : " Quoi, le fils d'untel [faisant référence à sa mère] ". Le Messager d'Allah, qu'Allah le bénisse et lui donne la paix, a dit : "Qui a mentionné cette femme ? Thabit se leva et dit : "C'est moi, ô Messager d'Allah !". Le Messager lui dit : 'Regarde les visages des personnes présentes'. Et quand il regarda, il lui demanda : "Que vois-tu ? Il répondit : "Je vois des blancs, des rouges et des noirs". Le Prophète lui dit : "Eh bien, tu n'es pas meilleur qu'eux, à moins que ce ne soit par [la bonne pratique de] la religion et la crainte de Dieu". Allah, exalté soit-Il, a alors révélé ce verset". Muqatil a dit : "Le jour de la conquête de la Mecque, le Messager d'Allah, qu'Allah le bénisse et lui donne la paix, ordonna à Bilal de monter sur le toit de la Ka'bah et d'accomplir l'appel à la prière. 'Attab ibn Asid a commenté ceci : Loué soit Allah, qu'Allah ait emmené mon père à Lui et fait en sorte qu'il ne voit pas ce jour". Al-Harith ibn Hisham a dit : "Muhammad n'a-t-il pas trouvé d'autre appel à la prière que ce corbeau noir ?". Suhayl ibn 'Amr dit : "Si Allah le veut, il le changera". Abu Sufyan, quant à lui, dit : "Je ne ferai aucun commentaire, j'ai peur que le Seigneur du ciel ne divulgue ce que je dis !". Gabriel, paix sur lui, alla voir le Prophète, qu'Allah le bénisse et lui donne la paix, et l'informa de ce qu'ils avaient dit. Le Prophète les convoqua et les interrogea sur ce qu'ils ont dit et ils l'ont admis. Allah, exalté soit-Il, a alors révélé ce verset les mettant en garde contre le fait de se vanter de leurs lignées et de l'abondance de leurs richesses et de mépriser les pauvres".
Dans un hadith, authentifié comme Sahih par al Albani [1], Muhammad a dit le message suivant durant son pélerinage d'Adieu (Le mot traduit par "Droiture" est taqwa - piété or religiosité):
Abu Nadrah a rapporté : Le Messager d'Allah, paix et bénédictions soient sur lui, a dit en milieu de journée, à la fin du pèlerinage : "Ô peuple, votre Seigneur est unique et votre père Adam est unique. Il n'y a pas de vertu d'un arabe sur un étranger ni d'un étranger sur un arabe, ni de peau blanche sur une peau noire ni de peau noire sur une peau blanche, sauf par la droiture. N'ai-je pas délivré le message ?" Ils dirent : "Le Messager d'Allah a délivré le message."
Dans un hadith Sahih, Muhammed critique les fanfaronnades et les injures fondées sur l'ascendance, ce qui peut être interprété comme s'appliquant à la tribu et même à l'ethnicité.
Abu Malik al-Ash'ari a rapporté que le Messager d'Allah (ﷺ) a dit :
Parmi mon peuple, il y a quatre caractéristiques appartenant à la période préislamique qu'ils n'abandonnent pas : se vanter d'un rang élevé, injurier les généalogies des autres peuples, chercher la pluie par les étoiles, et se murer. Et il (plus loin) a dit : Si la gémisseuse ne se repent pas avant de mourir, on la fera se tenir debout le jour de la résurrection avec un vêtement de poix et une chemise de gale.
Malheureusement, comme nous le verrons dans les sections suivantes, ces sentiments sont quelque peu sapés par d'autres hadiths "Sahih" où l'on trouve des préjugés contre certains groupes arabes, et où les noirs sont utilisés comme image négative.
En outre, de nombreux érudits islamiques classiques et modernes de grande réputation sont coupables de promouvoir des attitudes explicitement racistes.
Race et appartenance tribale dans les textes islamiques
Dans le Coran
L'objectif divin de l'existence des nations et des tribus
Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur.
Lignées favorisées par Allah
Certes, Allah a élu Adam, Nuh (Noé), la famille d'Ibrahim (Abraham) et la famille de 'Imran au-dessus de tout le monde.
En tant que descendants les uns des autres, et Allah est Audient et Omniscient.
L'Insulte divine et l'accusation d'hypocrisie et d'Ignorance envers les Bedouins
Les Bédouins sont plus endurcis dans leur impiété et dans leur hypocrisie, et les plus enclins à méconnaître les préceptes qu'Allah a révélés à Son messager. Et Allah est Omniscient et Sage.
L'accusation d'hypocrisie généralisé d'Allah sur les Bédouins
Les Bédouins ont dit: « Nous avons la foi. » Dis: « Vous n'avez pas encore la foi. Dites plutôt: Nous nous sommes simplement soumis, car la foi n'a pas encore pénétré dans vos cœurs. Et si vous obéissez à Allah et à Son messager, Il ne vous fera rien perdre de vos œuvres. » Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
Xénophobie et haine contre les Juifs
Ô enfants d'Israël, rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous ai comblés, (Rappelez-vous) que Je vous ai préférés à tous les peuples (de l'époque)
Vous avez certainement connu ceux des vôtres qui transgressèrent le Sabbat. Et bien Nous leur dîmes: « Soyez des singes abjects ! »
Say: "Shall I point out to you something much worse than this, (as judged) by the treatment it received from Allah?
those who incurred the curse of Allah and His wrath, those of whom some He transformed into apes and swine, those who worshipped evil;- these are (many times) worse in rank, and far more astray from the even path!"
Ceux là, leur rétribution sera qu'ils auront sur eux la malédiction d'Allah, des Anges et de tous les êtres humains.
Ils y demeureront éternellement.
Le châtiment ne leur sera pas allégé, et ils n'auront aucun répit,excepté ceux qui par la suite se repentiront et se réformeront: car Allah est certes Pardonneur et Miséricordieux. En vérité, ceux qui ne croient plus après avoir eu la foi, et laissent augmenter encore leur mécréance, leur repentir ne sera jamais accepté. Ceux-là sont vraiment les égarés. Ceux qui ne croient pas et qui meurent mécréants, il ne sera jamais accepté, d'aucun d'eux de se racheter même si pour cela il (donnait) le contenu, en or, de la terre. Ils auront un châtiment douloureux, et ils n'auront point de secoureurs.
Et puis, à cause de leur violation de l'engagement, Nous les avons maudits et endurci leurs cœurs: ils détournent les paroles de leur sens et oublient une partie de ce qui leur a été rappelé. Tu ne cesseras de découvrir leur trahison, sauf d'un petit nombre d'entre eux. Pardonne-leur donc et oublie [leurs fautes]. Car Allah aime, certes, les bienfaisants.
Ô Messager ! Que ne t'affligent point ceux qui concourent en mécréance; parmi ceux qui ont dit: « Nous avons cru » avec leurs bouches sans que leurs cœurs aient jamais cru et parmi les Juifs qui aiment bien écouter le mensonge et écouter d'autres gens qui ne sont jamais venus à toi et qui déforment le sens des mots une fois bien établi. Ils disent: « Si vous avez reçu ceci, acceptez-le et si vous ne l'avez pas reçu, soyez méfiants. » Celui qu'Allah veut éprouver, tu n'as pour lui aucune protection contre Allah. Voilà ceux dont Allah n'a point voulu purifier les cœurs. A eux, seront réservés, une ignominie ici-bas et un énorme châtiment dans l'au-delà.
Ils sont attentifs au mensonge et voraces de gains illicites. S'ils viennent à toi, sois juge entre eux ou détourne toi d'eux. Et si tu te détournes d'eux, jamais ils ne pourront te faire aucun mal. Et si tu juges, alors juge entre eux en équité. Car Allah aime ceux qui jugent équitablement.
Et les Juifs disent: « La main d'Allah est fermée ! » Que leurs propres mains soient fermées, et maudits soient-ils pour l'avoir dit. Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes: Il distribue Ses dons comme Il veut. Et certes, ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur va faire beaucoup croître parmi eux la rébellion et la mécréance. Nous avons jeté parmi eux l'inimitié et la haine jusqu'au Jour de la Résurrection. Toutes les fois qu'ils allument un feu pour la guerre, Allah l'éteint. Et ils s'efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu'Allah n'aime pas les semeurs de désordre
Nous avions décrété pour les enfants d'Israʾil (Israël), (et annoncé) dans le Livre: « Par deux fois vous sèmerez la corruption sur terre et vous allez transgresser d'une façon excessive. »
Dis: « Ô vous qui pratiquez le judaïsme ! Si vous prétendez être les bien-aimés d'Allah à l'exclusion des autres, souhaitez, donc la mort, si vous êtes véridiques. »
Dans les Hadiths et dans la Sira du Prophéte
L'importance de la descendance
Narré(Rapporté) par Abu Dhar : Le Prophète (ﷺ) a dit : ''
Si quelqu'un prétend être le fils d'un autre que son vrai père en toute connaissance de cause, il ne fait que mécroire en Allah, et si quelqu'un prétend appartenir à un peuple auquel il n'appartient pas, qu'une telle personne prenne sa place dans le Feu (de l'enfer).
Origines raciales diverses
Narré(Rapporté) par Samourah bin Jundab : que le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : " Sam était le père des Arabes, Yafith était le père des Romains, et Ham était le père des Éthiopiens. "
Grade: Da'if (Darussalam)
Egalité Raciale
Abu Nadrah a rapporté: Le Messager d'Allah, paix et bénédictions sur lui, a dit dans les derniers jours du pèlerinage: "Ô gens, votre Seigneur est un et votre père Adam est un.
Il n'y a aucune faveur d'un Arabe sur un étranger, ni un étranger sur un Arabe, et ni d'un blanc sur noir, ni d'un noir sur blanc, sauf par droiture(piété). N'ai-je pas délivré le message ?"
Grade: Sahih (authentic) according to Al-Arna’ut
Il a été rapporté par Abu Hurairah :
que le Prophète (ﷺ) a dit : "
Les gens doivent cesser de se vanter de leurs pères décédés, alors qu'ils ne sont que des charbons ardents de l'enfer, sinon ils seront plus humiliés auprès d'Allah que le bousier qui roule le fumier avec son nez.'' En effet, Allah a éloigné de vous la Jahiliyyah et sa vantardise sur la lignée. [En effet, une personne est soit] un croyant pieux, soit un pécheur misérable. Et
les gens sont tous les enfants d'Adam, et Adam a été [créé] à partir de la poussière.
Grade: Hasan (Darussalam)
Spécialisation des différentes races
Narrateur Abu Hurairah : que le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : '
Le leadership est chez les Quraish, et le raisonnement et le jugement sont chez les Ansar, et l'Adhan est chez les Éthiopiens, et la confiance est chez les Al-Azd. signifiant le Yémen.'
Grade: Hasan (Darussalam)
Supériorité des Arabes, des Quraysh et des Bani Hashim sur les autres tribus et nations
Wathila b. al-Asqa' reported:
I heard Allah's Messenger (ﷺ) as saying: Verily
Allah granted eminence to Kinana from amongst the descendants of Isma'il, and he granted eminence to the Quraish amongst Kinana, and he granted eminence to Banu Hashim amonsgst the Quraish, and he granted me eminence from the tribe of Banu Hashim.
Narré Wathilah bin Al-Asqa' : que le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : "En effet,
Allah a choisi [istafa
; lit. "taken 'the best' from"[2]] Isma'il des enfants d'Ibrahim, et Il a choisi Banu Kinanah des enfants d'Isma'il, et Il a choisi les Quraish de Banu Kinanah, et Il a choisi Banu Hashim de Quraish, et Il m'a choisi de Banu Hashim".
Grade: Sahih (Darussalam)
Narré Salman : " Le Messager d'Allah (ﷺ) m'a dit : " Ô Salman ! Ne me déteste pas et ne quitte pas ainsi ta religion.' J'ai dit : " Ô Messager d'Allah ! Comment pourrais-je te détester alors qu'Allah nous a guidés par toi.' Il dit :
Tu détesteras les Arabes et par là même, tu me détesteras. Grade: Da'if (Darussalam)
Il a été rapporté par 'Uthman bin 'Affan :
que le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : "Quiconque trompe les Arabes, il ne sera pas inclus dans mon intercession, et mon amour ne l'atteindra pas."
Grade: Da'if (Darussalam)
Yahya m'a rapporté de Malik de Ismail ibn Abi Hakim qu'il a entendu Umar ibn Abd al-Aziz dire : " L'une des dernières choses que le Messager d'Allah, qu'Allah le bénisse et lui accorde la paix, a dit est :
Qu'Allah combatte les juifs et les chrétiens. Ils prenaient les tombes de leurs Prophètes comme lieux de prosternation.
Deux dieux ne coexisteront pas sur la terre des Arabes. Ali Ibn Abi Talib, a dit : En vérité, le Prophète a dit : Dieu a divisé la terre en deux moitiés et m'a placé dans la meilleure des deux, puis Il a divisé la moitié en trois parties, et j'étais dans la meilleure d'entre elles, puis
Il a choisi les Arabes parmi les gens, puis Il a choisi les Quraysh parmi les Arabes, puis Il a choisi les enfants de 'Abd al-Muttalib parmi les Banu Hashim, puis il m'a choisi parmi les enfants de 'Abd al-Muttalib, et parmi eux il m'a choisi.
[3] Ibn Sa'd, Vol. 1, p. 12
" Un homme a épousé une servante-esclave qui lui a donné un enfant. Cet enfant serait-il libre ou serait-il un esclave possédé ?"
"L'enfant qu'elle a porté de lui serait la propriété de son maître selon tous les Imams (chefs des quatre écoles de droit islamique) car l'enfant suit le (statut) de sa mère en liberté ou en esclavage. Si l'enfant n'est pas de la race des Arabes, alors il est définitivement un esclave à part entière selon les savants, mais les savants se sont disputés (son statut) entre eux s'il était de la race des Arabes - s'il doit être asservi ou non parce que "quand A'isha (la femme de Muhammad) avait une servante qui était arabe, Muhammad a dit à A'isha, 'Libère cette servante parce qu'elle est des enfants d'Ismaël.
.
Ibn Taymiyya, Vol. 31, pp. 376-377
La Suprématie de la tribu de Quraysh
Narrated Muhammad bin Jubair bin Mut`im: That while he was with a delegation from Quraish to Muawiya, the latter heard the news that `Abdullah bin `Amr bin Al-`As said that there would be a king from the tribe of Qahtan. On that Muawiya became angry, got up and then praised Allah as He deserved, and said, "Now then, I have heard that some men amongst you narrate things which are neither in the Holy Book, nor have been told by Allah's Messenger (ﷺ). Those men are the ignorant amongst you. Beware of such hopes as make the people go astray, for I heard Allah's Messenger (ﷺ) saying, '
Authority of ruling will remain with Quraish, and whoever bears hostility to them, Allah will destroy him as long as they abide by the laws of the religion.' "
Narrated Ibn `Umar: The Prophet (ﷺ) said,
"Authority of ruling will remain with Quraish, even if only two of them remained." Il a été rapporté sur l'autorité d'Abu Hurayra que le Messager d'Allah (ﷺ) a dit :
Les gens sont soumis aux Quraysh : les musulmans parmi eux étant soumis aux musulmans parmi eux, et les mécréants parmi les gens étant soumis aux mécréants parmi eux.
Il a été rapporté sur l'autorité de Jabir b. 'Abdullah que le Messager d'Allah (ﷺ) a dit :
Les gens sont les partisans de Quraish dans le bien comme dans le mal.
Il a été rapporté sur l'autorité de Jabir b. Samura qui a dit : J'ai rejoint la compagnie du Prophète (ﷺ) avec mon père et je l'ai entendu dire :
Ce califat ne prendra pas fin avant qu'il y ait eu douze califes parmi eux. Le narrateur dit : Puis il (le Saint Prophète) a dit quelque chose que je n'ai pas pu suivre. J'ai dit à mon père : Qu'a-t-il dit ?
Il a répondu : Il a dit :
Tous seront des Quraish. It has been narrated on the authority of Jabir b. Samura who said: I heard the Messenger of Allah (ﷺ) say:
Islam will continue to be triumphant until there have been twelve Caliphs. Then the Prophet (ﷺ) said something which I could not understand. I asked my father: What did he say? He said: He has said that
all of them (twelve Caliphs) will be from the Quraish.
Narrated Abu Huraira: Allah's Messenger (ﷺ) said, "
This branch from Quraish will ruin the people." The companions of the Prophet (ﷺ) asked, "What do you order us to do (then)?" He said,
"I would suggest that the people keep away from them.
Narrated Sa'd: that the Messenger of Allah (ﷺ) said: "Whoever wishes to humiliate the Quraish then Allah will humiliate him."
Grade: Hasan (Darussalam)
Dénigrement des Bédouins
Narrated Abu Huraira:
I heard Allah's Messenger (ﷺ) saying, "
Pride and arrogance are characteristics of the rural bedouins while calmness is found among the owners of sheep. Belief is Yemenite, and wisdom is also Yemenite i.e. the Yemenites are well-known for their true belief and wisdom)." Abu `Abdullah (Al-Bukhari) said, "Yemen was called so because it is situated to the right of the Ka`ba, and Sham was called so because it is situated to the left of the Ka`ba."
Narrated Abi Mas`ud: The Prophet (ﷺ) said, "From this side from the east, afflictions will appear.
Rudeness and lack of mercy are characteristics of the rural bedouins who are busy with their camels and cows (and pay no attention to religion). Such are the tribes of Rabi`a and Mudar."
Narrated Abu Hurairah: "A man from Banu Fazarah gave a gift to the Prophet (ﷺ) of she-camel from his camels which they had taken at Al-Ghabah. So he reciprocated for it with something in return, but he was upset with it. So I heard the Messenger of Allah (ﷺ), upon [this] Minbar saying: '
Indeed one of the men from the Bedouins gave me a gift so I reciprocated for it to the extent of what I had. Then he became very upset with me. By Allah! After my experience with this Bedouin man, I shall not accept a gift from anyone except from a Quraishi, Ansari, Thaqafi, or Dawsi.'"
Grade: Sahih (Darussalam)
Narrated Ibn 'Umar: that the Messenger of Allah (ﷺ) said: "O Allah bless us in our Sham! O Allah bless us in our Yemen." They said: "And in our Najd [the Najd is the land of the Bedouins]" He said: "O Allah bless us in our Sham! O Allah bless us in our Yemen." They said: "And in our Najd" He said:
"Earthquakes are there, and tribulations are there." Or he said: "The horn of Shaitan comes from there." Grade: Sahih (Darussalam)
Narrated AbuHurayrah: The Prophet said:
The testimony of a nomad Arab against a townsman is not allowable.
Dénigrement des Ethiopiens
Narrated 'Aishah:
that the Messenger of Allah (ﷺ) was sitting and we heard a scream and the voices of children. So the Messenger of Allah (ﷺ) arose, and it was
an Ethiopian woman, prancing around while the children played around her. So he said: 'O 'Aishah, come (and) see.' So I came, and I put my chin upon the shoulder of the Messenger of Allah (ﷺ) and I began to watch her from between his shoulder and his head, and he said to me: 'Have you had enough, have you had enough?'" She said: "So I kept saying: 'No,' to see my status with him.
Then 'Umar appeared." She said:
"So they dispersed." She said: "So the Messenger of Allah (ﷺ) said: '
Indeed I see the Shayatin among men and jinn have run from 'Umar.' She said: 'So I returned.'"
Grade: Hasan (Darussalam)
Narrated Anas bin Malik: The Prophet (ﷺ) said to Abu-Dhar,
"Listen and obey (your chief) even if he is an Ethiopian with a head like a raisin."
La femme noire est le symbole d'une épidémie.
Narrated `Abdullah: The Prophet (ﷺ) said, "
I saw (in a dream) a black woman with unkempt hair going out of Medina and settling at Mahai'a, i.e., Al-Juhfa.
I interpreted that as a symbol of epidemic of Medina being transferred to that place (Al-Juhfa).
Jabir (Allah be pleased with him) reported: There came a slave and pledg- ed allegiance to Allah's Apostle (may peace be upon him) on migration; he (the Holy Prophet) did not know that he was a slave. Then there came his master and demanded him back, whereupon Allah's Apostle (may peace be upon him) said:
Sell him to me. And he bought him for two black slaves, and he did not afterwards take allegiance from anyone until he had asked him whether he was a slave (or a free man)
Satan a l'apparence d'un homme noir
I have heard that it was of him that the apostle said, '
Whoever wants to see Satan let him take a look at Nabtal b. al-Harith!' He was a sturdy black man with long flowing hair, inflamed eyes, and dark ruddy cheeks. He used to come and talk with the Prophet and listen to him. He would carry what he had said to the hypocrites. Nabtal said, 'Muhammad is all ears. If anyone tells him something he believes it.' Allah sent down concerning him: 'To those who annoy the Prophet and say that he is all ears, say, 'Good ears for you.' For those who annoy the Apostle there is a painful punishment."
Ibn Ishaq (d. 768); Ibn Hisham (d. 833), A. Guillaume, ed, The Life of Muhammad [Sirat Rasul Allah], Oxford UP, p. 243, ISBN 0-19-636033-1, 1955, https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol.1, al-Maktabah al-Shamilah, p. 521, https://app.turath.io/book/23833 He [the prophet] sent Khalid bin al-Walid in Ramadan 8 A.H., to
a spot called Nakhlah where there was a goddess called Al-‘Uzza venerated by the Quraish and Kinanah . . . On his return, the Prophet asked him if he had seen anything there, to which Khalid gave a negative answer . . . He went back again and there
he saw a black woman, naked with torn hair. Khalid struck her with his sword into two parts. He returned and narrated the story to the Prophet, who then confirmed the fulfillment of the task.
Sa’d bin Zaid Al-Ashhali was also sent in the same month and
on the same mission to Al-Mushallal to destroy an idol, Manat, respected by both Al-Aws and Al-Khazraj tribes.
Here also a black woman, naked with messy hair appeared wailing and beating on her chest. Sa’d immediately killed her . . .
'Ubaidullah b. Abu Rafi', the freed slave of the Messenger of Allah (may peace be upon him), said: When Haruria (the Khwarij) set out and as he was with 'Ali b. Abu Talib (Allah be pleased with him) they said," There is no command but that of Allah." Upon this 'Ali said: The statement is true but it is intentionally applied (to support) a wrong (cause). The Messenger of Allah (may peace be upon him described their characteristics and I found these characteristics in them. They state the truth with their tongue, but it does not go beyond this part of their bodies (and the narrator pointed towards his throat).
The most hateful among the creation of Allah is one black man among them (Khwarij). One of his hand is like the teat of a goat or the nipple of the breast. When 'Ali b. Abu Talib (Allah be pleased with him) killed them, he said: Search (for his dead body). They searched for him, but they did not find it (his dead body). Upon this he said: Go (and search for him). By Allah, neither I have spoken a lie nor has the lie been spoken to me. 'Ali said this twice and thrice. They then found him (the dead body) in a rain. They brought (his dead) body till they placed it before him (Hadrat 'Ali). 'Ubaidullah said: And, I was present at (that place) when this happened and when 'Ali said about them. A person narrated to me from Ibn Hanain that he said: I saw that black man.
Il est rapporté par Damrah b. Rabi`ah-Ibn `Ata'-son père : Ham a engendré tous ceux qui sont noirs et aux cheveux bouclés, tandis que Japhet a engendré tous ceux qui ont un visage plein et de petits yeux, et
Sem engendra tous ceux qui ont un beau visage et de beaux cheveux. Noé pria pour que les cheveux des descendants de Cham ne dépassent pas leurs oreilles et que, partout où ses descendants rencontreraient les enfants de Sem, ces derniers les asservissent.
al-Tabari (d. 923), William M Brinner, ed, The History of al-Tabari [Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk], vol. II, SUNY Press, p. 267, ISBN 0-88706-313-6, 1987, https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n435/mode/2up أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol.1, al-Maktabah al-Shamilah, p. 97, https://app.turath.io/book/9783 ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت طه عبد الرؤوف سعد, vol.2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 67, https://app.turath.io/book/7450
Asim b. 'Umar b. Qataada m'a dit qu'Abu 'Amir 'Abdu 'Amr b. Sayfi b. Malik b. al-Nu'man, l'un des B. Dubay'a qui s'était séparé de l'apôtre et était parti pour la Mecque avec cinquante jeunes hommes d'al-Aus [Tabari : parmi lesquels se trouvait 'Uthman b. Hunayf] bien que certains disent qu'ils n'étaient que quinze, promettait à Quraysh que s'il rencontrait les siens, deux hommes d'entre eux n'échangeraient pas de coups avec lui ; et lorsque la bataille fut engagée, le premier à les rencontrer fut Abu 'Amir avec les troupes noires et les esclaves des Mecquois, et il s'écria : "O hommes d'Aus, je suis Abu 'Amir". Ils lui répondirent : "Que Dieu te détruise la vue, pervers impie". {Dans la période païenne, il était appelé "le moine" ; l'apôtre l'appelle "l'impie").
"Abu Darda a rapporté que le Saint Prophète a dit : Allah a créé Adam quand il l'a créé (sic). Puis Il frappa (sic) son épaule droite et sortit une race blanche comme si c'était des graines, et Il frappa (sic) son épaule gauche et sortit une race noire comme si c'était des charbons. Puis il dit à ceux qui étaient dans son côté droit : Vers le paradis et je m'en moque. Il dit à ceux qui étaient sur son épaule gauche : Vers l'enfer et je m'en fiche. - Ahmad"
Mishkat, Vol. 3, p. 117.
Al-Tirmidhi No. 38, Alim.org (
Archived).
Autres Hiérarchies des entre les races et les tribus
Narrated Abu Bakra: The Prophet (ﷺ) said,
"Do you think that the tribes of Juhaina, Muzaina, Aslam and Ghifar are better than the tribes of Bani Tamim, Bani Asad, Bani `Abdullah bin Ghatafan and Bani Amir bin Sasaa?" A man said, "They were unsuccessful and losers." The Prophet (ﷺ) added, "
(Yes), they are better than the tribes of Bani Tamim, Bani Asad, Bani `Abdullah bin Ghatafan and Bani Amir bin Sasaa."
Narré par Abu Hurairah (ra) :
Le Prophète (ﷺ) a dit :
(Les gens de) Aslam, Ghifar et certains gens de Muzaina et Juhaina ou a dit (certains gens de Juhaina ou Muzaina)
sont meilleurs auprès d'Allah ou a dit (au jour de la résurrection)
que la tribu d'Asad, Tamim, Hawazin et Ghatafan.
Narré Abou Usaid As-Sa'idi : que le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : "Les meilleures maisons des Ansar sont les maisons des Banu An-Najjar, puis la maison des Banu 'Abdul-Ashhal, puis les Banu Al-Harith bin Al-Khazraj, puis les Banu Sa'idah. Et dans toutes les maisons des Ansar, il y a du bien." Alors Sa'd dit : "Je ne vois pas sauf que le Prophète (ﷺ) a préféré tout le monde à nous". Il a donc été dit : "Il vous a préféré à beaucoup".
Grade: Sahih (Darussalam)
Les Yéménites sont les plus pieux et les plus sages
Narré par Abu Hurairah : que le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : " Les gens du Yémen sont venus vers vous.
Ils
sont plus faibles de cœur et plus doux de compréhension, la foi est yéménite et la sagesse est yéménite. Grade: Hasan (Darussalam)
Narré par Abu Hurairah : " Le Prophète (ﷺ) m'a dit : " De qui es-tu ? " J'ai répondu : " De Daws ". Il a dit : ''
Je ne pensais pas qu'il y avait quelqu'un de Daws en qui il y avait du bien. Grade: Hasan (Darussalam)
Race et appartenance tribale dans la loi Islamique
La notion de Kafa'ah ("equivalence") dans le mariage [4]
Avis de Umar ibn al Khattab
Umar b. al-Khatṭāb a dit : "Nous interdisons les parties intimes des femmes nobles ̣ à quiconque, sauf à leurs égaux".
Abd al-Razzaq al-Sanani, "Bab al-Akfa [Chapter of Equivalence, no. 10324]", Musannaf
, 6, al-Maktaba al-Shamila, p. 152, https://app.turath.io/book/13174 ; translated in Susan A. Spectorsky, Women in Classical Islamic Law
, Brill, p. 75, ISBN 978 90 04 17435 1, 2010
Vision des salafis
Kathīr b. Salt a dit : " Un mawlā de chez nous qui a épousé une femme arabe a été amené devant le calife, ʿUmar b. ʿAbd al-ʿAzīz... et il a dit : ʿAbū Kathīr's mawlā a dépassé ses limites. "
Abu Bakr ibn Abi Shaybah, "What was said regarding equivalence in marriage, no. 17701", Musannaf, 4, al-Maktaba al-Shamila, p. 52, https://app.turath.io/book/9944 ; translated in
Susan A. Spectorsky, Women in Classical Islamic Law, Brill, p. 75, ISBN 978 90 04 17435 1, 2010
Vision de l'islam classique
Dans son
Athar, Shaybani cite la première tradition ci-dessus ["Les Quraysh sont les égaux les uns des autres, et les Arabes sont les égaux les uns des autres. Parmi les non-arabes, quiconque a deux parents ou grands-parents musulmans est l'égal de l'autre"] et ajoute que "si une femme "épouse" un homme qui n'est pas son égal [racial et/ou tribal], et que son "wali" [tuteur légal masculin] porte l'affaire devant le qadi [juge islamique], celui-ci doit séparer le couple". . . . Shaybani note également que
Abu Ḥanifa est d'accord pour que le qadi sépare le couple".
On a demandé à l'Imam Ahmad Ibn Hanbal : '
J'ai une cousine germaine du côté de mon père qui est arabe. Dois-je la donner en mariage à un "mawla" (c'est-à-dire un client non arabe) ? [Ibn Hanbal] a répondu : "Non". L'homme dit, "Mais elle est une mawla. L'homme dit : "Mais elle est malade ('da'ifa'). Ahmad a dit : "Ne la donnez pas en mariage (à lui)". ' [À une autre occasion, un autre homme a demandé à Ibn Hanbal ce qu'il pensait de "quelqu'un qui marie sa fille à un 'mawla'". Il (Ibn Hanbal) a répondu : "Je les séparerai. Puis il (Ibn Hanbal) a dit : "Un arabe (marié à) un arabe (est) convenable (
kaf) et Quraysh (marié à) Quraysh (est) convenable (
kaf)." Puis il (vraisemblablement l'auteur de la question) a demandé : " Que penseriez-vous si un 'Zangi' (noir) épousait l'un des descendants ('walad') de Fatima [la fille de Mahomet] ? ". Il (Ibn Hanbal) désapprouva cette pratique et dit : "C'est la doctrine des 'Shu'ubiyya' [une secte perse qui croyait à l'égalitarisme racial].
Si la mariée choisit un prétendant qui ne lui convient pas, le tuteur ["wali" ; tuteur légal masculin] n'est pas obligé de la marier avec lui. Si elle choisit un prétendant convenable mais que son tuteur choisit un autre prétendant également convenable, l'homme choisi par le tuteur est prioritaire si le tuteur peut légalement la contraindre à se marier (déf : m3.13(1)), tandis que celui qu'elle choisit est prioritaire si le tuteur ne peut pas légalement la contraindre à se marier (m3.13(2)). [...]
m4.2 Les personnes suivantes ne sont pas compatibles entre elles : (1) un homme non arabe pour une femme arabe (O : en raison du hadith selon lequel le Prophète (qu'Allah le bénisse et lui donne la paix) a dit : 'Allah a choisi les Arabes au-dessus des autres'.
Vision des Modernes
Les juristes ont déclaré que "parmi les Arabes, un homme non Quraishi n'est pas compatible (Kuf) avec une femme Quraishi, et qu'aucune personne de descendance non arabe ne peut être compatible avec une femme de descendance arabe". Par exemple,
les Sayyids, qu'ils soient Siddique ou Farooque, Uthmaani ou Alawi, ou qu'ils appartiennent à une autre branche, ne peuvent jamais être mariés à une personne ne partageant pas leur lignée, quelle que soit sa profession et son statut familial. Les Sayyids sont compatibles entre eux, puisqu'ils partagent la descendance de la tribu Quraishi. Ainsi, les mariages entre eux sont corrects et autorisés sans aucune condition comme cela apparaît dans le Durrul Mukhtar :
“And Kafaah in lineage. Thus the Quraysh are suitable matches for one another as are the (other) Arabs suitable matches for one another.”
The ruling relevant to non-Arabs is as follows: ‘
An Ajmi (non-Arab) cannot be a match for a woman of Arab descent, no matter that he be an Aalim (religious scholar) or even a Sultan (ruling authority)‘. (Raddul Muhtar p.209 v.4)
Il convient de noter ici que "
tous les non-arabes sont considérés comme un bon parti l'un pour l'autre (et pour les Arabes sans lignée connue et établie avec l'une des tribus arabes originelles, ce qui est rare, comme le mentionne Ibn Abidin) d'un point de vue fiqhi ["jurisprudentiel" ou "légal"]. Il se peut qu'un garçon/fille d'un milieu totalement différent soit un bon parti, plutôt que le frère ou la sœur d'un cousin. Les étudiants du savoir sacré ont beaucoup en commun et il serait souhaitable d'épouser un camarade d'une caste différente plutôt que votre cousin germain ou cousine germaine qui n'a pas la moindre idée de ce que vous étudiez.
Différentiation raciale
Imam Malik
'
Chapitre : A propos de celui qui attribue à un Arabe ou à un non-Arabe la parenté d'un autre peuple que le sien [...]
Je [Sahnun] ai dit : Que se passe-t-il s'il dit à un Arabe : "Oh éthiopien !" ou "Oh perse !" ou "Oh romain !" ou "Oh berbère !" ? Le hadd [en référence à la punition hadd connue sous le nom de "hadd al-firyah" - c'est-à-dire la punition de 80 coups de fouet pour calomnie] sera-t-il appliqué selon Malik ?
Il [Ibn al-Qasim, compagnon de l'imam Malik pendant vingt ans] a répondu : Oui [le hadd sera appliqué].
J'ai dit : Que se passerait-il s'il disait à un non-Arabe [" mawla "], " Oh Perse ! ", alors qu'il est romain ? Ou s'il disait à un berbère : "Oh éthiopien !" ou "Oh persan !" ? Ou bien il a dit à un Persan : "Oh Romain !" ou "Oh Nabatéen !" ? Le hadd sera-t-il appliqué dans ce cas selon l'Imam Malik ou non ?
Il a dit : Malik a dit : Lorsqu'on dit à un Persan : " Ô Romain ! ", " Ô Éthiopien ! ", ou quelque chose de similaire, alors il n'y a pas de hadd à ce sujet. Et il y a eu une divergence d'opinion au sujet de Malik quant à savoir si celui qui dit au Romain ou au Berbère, "Oh Ethiopien !" aurait le hadd sur lui. Et je pense qu'il n'y a pas de hadd sur lui [le criminel] sauf s'il lui dit [à la victime] : " Oh fils de noir ! " alors qu'elle [la victime] est blanche. S'il n'y a parmi ses ancêtres [de la victime] aucun Noir, alors le hadd est mis en œuvre. Et s'il [le criminel] l'a décrit [la victime] comme un Éthiopien, en disant : "Oh fils d'un Éthiopien !", et qu'il [la victime] était un Berbère, alors les [descriptions] éthiopienne et romaine dans ce cas sont les mêmes [c'est-à-dire] s'il [la victime] était un Berbère - et cela [c'est-à-dire cette décision] est le meilleur de ce que j'ai entendu du discours de Malik. Et cela [c'est-à-dire cette décision] a été confirmé auprès de moi, à moins qu'on ne lui dise [à la victime] : "Oh fils d'un noir !", car ce serait une calomnie évidente s'il n'y avait pas de noir parmi ses ancêtres.
J'ai dit : Et s'il disait à un Persan ou à un Berbère : "Ô Arabe !".
Il répondit : Il n'y a pas de hadd sur lui dans ce cas.
J'ai dit : Qu'en est-il s'il dit à un arabe : "Oh Qurayshi !", ou à un homme de Mudar [la tribu] : "Oh Yéménite !", ou s'il dit à un homme du Yémen : "Oh Mudari".
Il a dit : Je vois tout cela comme la coupure de la lignée, et je pense que cela justifie le hadd tout comme Malik le dit concernant la coupure de la lignée [une punition hadd différente de la punition hadd de 80 coups de fouet pour la calomnie - c'est-à-dire. mentir sur la lignée ("couper la lignée", ou qatt al-nasab) n'est pas nécessairement de la diffamation (qadhf), alors que dire que quelqu'un est le "fils d'un noir" ou décrire un arabe comme un non-arabe l'est], parce que la lignée de l'arabe est tracée à travers ses ancêtres, donc quiconque l'attribue [l'arabe] à autre chose que ses ancêtres a supprimé sa lignée [de l'arabe], [et] donc le hadd est sur lui. [...]
J'ai dit : Et s'il dit à un Arabe : " Tu n'es pas des Arabes ", ne subira-t-il pas le hadd selon Malik ?
Il a dit : Oui [le criminel subira le hadd]. [...]
Chapitre : Il dit à un homme : 'Oh fils d'handicapé !' ou 'Oh fils de noir !' '. [...]
J'ai dit : Et s'il [le criminel] lui disait [à la victime] : "Oh fils de ventouse !". (celui qui pratique la thérapie par ventouses) ou "Oh, fils de tailleur !".
Il a répondu : Malik a dit : Si elle [la victime] est arabe, alors le hadd est mis en œuvre sauf s'il y a parmi ses ancêtres [de la victime] quelqu'un qui faisait ce type de travail.
Malik a dit : Et si elle [la victime] est un non-arabe, je considère qu'il [le criminel] doit jurer par Allah qu'il n'avait pas l'intention par là de couper la lignée, et il n'y a pas de hadd sur lui, et sur lui est le tazeer [c'est-à-dire une autre punition discrétionnaire décidée par le juge - ces punitions ne sont pas autorisées à dépasser 40 coups de fouet].
J'ai dit : pourquoi [la décision] est-elle différenciée dans ce [cas] entre l'arabe et le non-arabe ?
Il a répondu : Parce qu'ils [c'est-à-dire la coupe et la confection] sont le travail des non-arabes.
J'ai dit : Et s'il [le criminel] a dit à la victime : "Oh, fils d'un noir !".
Il a dit : Le hadd sera mis en œuvre sur lui selon Malik si elle [la victime] était un arabe ou un non arabe à moins qu'il y ait un noir parmi ses ancêtres. [...]
Chapitre : Concernant celui qui a dit à un blanc : " Ô fils de noir " ou " Ô aveugle d'un œil ! " et qu'il est sain [c'est-à-dire non aveugle]. [...]
J'ai dit : Qu'en est-il de l'homme qui dit à un arabe : "Oh non arabe !". Est-il puni par le hadd ou pas selon Malik ?
Il a dit : Oui [le criminel est puni avec le hadd].
J'ai dit : Et qu'en est-il de l'homme qui dit à un arabe : " Oh esclave ! ". Est-il puni par le hadd ou non selon Malik ?
Il a dit : Oui [le criminel est puni avec le hadd].
J'ai dit : Et s'il dit à un non-arabe : " Oh esclave ! ", sera-t-il fouetté selon le hadd ou non selon Malik ?
Il a dit : Je ne me souviens pas de cela [c'est-à-dire de la décision] de Malik, mais je tiens qu'il n'y a pas de hadd sur lui. [...]
'Chapitre : A propos de celui qui a été calomnié puis a quitté l'Islam.
J'ai dit : Et si je [Sahnun, étant un criminel] calomniais un homme et que cet homme [la victime] quittait l'Islam, puis revenait à l'Islam, et qu'ensuite il exigeait de [c'est-à-dire contre] moi le hadd [qu'il soit imparti contre Sahnun] - Me frapperais-tu [c'est-à-dire me fouetterais-tu] pour lui ou non ?
Il a dit : Il n'y a pas de hadd sur son calomniateur [c'est-à-dire le criminel].
Lui, Ibn al-Qasim, a dit : S'il [le criminel] l'a calomnié, puis qu'il [le criminel] a quitté l'Islam, ou s'il [le criminel] l'a calomnié alors qu'il [le criminel] était un apostat [
murtad], alors le hadd sera appliqué contre lui [le criminel] tant qu'il [le criminel] était apostat - et s'il [le criminel] s'est repenti [c'est-à-dire est revenu à l'Islam], alors le hadd sera appliqué contre lui [le criminel] tout aussi bien. Et si quelqu'un [étant un criminel] l'a calomnié [la victime] alors qu'il [la victime] était un apostat, et qu'ensuite il [la victime] s'est repenti, alors il n'y aurait pas de hadd sur lui [le criminel]. Et si quelqu'un [un criminel] l'a calomnié [la victime] avant qu'elle [la victime] n'apostasie, et qu'ensuite elle [la victime] a apostasié, alors il n'y a pas de hadd sur le calomniateur [c'est-à-dire le criminel] s'il [la victime] se repent [c'est-à-dire revient à l'Islam] - et en effet, ceci est le cas. revient à l'Islam] - et en effet, ceci est similaire au cas d'un homme qui a été calomnié avec [l'accusation de]
zina [fornication/adultère] mais n'a pas été pris pour le hadd [c'est-à-dire n'a pas été puni ou poursuivi] jusqu'à ce qu'il [la victime] ait [effectivement] commis
zina [fornication/adultère], car alors [aussi] il n'y a pas de hadd sur celui qui l'a calomnié.
(Qadi Iyad le répète deux fois :) Ahmad b. Abi Sulayman,
le compagnon de Sahnun, a dit : Quiconque dit que le Prophète était noir (aswad) doit être tué.'
Qadi Iyad, al-Shifa bi-ta'rif huquq al-Mustafa, 2, al-Maktaba al-Shamila, p. 217, 234, https://app.turath.io/book/1753 ; translated in Aisha Abdarrahman Bewley, ed, (2004), Ash-Shifa of Qadi 'Iyad, Scotland, pp. 375, 387, 2004, https://archive.org/details/MuhammadMessengerOfAllahAshShifaOfQadiIyad
Les Races et les tribus dans la doctrine islamique
La superiorité (fadl) des Arabs
Vision des traditionnalistes
The Arabs are more intelligent than those other than themselves and are more capable in delivery and expression . . . verily, what the people of the sunnah are upon is the belief (i’tiqaad) that
the Arab race is better (afdal) than the Non-Arab race. Whether (the Non-Arabs) are Hebrews, Aramaic, Romans, Persians and other than them . . . not simply due to the fact the prophet peace be upon him is from them – even though this is [a point] of superiority – but instead,
they themselves are superior within themselves . . . [for]
Allah the Most High has designated the Arabs and their language with rulings that are peculiar and unique.”
The Quraysh are each other’s equals, and the Arabs are each other’s equals. Among the non-Arabs, whoever has two Muslim parents or grandparents are each other’s equal.
Abu Hanifah quoted in
Muhammad al-Shaybani, al-Jami al-Sagheer, pp. 140-141 quoted in
Susan A. Spectorsky, Women in Classical Islamic Law, Brill, p. 77, ISBN 978 90 04 17435 1, 2010 Imam Shafi'i said, "
People do not become ignorant and do not disagree except due to their leaving the tongue of the Arabs and their adoption of the tongue of Aristotle"
Arabs are of equal standing with each other, and the Quraysh are of equal standing with each other. Ahmad ibn Hanbal quoted in
Ibn Hani, "no. 992", Masail Ahmad b. Hanbal, p. 200 quoted in
Susan A. Spectorsky, Women in Classical Islamic Law, Brill, p. 78, ISBN 978 90 04 17435 1, 2010 He
(Ibn Hanbal) acknowledged the Arab’s due, and their superiority (fadlaha) and their priority (sabiqataha) and he loved the . . . he (Ibn Hanbal) did not adhere to the doctrine of
the Shu’ubiyya [a Persian sect that believed in racial egalitarianism] and the contemptible (among) the mawali [non-Arabs] that disliked the Arabs and did not concede to them their [Arabs] superiority.
He (ascribed to) them (Shu’ubiyya) innovation, hypocrisy and controversy. Ibn Abi Ya'la, Tabaqat al-Hanabilah, 1, al-Maktaba al-Shamila, p. 30, https://app.turath.io/book/9543 ; translated in
Nimrod Hurvitz, The Formation of Hanbalism, Routledge, p. 32, ISBN 978-0-415-61641-6, 2002
Visions des modernistes
[In response to a question regarding Ibn Taymiyyah’s statement:]
Do you think, now, that the African people are like the Europeans in their conciousness and intelligence? . . .
Do you not prefer the European people over the African people? . . . [likewise,] Allah almighty knows that the Arabs are . . . fit to bear the call [of Islam] and to understand it . . .
“Allah choose to send this Sharia to a prophet from the Arab nation . . . [because] they were
distinguished from among all nations [in] . . . quality of mind”
The race of the Arabs is is better than the race of the non-Arabs, no doubt. Allah chose the Arab for Islam because of their
natural and moral characteristics that are unique to them . . . I believe that
the nature of the Arabs is mixed in with the religion of Islam . . .
Abu Hasan Ali Nadwi (2nd ed.), Beirut, 1389 AH
In the answer to question no. 115934, we noted that
Ahl as-Sunnah wa’l-Jamaa‘ah are unanimously agreed that the Arabs are superior to others in terms of descent and lineage, and that regarding the Arabs as superior is in general terms, and does not apply at the individual level. So a non-Arab who is pious and righteous is better than an Arab who falls short in his duties to Allah, may He be exalted.
It is from that which is decided from the sunnah of the prophet that Arabism [urubah; lit. “the quality of being Arabian”[5] is superior over other races. This is because Allah chose Muhammad from the Arabs and made the Quran – which is the eternal message – Arabic. And the Sunnis [lit. “people of the Sunnah”] have agreed upon the superiority of the Arabism over other races and lineages.
The superiority of Arabism is a superiority of class [jins] and not individual, for the devout and pious non-Arab is better than the Arab who is negligent about the truth of Allah. Also, the superiority of Arabism is choice from Allah almighty. It is possible that the wisdom behind this is apparent to us, and it is also possible that the wisdom behind this is not apparent to us – except that there are in the Arab those attributes and faults that indicate the face of this preference. […]
He [Ibn Taymiyyah], Allah have mercy upon him, said: “That which the Sunnis believe is that the Arab race is superior to the non-Arab race: their Hebrews, Syriacs, Romans, Persians, and others.
“The Quraysh are the most of superior of the Arabs, the Bani Hashim are the most superior of the Quraysh, and the messenger of Allah is the most superior of the Bani Hashim, for he is the most superior creation as an individual and the most superior among them in lineage.
“Also, the superiority of the Arab, then the Quraysh, and then the Bani Hashim is not merely due to the existence of the prophet among them – even if this is part of their superiority. Rather, they are superior in and of themselves. Thus, the messenger of Allah is proven to be superior in person and lineage, otherwise circularity is necessitated. […]
“This is why it has come in a hadith: ‘Love of the Arab is faith [iman], and hatred for them is hypocrisy’. […]
“And know that the hadiths regarding the superiority of the Quraysh and then the superiority of Bani Hashim are many - this is not the place for listing them - and they indicate this matter as well, for the Quraysh are to the Arabs as the Arabs are to humankind. And this is how the Sharia came. […]
“The reason for this superiority – and Allah knows best – is what they have been favored with in their intellects, tongues, morals, and deeds, and that is because superiority is either by beneficial knowledge or righteous deeds. Also, knowledge has a basis, and that is the strength of the intellect – that is in memorization and understanding; perfection also, and that is in the power of logic – that is in explanation and expression. And the Arabs are better at understanding than others, better preserved, and more capable of explanation and expression. And their tongue is the most perfect of tongues in explanation, at differentiating different and similar meanings, and combines many meanings in a few words.
“And as for deed, this is based on morals, which are based on natural instincts in the soul. And their instincts are more obedient to the good than those of others, for they are closest to generosity, gentleness, courage, loyalty, and other such praiseworthy moral traits.” End.
Iqtida Sirat al-Mustaqim p. 148-162
'
Le fait qu'Allah le Très-Haut a choisi les Arabes sur les autres nations est affirmé dans des hadiths rigoureusement authentifiés du Prophète, qu'Allah le bénisse et lui donne la paix ; rapportés par Boukhari et Mouslim dans leur "Sahih" au début du chapitre des mérites, # 5897, sur l'autorité de Wathilah ibn al-Asqa` qui a dit : "J'ai entendu le Messager d'Allah, qu'Allah le bénisse et lui accorde la paix, dire : "En vérité, Allah a choisi Kinanah parmi les fils d'Isma`il, et Il a choisi Quraysh parmi les Kinanah et Il a choisi Hashim parmi les Quraysh et Il m'a choisi parmi les Bani Hashim. '"
Donc ce hadith est un texte primaire sur la préférence des Arabes sur les autres et la préférence de certains Arabes sur d'autres Arabes. Et c'est ce que les Imams ont choisi dans les......... de leurs livres, et même dans des livres individuels comme le livre de Qurb sur le mérite des Arabes, écrit par le grand Imam al-Hafiz Zayn al-din al-`Iraqi. Et cela a été résumé par le Shaykh al-Islam Ibn Hajar al-Haytami et d'autres.
Par conséquent, la préférence des Arabes par rapport aux autres nations, et la préférence de certains Arabes par rapport à d'autres Arabes est affirmée dans la Loi Sacrée. Allah a même préféré certains mois à d'autres mois et certains jours et nuits à d'autres, ainsi que des lieux. De la même manière, Allah, glorieux et exalté soit-Il, a choisi certains hommes plutôt que d'autres, comme les prophètes plutôt que d'autres et même certains prophètes plutôt que d'autres prophètes. Les musulmans ne devraient pas avoir d'objection à cela, car tout cela revient à la sagesse du Très Sage, Glorieux soit-Il, à qui on ne demande pas ce qu'Il fait, mais au contraire, ce sont eux qui sont interrogés. Ainsi, après qu'un musulman ait cru en Allah comme son Seigneur, la Vérité, et qu'il n'y a pas d'autre Dieu que Lui, alors il devrait savoir que ceci fait partie de Ses affaires, Béni et Haut soit-Il, et qu'il n'y a rien d'autre qu'une magnifique sagesse en cela que nous pourrions voir ou que nous ne pourrions pas voir. Quoi qu'il en soit, nous sommes seulement responsables de nous soumettre à Sa règle, Glorieux soit-Il. Et parmi Ses règles, il y a le fait que les Arabes sont préférés aux autres et que certains Arabes sont meilleurs que d'autres Arabes, comme l'explique clairement le hadith ci-dessus. Il ne convient donc à personne d'être en désaccord sur ce point alors que la preuve est parfaitement valable.
Et il ne devrait y avoir aucun désaccord dans ce qui vient de précéder ni aucun désaccord dans ce qui apparaît dans le Livre Magnifique et dans la sunna où nous trouvons que la vraie source de la préférence d'Allah est la crainte de Dieu (taqwa) qui résulte dans les bonnes actions que les gens gagnent et qu'ils sont comptabilisés. Ainsi, quiconque envoie du bien pour lui-même, Allah l'a préféré à ceux qui ont envoyé du mal. Quant à la préférence d'un Arabe sur un non-Arabe, et la préférence de certains Arabes sur d'autres, ce n'est pas un acte que l'on peut gagner. Il s'agit plutôt d'un bienfait qu'Allah donne à qui Il veut. Il peut donc vouloir quelque chose pour ces gens, et il n'y a aucune objection à la règle de ton Seigneur. C'est comme la préférence de certains jours par rapport à d'autres, parce que l'esprit raisonne que tous les jours sont les mêmes en eux-mêmes, et il n'y a aucune distinction qui pourrait apparaître entre eux. Cependant, l'esprit peut comprendre pourquoi quelque chose est meilleur s'il n'y a pas ............ Ainsi, la loi sacrée est venue et a affirmé la préférence de certaines choses sur d'autres, et pour certaines de ces choses il y avait des raisons et des sagesses, comme la préférence de la nuit du Pouvoir sur d'autres parce que le Coran Majestueux a été révélé pendant celle-ci. Et dans certaines de ces choses, la sagesse ne nous est pas apparente et donc cela tombe dans le chapitre de l'obéissance absolue, comme le nombre de cycles (rak`ahs) dans la prière.
Il est obligatoire pour un musulman de croire que les Arabes sont préférés aux autres nations car il y a une preuve pour cela. Cependant, ce n'est pas l'un des piliers de notre religion de sorte que si quelqu'un le rejette, il sera considéré comme hors de l'Islam. Mais si quelqu'un le rejette, il a péché pour ne pas y avoir cru, car c'est une question affirmée selon un hadith clair et rigoureusement authentifié. De plus, cette question n'est pas quelque chose de communément connu parmi la plupart des musulmans, donc pour cela, il ne faut pas s'empresser de blâmer celui qui n'y croit pas. Il est nécessaire, plutôt, de lui parler de la question.
Et le fait que les Arabes soient préférés aux autres ne signifie pas qu'un non-Arabe ne peut pas avoir un mérite plus élevé dans la religion qu'un Arabe, car une personne gagne les bonnes actions pour lesquelles Allah nous a recommandé de concourir. C'est le plus grand mérite de la crainte de Dieu et ce sera la base sur laquelle les choses seront décidées dans l'au-delà. Cependant, le mérite des Arabes demeurera, en termes de respect et d'exaltation, plus élevé que celui des autres. Et c'est à partir de cela que certains hadiths nous sont parvenus sur le fait que les Quraysh ont été mis en premier pour le califat avant les autres, comme le hadith de Bukhari (#3500) sur l'autorité de Mu`awiyah, qu'Allah soit satisfait de lui qui a dit : " J'ai entendu le Messager d'Allah, qu'Allah le bénisse et lui accorde la paix, dire : "Cette affaire de gouvernement appartient aux Quraysh. Quiconque adopte une attitude hostile à leur égard sera jeté sur son visage, tant qu'ils sont fidèles à la foi." Et Bukhari a également rapporté (#3501) sur l'autorité d'Ibn `Umar du Prophète, qu'Allah le bénisse et lui donne la paix, qu'il a dit : "Le gouvernement continue d'appartenir aux Quraysh, même s'ils ne sont (plus) que deux."
Je dis donc que c'est le mérite de la crainte de Dieu qui compte, selon le hadith rigoureusement authentifié : "Et celui qui est lent à faire les bonnes actions, sa noble lignée ne le fera pas accélérer (pour entrer au Paradis)".
Les savants et écrivains musulmans sur les Noirs
Al Jahiz (781-869), était un célèbre érudit musulman.
"Comme le corbeau parmi l'humanité sont les Zanj [Noirs africains] car ils sont les pires des hommes et les plus vicieux des créatures par leur caractère et leur tempérament."
[6] Jahiz, Kitab al-Hayawan, vol. 2
"Nous savons que les Zanj (Noirs) sont les moins intelligents et les moins perspicaces de l'humanité, et les moins capables de comprendre les conséquences de leurs actes."
[6] Jahiz, Kitab al-Bukhala (The Book of Misers)
"Ils [les Shu`ubiyya] soutiennent que l'éloquence est prisée par tous les peuples en tout temps - même les Zanj, malgré leur obscurité intellectuelle, leur stupidité sans bornes, leur obtusité(caractére des hommes tétus et borné), leurs perceptions grossières et leurs mauvaises dispositions, font de longs discours."
[6] Jahiz, Al-Bayan wa`l-tabyin, vol. 3
Ibn Qutaybah (828-889), était un érudit islamique renommé de Kufa, en Irak.
Ils [les Zanj, c'est-à-dire les Noirs] sont laids et difformes, parce qu'ils vivent dans un pays chaud. La chaleur les écrase dans le ventre de leur mère et fait friser leurs cheveux.
Bernard Lewis, "Ventures in Ethnology", Race and Slavery in the Middle East: A Historical Enquiry, Oxford University Press, pp. 43-50, ISBN 978-0-19-506283-0, 1990
Ibn al-Faqih (9e siècle) était un historien et géographe musulman.
"Un homme de discernement a dit : Le peuple d'Irak [...] ne sortent pas avec quelque chose entre le blond, le chamois et le blanchi, comme les nourrissons tombés du ventre des femmes des Slaves et autres personnes de même teint clair ; ils ne sont pas non plus exagérés dans le ventre de leur mère jusqu'à être brûlés, de sorte que l'enfant sort avec quelque chose entre le noir, le trouble, le malodorant, le puant et les cheveux crépus, avec des membres inégaux, un esprit déficient et des passions dépravées, comme les Zanj, les Somalis et autres noirs qui leur ressemblent. Les Irakiens ne sont ni une pâte à moitié cuite ni une croûte brûlée, mais entre les deux."
[6] Ibn al-Faqih al-Hamadani, Mukhtasar Kitab al-Buldan, 903 AD
Al-Masudi (896-956), était un historien et géographe musulman, connu comme l'Hérodote des Arabes.[7]
"Galien dit que la gaieté domine l'homme noir à cause de son cerveau défectueux, d'où aussi la faiblesse de son intelligence."
[6] Al-Masudi, Muruj al-dhahab
“[quoting another source in agreement:] Do not intermarry with the sons of Ham [blacks] for they are the distorted among God’s creatures . . .”
Bernard Lewis, "Equality and Marriage", Race and Slavery in the Middle East: A Historical Enquiry, Oxford University Press, pp. 85-92, ISBN 978-0-19-506283-0, 1990 [The Zanj have:] black complexion, kinky hair, flat nose[s], thick lips, slender hands and feet, fetid odor, limited intelligence, extreme exuberance, [and] cannibalistic customs.
Alexandre Popovic, The Revolt of African Slaves in Iraq in the 3rd/9th Century, Princeton, NJ: Markus Wiener, p. 16, 1999
al-Mutannabi (915-965) était un célèbre poète de la cour abbasside originaire d'Irak et l'un des poètes les plus influents de l'histoire de l'arabe.
The slave is no brother to the godly freeman. / even though he be born in the clothes of the free. // Do not buy a slave without buying a stick with him, / for slaves are filthy and scant of good. // I never thought I should live to see the day when a / dog would do me evil and be praised in the bargain, // nor did I imagin that true men would have ceased to exist, / and that the like of the father of bounty, / would still be here, // and that that negro with his pierced camel’s lip / would be obeyed by those cowardly hirelings . . . // . . . Who ever taught the eunuch negro nobility? His / “white” people, or his royal ancestors? // or his ear bleeding in the hand of the slave-broker? / or his worth, seeing that for two farthings / he would be rejected? // wretched Kafur is the most deserving of the base / to be excused in regard to every baseness – / and sometimes excusing is a reproach – / and that is because white stallions are incapable / of gentility, so how about black eunuchs?
Bernard Lewis, "In Black and White", Race and Slavery in the Middle East: A Historical Enquiry, Oxford University Press, pp. 54-62, ISBN 978-0-19-506283-0, 1990 More stupid than a slave or his mate is he who makes / the slave his master . . . // . . . One who holds you by his word is unlike one who holds / you in his jail – // The morality of the [black] slave is bounded by his / stinking pudenda and his teeth. // He does not keep his engagements of today, nor remember / what he said yesterday . . . // . . . Hope for no good from a man over whose head the / slaver’s hand has passed, // And, if you are in doubt about his person or / condition, look to his race. // One who is vile in his coat, was usually vile / in his caul. // He who makes his way beyond his merits, still cannot / get away from his root.
Bernard Lewis, "In Black and White", Race and Slavery in the Middle East: A Historical Enquiry, Oxford University Press, pp. 54-62, ISBN 978-0-19-506283-0, 1990 Abu al-Faraj al-Isfahani (897-967) était un littérateur, généalogiste, poète et musicologue arabe.
[Retelling an anecdote about "an Arab poet known as al-Sayyid al-Himyari (723-89)":] The Sayyid was my neighbor, and he was very dark. He used to carouse with the young men of the camp, one of whom was as dark as he was, with a thick nose and lips, and a Negroid [
muzannajj] appearance. The Sayyid had the foulest smelling armpits of anybody. They were jesting together one day, and the Sayyid said to him: "You are a Zanji in your nose and your lips!" whereat the youth replied to the Sayyid: "And you are a Zanji in your color and armpits!"
Bernard Lewis, "Image and Stereotype", Race and Slavery in the Middle East: A Historical Enquiry, Oxford University Press, pp. 92-99, ISBN 978-0-19-506283-0, 1990 Ibn Abi Zayd (922-996), était un érudit malikite d'Al-Qayrawan en Tunisie.
It is disliked to trade in the land of the enemy or the land of the blacks. The Prophet, peace be upon him, said, "Travel is a portion of punishment."
[8] Hudud al-`Alam, écrit par un savant persan inconnu du Xe siècle, est un livre dédié à Abu l-Ḥārith Muḥammad b. Aḥmad, un souverain de la dynastie locale des Farighunid.
"Their [Zanj] nature is that of wild animals. They are extremely black." "Among themselves [the Sudan] there are people who steal each other's children and sell them to the merchants when the latter arrive."
[6] Hudud al-`Alam, 982 AD
"[inhabitants of sub-Saharan African countries] are people distant from the standards of humanity" "Their nature is that of wild animals..."
[6] Hudud al-`alam, 982 AD
"As regards southern countries, all their inhabitants are black on account of the heat of their climate... Most of them go naked... In all their lands and provinces, gold is found.... They are people distant from the standards of humanity."
[6] Hudud al-`Alam, 982 AD
Al-Muqaddasi (945/946-1000) était un géographe musulman médiéval.
"Of the neighbors of the Bujja, Maqdisi had heard that "there is no marriage among them; the child does not know his father, and they eat people -- but God knows best. As for the Zanj, they are people of black color, flat noses, kinky hair, and little understanding or intelligence."
[6] Al-Muqaddasi (fl. 966), Kitab al-Bad' wah-tarikh, vol.4
al-Kirmani (996-1021) était un célèbre théologien et philosophe ismaélien perse.
In a philosophical work, he dismisses "the Turks, Zanj, Berbers, and their like" as "by their nature" without interest in the pursuit of intellectual knowledge and without desire to understand religious truth.
Bernard Lewis, "In Black and White", Race and Slavery in the Middle East: A Historical Enquiry, Oxford University Press, pp. 54-62, ISBN 978-0-19-506283-0, 1990
al-Kirmani (996-1021) était un célèbre théologien et philosophe ismaélien perse.
[Blacks are] people who are by their very nature slaves.
[9] Quoted in “Blasphemy Before God: The Darkness of Racism In Muslim Culture” by Adam Misbah aI-Haqq
Abu Rayhan al-Biruni (973-1048), était un érudit et polymathe islamique.
"The Zanj are so uncivilized that they have no notion of a natural death. If a man dies a natural death, they think he was poisoned. Every death is suspicious with them, if a man has not been killed by a weapon."
[6] Abu Rayhan al-Biruni, India, 1030 AD
Qadi Iyad (1083-1149) était l'un des plus célèbres juristes malikites, également imam et qadi à Grenade sous la dynastie almoravide.
[Qadi Iyad le répète deux fois :] Ahmad b. Abi Sulayman, le compagnon de Sahnun, a dit : "Quiconque dit que le Prophète était noir (
aswad) doit être tué".
Qadi Iyad, al-Shifa bi-ta'rif huquq al-Mustafa, 2, al-Maktaba al-Shamila, p. 217, 234, https://app.turath.io/book/1753 ; translated in
Aisha Abdarrahman Bewley, ed, (2004), Ash-Shifa of Qadi 'Iyad, Scotland, pp. 375, 387, 2004, https://archive.org/details/MuhammadMessengerOfAllahAshShifaOfQadiIyad Ibn Hazm (994-1064) était un polymathe andalou qui a écrit sur l'histoire, la loi islamique, la théologie islamique, la philosophie, et est particulièrement bien considéré pour son étude des hadiths.
Dieu a décrété que le plus pieux est le plus noble même s'il est le bâtard d'une négresse, et que le pécheur et le mécréant est au niveau le plus bas même s'il est le fils de prophètes.
Bernard Lewis, "Prejudice and Piety, Literature and Law", Race and Slavery in the Middle East: A Historical Enquiry, Oxford University Press, pp. 28-37, ISBN 978-0-19-506283-0, 1990
Al-Idrisi (1100-1165), géographe, écrivain, scientifique et cartographe musulman de l'Espagne almoravide.
Les Zanj, c'est-à-dire les Noirs, ont une grande peur et une grande crainte des Arabes, à tel point que lorsqu'ils voient un commerçant ou un voyageur arabe, ils se prosternent et le traitent avec beaucoup de respect. [Ils manquent de connaissances et ont un esprit défectueux....
Bernard Lewis, "The Discovery of Africa", Race and Slavery in the Middle East: A Historical Enquiry, Oxford University Press, pp. 50-54, ISBN 978-0-19-506283-0, 1990
Saïd al-Andalusi (1029-1070) était un qadhi (juge islamique) arabe qui a vécu en Al-Andalus, en Espagne, qui a écrit sur l'histoire des sciences et de la philosophie.
[Les "barbares" du sud] ressemblent plus à des bêtes qu'à des hommes [...]. Pour ceux qui vivent le plus au nord, entre le dernier des sept climats et les limites du monde habité, l'éloignement excessif du soleil par rapport à la ligne zénithale rend l'air froid et l'atmosphère épaisse. Leurs tempéraments sont donc frigides, leurs humeurs brutes, leurs ventres grossiers, leur couleur pâle, leurs cheveux longs et maigres. Ils manquent donc d'acuité de compréhension et de clarté d'intelligence, et sont envahis par l'ignorance et la fadeur, le manque de discernement et la stupidité. Tels sont les Slaves, les Bulgares et leurs voisins. Pour les peuples, en revanche, qui vivent près de la ligne équinoxiale et au-delà, jusqu'à la limite du monde habité au sud, la longue présence du soleil au zénith rend l'air chaud et l'atmosphère ténue. De ce fait, leur tempérament devient chaud et leur humeur ardente, leur couleur noire et leurs cheveux laineux. Ils manquent donc de maîtrise de soi et de constance d'esprit et sont envahis par l'inconstance, la folie et l'ignorance. Tels sont les Noirs, qui vivent à l'extrémité de la terre d'Éthiopie, les Nubiens, les Zanj et autres. . . . [Les seuls qui s'écartent de cet ordre humain et de cette association rationnelle sont certains habitants des steppes, des déserts et des régions sauvages, comme la populace de Bujja, les sauvages du Ghana, la racaille des Zanj et leurs semblables.
Bernard Lewis, "Ventures in Ethnology", Race and Slavery in the Middle East: A Historical Enquiry, Oxford University Press, pp. 43-50, ISBN 978-0-19-506283-0, 1990 Nasīr al-Dīn al-Tūsī (1201-1274), était un savant musulman chiite et un grand ayatollah.
"If (all types of men) are taken, from the first, and one placed after another, like the Negro from Zanzibar, in the Southern-most countries, the Negro does not differ from an animal in anything except the fact that his hands have been lifted from the earth -in no other peculiarity or property - except for what God wished. Many have seen that the ape is more capable of being trained than the Negro, and more intelligent."
[6] Nasir al-Din al-Tusi, Tasawwurat (Rawdat al-taslim):
[The Zanj (African) differ from animals only in that] their two hands are lifted above the ground,... Many have observed that the ape is more teachable and more intelligent than the Zanj.
[9]
Shams al-Dīn Muhammad b. Abī Talib al-Dimashqī (1256-1327), imam damascène qui a écrit sur de nombreux sujets.
La région équatoriale est habitée par des communautés de Noirs qui sont à ranger parmi les sauvages et les bêtes. Leur teint et leurs cheveux sont brûlés et ils sont physiquement et moralement déviants. Leur cerveau est presque en ébullition à cause de la chaleur excessive du soleil. . . . L'homme qui y habite est un être grossier, au teint très noir, aux cheveux brûlés, indiscipliné, à la sueur fétide, à la constitution anormale, ressemblant le plus, dans ses qualités morales, à un sauvage ou à un animal.
A. Mehren, ed, (1923), Nukhbat al-Dahr fi Ajaib al-Barr wal-Bahr, Leipzig: Harassowitz, pp. 15-17, 1923 ; translated in John Hunwick, West Africa, Islam, and the Arab World, Princeton, NJ: Markus Wiener, p. 81, 2006
Ibn Battuta (1304-1369) Érudit et voyageur musulman sunnite qui a raconté ses périples à travers le monde.
Quand je l'ai vu [leur cadeau de réception], j'ai ri, et j'ai été longtemps étonné de leur faible intellect et de leur respect pour les choses mesquines.
Ibn Battuta in J.F.P. Hopkins; Nehemia Levtzion, eds, (1981), Corpus of Early Arabic Sources for West African History, Cambridge University Press, p. 298, 1981
Ibn Khaldoun (1332-1406) était, entre autres, un juriste, un avocat, un érudit, un théologien musulman et un hafiz.
"Par conséquent, la nation nègre est, en règle générale, soumise à l'esclavage, car [les Nègres] n'ont pas grand-chose [d'essentiellement] d'humain et ont des attributs tout à fait semblables à ceux des animaux muets, comme nous l'avons dit."
[6] Ibn Khaldun, Muqaddimah, 14th century
"Au-delà [des peuples connus de l'Afrique noire occidentale], au sud, il n'y a pas de civilisation au sens propre du terme. Il n'y a que des humains qui sont plus proches des animaux muets que des êtres rationnels. Ils vivent dans des fourrés et des grottes, et se nourrissent d'herbes et de céréales non préparées. Ils se mangent fréquemment entre eux. On ne peut pas les considérer comme des êtres humains."
[6] Ibn Khaldun, Muqaddimah
Al-Ibshihi (1388-1446), savant égyptien qui a écrit une encyclopédie couvrant la loi islamique, la théologie, le mysticisme et quelques autres sujets.
Y a-t-il quelque chose de plus vil que les esclaves noirs, de moins bon et de plus mauvais qu'eux ? Quant au mulâtre, si vous faites preuve de bonté envers l'un d'eux toute votre vie et de toutes les manières, il ne vous en sera pas reconnaissant ; et ce sera comme si vous n'aviez rien fait pour lui. Plus vous le traitez bien, plus il sera insolent ; plus vous le traitez mal, plus il sera humble et soumis. J'ai essayé cela plusieurs fois, et comme le poète dit bien : " Si vous honorez l'honorable, vous le possédez / Si vous honorez l'ignoble, il sera insolent. On dit que quand l'esclave [noir] est rassasié, il fornique, quand il a faim, il vole. Mon grand-père du côté de ma mère avait l'habitude de dire : La pire utilisation de l'argent est l'éducation des esclaves, et les mulâtres sont encore pires et plus méchants que les Zanj, car le mulâtre ne connaît pas son père, alors que le Zanji connaît souvent ses deux parents. On dit du mulâtre qu'il est comme une mule, car c'est un bâtard. . . . Ne faites pas confiance à un mulâtre, car il y a rarement du bon en lui.
Shihab al-Din al-Ibshihi, al-Mustatraf fi Kul Fan Mustatraf, al-Maktaba al-Shamila, p. 328, https://app.turath.io/book/23802 ; translated in
Bernard Lewis, "Image and Stereotype", Race and Slavery in the Middle East: A Historical Enquiry, Oxford University Press, pp. 92-99, ISBN 978-0-19-506283-0, 1990
Les Races et les Tribus dans l'Islam primitif
Race
Le texte suivant cite un certain Abd al-Hamid (m. 750, connu sous le nom de Abd al-Hamid "al-Katib" ou Abd al-Hamid "Le Scribe"), qui était le scribe et écrivait au nom du dernier calife omeyyade, Marwan II (r. 744-750).
Un gouverneur présenta à Marwan un esclave noir.
Il dit à 'Abd al-Hamid : " Écris-lui et dénigre ce qu'il a fait " 'Abd al-Hamid écrivit au gouverneur : " Si tu avais trouvé une couleur pire que le noir et un nombre inférieur à un, tu l'aurais envoyé. " Ceci est adapté du dicton d'un bédouin à qui l'on demandait quels enfants il avait, et qui répondit : "Petits et mauvais." Quand on lui demanda ce qu'il voulait dire, il répondit : "Pas moins d'un, pas pire qu'une fille."
Recorded by al-Jahshiyari (d. 942), a prominent Abbasid bureaucrat and scholar, in his
Kitab al-wuzara wa'l-kuttab (or
Book of Viziers and Scribes). Translated and quoted in:
Bernard Lewis, ed, (1987), Islam from the Prophet Muhammad to the Capture of Constantinople, Oxford University Press, p. 197, ISBN 9780195050875, 1987, https://global.oup.com/ushe/product/islam-9780195050875?cc=us&lang=en&
Les Historiens sur les races and tribus en Islam
Michael Penn est titulaire de la chaire Teresa Hihn Moore d'études religieuses à l'université de Stanford et spécialiste de l'histoire islamique ancienne.
Contrairement à de nombreux stéréotypes actuels sur les débuts de l'Islam, pendant une grande partie du septième et du début du huitième siècle, l'admission dans la "umma" était exclusivement réservée aux Arabes.
La conversion religieuse était fondée sur la conversion ethnique. Pour qu'un non-arabe devienne musulman, il devait d'abord devenir membre d'une tribu arabe en devenant le " mawlā " (client) d'un parrain arabe. (client) d'un parrain arabe.
Dans la perspective islamique du septième siècle, l'ethnicité et la religion n'étaient pas des variables indépendantes. Tous les musulmans étaient des Arabes et, idéalement, tous les Arabes étaient des musulmans.
Michael Penn, Envisioning Islam - Syriac Christians and the Early Muslim World, University of Pennsylvania Press, p. 59, ISBN 978-0-8122-4722-0, 2015 Template:Salah Trabelsi est maître de conférences en histoire et civilisation à l’université Lumière Lyon II, et directeur adjoint du Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (Gremmo).
Dans un article du Monde datant du 24 février 2019 , l'historien tunisien Salah Trabelsi revient sur les sources historiques de la discrimination anti-noir au Maghreb
"L’islam s’est imposé cinq ou six siècles après la conquête de l’Afrique du Nord, non sans mépris envers les Berbères. Aux yeux des premiers conquérants arabes, les Berbères étaient un peuple vil, fruste et sauvage : « Des bêtes en liberté », selon l’historien du XIVe siècle Ibn Idhari. L’on établit même à leur encontre des hadith – paroles attribuées à Mahomet, le prophète de l’islam –, forgés de toutes pièces pour les rabaisser et justifier leur humiliation.
D’après l’auteur du Mu’djam al-Buldan, Yakut, le Prophète aurait dit : « Il n’existe, nulle part au monde, des êtres aussi répugnants que les Berbères. Quand même je n’aurais rien à distribuer comme aumône, si ce n’est la poignée de mon fouet, je serais plus enclin à la donner plutôt que d’affranchir un esclave berbère. » A leur tour, certains oulémas [théologiens de l’islam] d’origine berbère vont réagir en inventant des hadith pour se réhabiliter aux yeux des Arabes. Abu Al-Arab et Al-Maliki rapportent des traditions attribuées au Prophète lui-même, louant les mérites et la piété exemplaire des Berbères."
Voir aussi
Reference
- ↑ Islamqa.info
- ↑ Lane's Lexicon اصطفاه
- ↑ Ibn Sa'd, Abu Abd Allah Muhammad. Kitab al-Tabaqat, vol i. Translated in English by S. Moinul Haq, Kitab Bhavan, 1784, Kalan Mahal, Daraya Ganj, New Delhi, India, 1972, p12.
- ↑ E. van Donzel; B. Lewis; Ch. Pellat et al., eds, (1997), "Kafa'a", Encyclopaedia of Islam, 4 IRAN-KHA (New Edition [2nd] ed.), Leiden: E.J. Brill, p. 404, ISBN 90 04 05745 5, 1997
- ↑ Lane’s Lexicon عروبة
- ↑ 6.00 6.01 6.02 6.03 6.04 6.05 6.06 6.07 6.08 6.09 6.10 6.11 6.12 West Asian views on black Africans during the medieval era
- ↑ Ter-Ghevondyan, Aram N.. Արաբական Ամիրայությունները Բագրատունյաց Հայաստանում (The Arab Emirates in Bagratuni Armenia). Yerevan, Armenian SSR: Armenian Academy of Sciences. p. 15, 1965.
- ↑ The Risala of 'Abdullah ibn Abi Zayd al-Qayrawani/ 43.16 Trading abroad - A Treatise on Maliki Fiqh (Including commentary from ath-Thamr ad-Dani by al-Azhari)(310/922 - 386/996)
- ↑ 9.0 9.1 Comparative Digests Racism Arab and European Compared - Nathaniel Turner