Coran, hadith et savants : Les Banu Qurayza: Difference between revisions

Jump to navigation Jump to search
[checked revision][unchecked revision]
Line 1: Line 1:
{{QualityScore|Lead=4|Structure=2|Content=2|Language=4|References=2}}La tribu juive des Banu Qurayza était l’une des trois tribus juives, avec les Banu Nadir et les Banu Qaynuqa, mentionnées par la [[Sirat Rasul Allah|Sira]] (biographie), comme étant présentes dans et autour de Médine au moment de l’arrivée du prophète. La tribu a refusé de se convertir à l’islam et s’est finalement alliée avec les Mecquois païens contre Muhammad et les musulmans, malgré un serment antérieur avec Muhammad de ne pas attaquer les musulmans. Pour cette trahison, sur l’ordre d’[[Allah (God)|Allah]] au moyen de ses anges, tous les hommes adultes de la tribu ont été décapités et les femmes et les enfants vendus en esclavage. Pour plus d’informations, voir [[Le Massacre des Banu Qurayza]].
{{QualityScore|Lead=4|Structure=2|Content=2|Language=4|References=2}}La tribu juive des Banu Qurayza était l’une des trois tribus juives, avec les Banu Nadir et les Banu Qaynuqa, mentionnées par la [[Sirat Rasul Allah|Sira]] (biographie), comme étant présentes dans et autour de Médine au moment de l’arrivée du prophète. La tribu a refusé de se convertir à l’islam et s’est finalement alliée avec les Mecquois païens contre Muhammad et les musulmans, malgré un serment antérieur avec Muhammad de ne pas attaquer les musulmans. Pour cette trahison, sur l’ordre d’[[Allah (God)|Allah]] au moyen de ses anges, tous les hommes adultes de la tribu ont été décapités et les femmes et les enfants vendus en esclavage. Pour plus d’informations, voir [[Le Massacre des Banu Qurayza]].
==Hadiths==
==Hadiths==
{{Quote|{{Muslim|26|5557}}|Abu as-Sa’ib, l’esclave affranchi de Hisham b. Zuhra, a déclaré qu’il a rendu visite à Abu Sa’id al-Khudri chez lui, (et a poursuivi) en disant :<br>
{{Quote|{{Muslim|26|5557}}|<i>Abu as-Sa’ib, l’esclave affranchi de Hisham b. Zuhra, a déclaré qu’il a rendu visite à Abu Sa’id al-Khudri chez lui, (et a poursuivi) en disant : Je l’ai trouvé en train de dire sa prière, alors je me suis assis en attendant qu’il la termine quand j’ai entendu de l’agitation dans les faisceaux (de bois) gisant dans un coin de la maison. J’ai regardé en direction du bruit et j’ai trouvé un serpent. J’ai bondi pour le tuer, mais il (Abu Sa’id al-Khudri) a fait un geste pour que je m’assoie. Alors, je me suis assis et pendant qu’il finissait (la prière), il a montré une pièce de la maison et a dit : "Vois-tu cette pièce ?" J’ai dit : "Oui." Il a dit : Il y avait un jeune homme parmi nous qui venait de se marier. Nous sommes allés avec le Messager d’Allah (ﷺ) (pour participer à la bataille) de la Tranchée quand un jeune homme à la mi-journée avait l’habitude de demander la permission au Messager d’Allah (ﷺ) pour retourner dans sa famille. Un jour, il lui a demandé la permission et le Messager d’Allah (ﷺ) (après la lui avoir accordée) lui a dit : "Emporte tes armes avec toi car je crains que la tribu des Qurayza (te nuise)." L’homme emporta les armes, puis revint et trouva sa femme se tenant entre les deux portes. Il se pencha vers elle, frappé de jalousie, et s’élança dans sa direction pour la poignarder avec une lance. Elle dit : "Eloigne ta lance et entre dans la maison jusqu’à ce que tu voies ce qui m’a fait sortir." Il entra et trouva un énorme serpent enroulé sur la literie. Il s’élança avec la lance et le transperça, puis sortit après l’avoir accroché dans la maison, mais le serpent frémit et l’attaqua, et personne ne sut lequel d’entre eux mourut le premier, le serpent ou le jeune homme. Nous sommes allés voir l’Apôtre d’Allah (ﷺ) pour lui en faire mention et avons dit : "Supplie Allah pour que cet (homme) puisse être ramené à la vie." Dès lors, il dit : "Demandez pardon pour votre compagnon, puis ajouta : il y a à Médine des djinns qui ont accepté l’Islam, donc quand vous voyez l’un d’eux, prononcez-lui un avertissement pendant trois jours, et s’il apparait devant vous après cela, alors tuez-le car c’est un diable."</i>}}{{Quote|{{Bukhari|5|57|66}} et {{Muslim|31|5940}}|<i>Rapporté par Abd Allah ibn az-Zubayr : Au cours de la bataille d’Al-Ahzab, Omar ibn Abi Salama et moi étions restés à l’arrière avec les femmes. Regardez ! J’ai vu (mon père) Az-Zubair monter à cheval et faire deux ou trois fois des allées et venues vers les Banu Qurayza. Alors, quand je suis revenu, j’ai dit : "Ô mon père ! T’ai-je vu faire des allées et venues vers les Banu Qurayza ?" Il a répondu : "M’as-tu vraiment vu, ô mon fils ?" J’ai dit : "Oui." Il a dit : "Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Qui veut aller chez les Banu Qurayza et m’apporter de leurs nouvelles ? » J’y suis donc allé, et quand je suis revenu, l’Apôtre d’Allah a mentionné pour moi ses deux parents en disant : "Que mon père et ma mère soient sacrifiés pour toi."</br><br>
<i>Je l’ai trouvé en train de dire sa prière, alors je me suis assis en attendant qu’il la termine quand j’ai entendu de l’agitation dans les faisceaux (de bois) gisant dans un coin de la maison. J’ai regardé en direction du bruit et j’ai trouvé un serpent. J’ai bondi pour le tuer, mais il (Abu Sa’id al-Khudri) a fait un geste pour que je m’assoie. Alors, je me suis assis et pendant qu’il finissait (la prière), il a montré une pièce de la maison et a dit : "Vois-tu cette pièce ?" J’ai dit : "Oui." Il a dit : Il y avait un jeune homme parmi nous qui venait de se marier. Nous sommes allés avec le Messager d’Allah (ﷺ) (pour participer à la bataille) de la Tranchée quand un jeune homme à la mi-journée avait l’habitude de demander la permission au Messager d’Allah (ﷺ) pour retourner dans sa famille. Un jour, il lui a demandé la permission et le Messager d’Allah (ﷺ) (après la lui avoir accordée) lui a dit : "Emporte tes armes avec toi car je crains que la tribu des Qurayza (te nuise)." L’homme emporta les armes, puis revint et trouva sa femme se tenant entre les deux portes. Il se pencha vers elle, frappé de jalousie, et s’élança dans sa direction pour la poignarder avec une lance. Elle dit : "Eloigne ta lance et entre dans la maison jusqu’à ce que tu voies ce qui m’a fait sortir." Il entra et trouva un énorme serpent enroulé sur la literie. Il s’élança avec la lance et le transperça, puis sortit après l’avoir accroché dans la maison, mais le serpent frémit et l’attaqua, et personne ne sut lequel d’entre eux mourut le premier, le serpent ou le jeune homme. Nous sommes allés voir l’Apôtre d’Allah (ﷺ) pour lui en faire mention et avons dit : "Supplie Allah pour que cet (homme) puisse être ramené à la vie." Dès lors, il dit : "Demandez pardon pour votre compagnon, puis ajouta : il y a à Médine des djinns qui ont accepté l’Islam, donc quand vous voyez l’un d’eux, prononcez-lui un avertissement pendant trois jours, et s’il apparait devant vous après cela, alors tuez-le car c’est un diable."</i>}}{{Quote|{{Bukhari|5|57|66}} et {{Muslim|31|5940}}|Rapporté par Abd Allah ibn az-Zubayr :<br><i>Au cours de la bataille d’Al-Ahzab, Omar ibn Abi Salama et moi étions restés à l’arrière avec les femmes. Regardez ! J’ai vu (mon père) Az-Zubair monter à cheval et faire deux ou trois fois des allées et venues vers les Banu Qurayza. Alors, quand je suis revenu, j’ai dit : "Ô mon père ! T’ai-je vu faire des allées et venues vers les Banu Qurayza ?" Il a répondu : "M’as-tu vraiment vu, ô mon fils ?" J’ai dit : "Oui." Il a dit : "Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Qui veut aller chez les Banu Qurayza et m’apporter de leurs nouvelles ? » J’y suis donc allé, et quand je suis revenu, l’Apôtre d’Allah a mentionné pour moi ses deux parents en disant : "Que mon père et ma mère soient sacrifiés pour toi."</i></br><br>
Abd Allah ibn az-Zubayr a rapporté le jour de la bataille de la Tranchée : Omar ibn Abi Salama et moi étions avec des femmes dans le fort de Hassan (ibn Thabit). À un moment donné, il s’est penché vers moi et j’ai jeté un coup d’œil puis, à un autre moment, je me suis penché vers lui et il regardait et j’ai reconnu mon père alors qu’il montait sur son cheval avec ses armes vers la tribu des Qurayza. Abdullah ibn Urwa a rapporté d’Abd Allah ibn az-Zubayr : J’ai parlé de cela à mon père, après quoi il a dit : "Mon fils, m’as-tu vu (à cette occasion) ?" Il a dit : "Oui." Ensuite, il a dit : "Par Allah, le Messager d’Allah (ﷺ) s’est adressé à moi en disant : « Je sacrifierais pour toi mon père et ma mère. »"</i>}}{{Quote|{{Bukhari|4|52|68}}, {{bukhari|5|59|443}}, et {{Muslim|19|4370}}
Abd Allah ibn az-Zubayr a rapporté le jour de la bataille de la Tranchée : <br><i>Omar ibn Abi Salama et moi étions avec des femmes dans le fort de Hassan (ibn Thabit). À un moment donné, il s’est penché vers moi et j’ai jeté un coup d’œil puis, à un autre moment, je me suis penché vers lui et il regardait et j’ai reconnu mon père alors qu’il montait sur son cheval avec ses armes vers la tribu des Qurayza. Abdullah ibn Urwa a rapporté d’Abd Allah ibn az-Zubayr : J’ai parlé de cela à mon père, après quoi il a dit : "Mon fils, m’as-tu vu (à cette occasion) ?" Il a dit : "Oui." Ensuite, il a dit : "Par Allah, le Messager d’Allah (ﷺ) s’est adressé à moi en disant : « Je sacrifierais pour toi mon père et ma mère. »"</i>}}{{Quote|{{Bukhari|4|52|68}}, {{bukhari|5|59|443}}, et {{Muslim|19|4370}}


|Rapporté par Aicha : <br><i>Quand le Messager d’Allah (ﷺ) est revenu le jour (de la bataille) d’Al-Khandaq (c.-à-d. la Tranchée), il déposa ses armes et prit un bain. Alors Gabriel, dont la tête était couverte de poussière, est venu à lui en disant : "Tu as déposé tes armes ! Par Allah, je n’ai pas encore déposé mes armes." Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : "Où (aller maintenant) ?" Gabriel a dit : "Par-là," en pointant vers la tribu des Banu Qurayza. Alors le Messager d’Allah (ﷺ) est parti vers eux.</i></br><br>Rapporté par Aicha : <br><i>Lorsque le Prophète (ﷺ) est revenu d’Al-Khandaq (c.-à-d. la Tranchée) et a déposé ses armes et pris un bain, Gabriel est venu et a dit (au Prophète (ﷺ)) : "As-tu déposé tes armes ? Par Allah, nous, les anges, ne les avons pas encore déposées. Alors va à leur rencontre." Le Prophète (ﷺ) a dit, "Où aller ?" Gabriel a dit : "De ce côté", en pointant vers les Banu Qurayza. Ainsi, le Prophète (ﷺ) est parti vers eux.</i></br>
|<i>Rapporté par Aicha : Quand le Messager d’Allah (ﷺ) est revenu le jour (de la bataille) d’Al-Khandaq (c.-à-d. la Tranchée), il déposa ses armes et prit un bain. Alors Gabriel, dont la tête était couverte de poussière, est venu à lui en disant : "Tu as déposé tes armes ! Par Allah, je n’ai pas encore déposé mes armes." Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : "Où (aller maintenant) ?" Gabriel a dit : "Par-là," en pointant vers la tribu des Banu Qurayza. Alors le Messager d’Allah (ﷺ) est parti vers eux.</br><br>Rapporté par Aicha : Lorsque le Prophète (ﷺ) est revenu d’Al-Khandaq (c.-à-d. la Tranchée) et a déposé ses armes et pris un bain, Gabriel est venu et a dit (au Prophète (ﷺ)) : "As-tu déposé tes armes ? Par Allah, nous, les anges, ne les avons pas encore déposées. Alors va à leur rencontre." Le Prophète (ﷺ) a dit, "Où aller ?" Gabriel a dit : "De ce côté", en pointant vers les Banu Qurayza. Ainsi, le Prophète (ﷺ) est parti vers eux.</br>
<br>Il a été rapporté sous l'autorité d'Aicha qui a dit : <br><i>Sa’d a été blessé le jour de la bataille du Fossé. Un homme des Quraych appelé Ibn al-Araqah lui a tiré une flèche qui a transpercé l’artère au milieu de son avant-bras. Le Messager d’Allah (ﷺ) lui dressa une tente dans la mosquée et s’enquerra auprès de lui étant à proximité. Quand il est revenu du Fossé et a déposé ses armes et pris un bain, l’ange Gabriel lui est apparu et il enlevait la poussière de ses cheveux (comme s’il venait de rentrer de la bataille). Ce dernier a dit : "Tu as déposé les armes. Par Dieu, nous ne les avons pas (encore) déposées. Alors marche contre eux." Le Messager d’Allah (ﷺ) a demandé : "Vers où ?" Il a pointé vers les Banu Qurayza. Le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) les a alors combattus. Ils se sont rendus sur ordre du Messager d’Allah (ﷺ), mais il renvoya la décision à leur sujet à Sa’d qui dit : "Je décide que ceux d’entre eux qui peuvent se battre soient tués, leurs femmes et leurs enfants faits prisonniers et leurs biens distribués (parmi les musulmans)."</i></br>}}{{Quote|{{bukhari|5|59|444}}|Rapporté par Anas : <br>
<br>Il a été rapporté sous l'autorité d'Aicha qui a dit : Sa’d a été blessé le jour de la bataille du Fossé. Un homme des Quraych appelé Ibn al-Araqah lui a tiré une flèche qui a transpercé l’artère au milieu de son avant-bras. Le Messager d’Allah (ﷺ) lui dressa une tente dans la mosquée et s’enquerra auprès de lui étant à proximité. Quand il est revenu du Fossé et a déposé ses armes et pris un bain, l’ange Gabriel lui est apparu et il enlevait la poussière de ses cheveux (comme s’il venait de rentrer de la bataille). Ce dernier a dit : "Tu as déposé les armes. Par Dieu, nous ne les avons pas (encore) déposées. Alors marche contre eux." Le Messager d’Allah (ﷺ) a demandé : "Vers où ?" Il a pointé vers les Banu Qurayza. Le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) les a alors combattus. Ils se sont rendus sur ordre du Messager d’Allah (ﷺ), mais il renvoya la décision à leur sujet à Sa’d qui dit : "Je décide que ceux d’entre eux qui peuvent se battre soient tués, leurs femmes et leurs enfants faits prisonniers et leurs biens distribués (parmi les musulmans)."</br>}}{{Quote|{{bukhari|5|59|444}}|<i>Rapporté par Anas : C’est comme si je regardais en ce moment la poussière qui brille se soulever dans la rue des Banu Ghanm (à Médine) à cause de la marche du régiment de Gabriel lorsque le Messager d’Allah (ﷺ) est parti vers les Banu Qurayza (pour les attaquer).</i>
<i>C’est comme si je regardais en ce moment la poussière qui brille se soulever dans la rue des Banu Ghanm (à Médine) à cause de la marche du régiment de Gabriel lorsque le Messager d’Allah (ﷺ) est parti vers les Banu Qurayza (pour les attaquer).</i>
}}{{Quote|{{bukhari|2|14|68}}|<i>Rapporté par Anas ibn Malik : Le Messager d’Allah (ﷺ) a fait la prière de fajr pendant qu’il faisait encore nuit, puis il est monté à cheval et a dit, "Allah Akbar ! Khaybar est en ruine. Lorsque nous nous approchons d’une nation, le plus malheureux est le matin de ceux qui ont été avertis." Les gens sont sortis dans les rues en disant : "Muhammad et son armée." Le Messager d’Allah (ﷺ) les a vaincus par la force et leurs guerriers ont été tués ; les enfants et les femmes ont été emmenés comme captifs. Safiya a été prise par Dihyah al-Kalbi et, par la suite, elle a appartenu à l’Apôtre d’Allah qui l’a épousée et son mahr était sa manumission. Abd al-Aziz a dit à Thabit : Ô Abu Thabit, est-ce toi qui a interrogé Anas sur sa dot ? Thabit a répondu qu’il lui a donné comme dot sa propre personne. Abd al-Aziz a souri.</i>}}{{Quote|{{bukhari|1|8|367}}|<i>Rapporté par Abdul Aziz : Anas a dit : Quand le Messager d’Allah (ﷺ) a envahi Khaybar, nous y avons fait la prière de fajr (tôt le matin) alors qu’il faisait encore nuit. Le Prophète (ﷺ) est monté à cheval ainsi qu’Abu Talha et je chevauchais derrière Abu Talha. Le Prophète (ﷺ) a traversé rapidement les ruelles de Khaybar et mon genou a touché la cuisse du Prophète (ﷺ). Il l’a découverte et j’ai vu la blancheur de celle-ci. Quand il est entré dans la ville, il a dit : Allah Akbar ! Khaybar est en ruine. Chaque fois que nous nous approchons d’une nation (hostile) (pour combattre), alors mauvais est le matin pour ceux qui ont été avertis. Il a répété cela trois fois. Les gens sont sortis pour vaquer à leurs occupations et certains d’entre eux ont dit : "Muhammad (est venu)", (certains de nos compagnons ont ajouté : "avec son armée"). Nous avons conquis Khaybar, fait des prisonniers, et le butin a été rassemblé. Dihya est venu et a dit : Ô Prophète d’Allah ! Donne-moi une esclave parmi les captives. Le Prophète a dit : Va et prends n’importe quelle esclave. Il a pris Safiya bint Houyay. Un homme est venu au Prophète (ﷺ) et a dit : "Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Tu as donné Safiya bint Houyay à Dihya alors qu’elle est la maîtresse en chef des tribus Qurayza et an-Nadir et qu’elle ne convient qu’à toi." Le Prophète (ﷺ) a alors dit : "faite-le venir avec elle." Dihya est donc venu avec elle et quand le Prophète (ﷺ) l’a vue, il a dit à Dihya : "Prends tout autre esclave parmi les captives sauf elle." Anas a ajouté : "Le Prophète (ﷺ) l’a ensuite affranchie et l’a épousée." Thabit a demandé à Anas : "Ô Abu Hamza ! Qu’est-ce que le Prophète (ﷺ) a payé (comme mahr) pour elle ?" Il a dit : "Elle-même était son mahr, car il l’a affranchie et épousée." Anas a ajouté : "En chemin, Umm Sulaym l’a habillée pour le mariage (cérémonie) et le soir, elle l’a envoyée comme épouse au Prophète (). Le Prophète (ﷺ) était donc un époux et a dit : "Celui qui a quelque chose (nourriture) devrait l’apporter." Il a étendu une feuille de cuir (pour la nourriture) et certains ont apporté des dattes et d’autres du beurre de cuisson. (Je pense qu’il (Anas) a mentionné As-Sawaq). Ils ont alors préparé un plat de hays (un type de nourriture). Et c’était le walima (le banquet de mariage) du Messager d’Allah (ﷺ)."</i>}}{{Quote|{{bukhari|5|59|445}} et {{muslim|19|4374}}|<i>Rapporté par ibn Omar : Le jour d’Al-Ahzab (c.-à-d. les Coalisés), le Prophète (ﷺ) a dit : "Aucun d’entre vous ne devrait faire la prière de Asr, sauf chez les Banu Qurayza." La prière de Asr est devenue obligatoire pour certains d’entre eux en cours de route. Certains ont dit : "Nous ne prierons pas jusqu’à ce que nous atteignions le lieu des Banu Qurayza" alors que d’autres ont dit : "Non, nous prierons à cet endroit, car le Prophète (ﷺ) n’a pas voulu nous dire cela." Plus tard, cela a été mentionné au Prophète (ﷺ) et il n’a réprimandé aucun des deux groupes.<br>
}}{{Quote|{{bukhari|2|14|68}}|Rapporté par Anas ibn Malik : <br>
<br>Il a été rapporté sur l’autorité d’Abdullah qui a dit : "Le jour où il est revenu de la bataille d’Ahzab, le Messager d’Allah (ﷺ) nous a annoncé que personne ne dirait sa prière de Zuhr sauf dans les quartiers des Banu Qurayza. Certains, qui craignaient que le temps de la prière expire, ont récité leur prière avant d’atteindre la rue des Banu Qurayza. Les autres ont dit : Nous ne ferons notre prière que là où le Messager d’Allah (ﷺ) nous a ordonné de la faire même si le temps a expiré. Quand il a appris la différence de point de vue des deux groupes, le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) n’a blâmé aucun d’entre eux."</i>}}{{Quote|{{bukhari|4|52|280}}, See Also: {{bukhari|5|58|148}}, {{Bukhari|8|74|278}}, {{muslim|19|4368}}, {{muslim|19|4369}}|Narrated Abu-Sa'id al-Khudri: When the tribe of Banu Qurayza was ready to accept Sad's judgment, Allah's Apostle sent for Sad who was near to him. Sad came, riding a donkey and when he came near, Allah's Apostle said (to the Ansar), "Stand up for your leader." Then Sad came and sat beside Allah's Apostle who said to him. "These people are ready to accept your judgment." Sad said, "I give the judgment that their warriors should be killed and their children and women should be taken as prisoners." The Prophet then remarked, "O Sad! You have judged amongst them with (or similar to) the judgment of the King Allah." }}{{Quote|{{bukhari|5|59|362}}, See Also: {{muslim|19|4364}}|Narrated Abd-Allah ibn Umar: Banu Nadir and Banu Qurayza fought (against the Prophet violating their peace treaty), so the Prophet exiled Bani An-Nadir and allowed Bani Quraiza to remain at their places (in Medina) taking nothing from them till they fought against the Prophet again). He then killed their men and distributed their women, children and property among the Muslims, but some of them came to the Prophet and he granted them safety, and they embraced Islam. He exiled all the Jews from Medina. They were the Jews of Banu Qaynuqa, the tribe of Abdullah bin Salam and the Jews of Bani Haritha and all the other Jews of Medina. }}{{Quote|{{Abudawud|14|2665}}|Narrated Aisha: No woman of Banu Qurayza was killed except one. She was with me, talking and laughing on her back and belly (extremely), while the Apostle of Allah (peace be upon him) was killing her people with the swords. Suddenly a man called her name: Where is so-and-so? She said: I I asked: What is the matter with you? She said: I did a new act. She said: The man took her and beheaded her. She said: I will not forget that she was laughing extremely although she knew that she would be killed. }}{{Quote|{{Abudawud|38|4390}}|Narrated Atiyyah al-Qurazi: I was among the captives of Banu Qurayza. They (the Companions) examined us, and those who had begun to grow hair (pubes) were killed, and those who had not were not killed. I was among those who had not grown hair. }}{{Quote|{{Ibn Majah|20|3|20|2541}}|It was narrated that 'Abdul-Malik bin`Umair said: “I heard 'Atiyyah Al-Quazi say: 'We were presented to the Messenger of Allah on the Day of Quraizah. Those whose public hair had grown were killed, and those whose public hair had not yet grown were let go. I was one of those whose pubic hair had not yet grown, so I was let go.” (Sahih)}}{{Quote|{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VIII|ISBN=0-7914-3149-5|Year=1997|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor=Michael Fishbein|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n2028/mode/2up|page=39}}
<i>Le Messager d’Allah (ﷺ) a fait la prière de fajr pendant qu’il faisait encore nuit, puis il est monté à cheval et a dit, "Allah Akbar ! Khaybar est en ruine. Lorsque nous nous approchons d’une nation, le plus malheureux est le matin de ceux qui ont été avertis." Les gens sont sortis dans les rues en disant : "Muhammad et son armée." Le Messager d’Allah (ﷺ) les a vaincus par la force et leurs guerriers ont été tués ; les enfants et les femmes ont été emmenés comme captifs. Safiya a été prise par Dihyah al-Kalbi et, par la suite, elle a appartenu à l’Apôtre d’Allah qui l’a épousée et son mahr était sa manumission. Abd al-Aziz a dit à Thabit : Ô Abu Thabit, est-ce toi qui a interrogé Anas sur sa dot ? Thabit a répondu qu’il lui a donné comme dot sa propre personne. Abd al-Aziz a souri.</i>}}{{Quote|{{bukhari|1|8|367}}|Narrated `Abdul `Aziz: Anas said, 'When Allah's Messenger invaded Khaibar, we offered the Fajr prayer there (early in the morning) when it was still dark. The Prophet rode and Abu Talha rode too and I was riding behind Abu Talha. The Prophet passed through the lane of Khaibar quickly and my knee was touching the thigh of the Prophet. He uncovered his thigh and I saw the whiteness of the thigh of the Prophet. When he entered the town, he said, 'Allahu Akbar! Khaibar is ruined. Whenever we approach near a (hostile) nation (to fight) then evil will be the morning of those who have been warned.' He repeated this thrice. The people came out for their jobs and some of them said, 'Muhammad (has come).' (Some of our companions added, "With his army.") We conquered Khaibar, took the captives, and the booty was collected. Dihya came and said, 'O Allah's Prophet! Give me a slave girl from the captives.' The Prophet said, 'Go and take any slave girl.' He took Safiya bint Huyay. A man came to the Prophet and said, 'O Allah's Messenger! You gave Safiya bint Huyay to Dihya and she is the chief mistress of the tribes of Qurayzah and An-Nadir and she befits none but you.' So the Prophet said, 'Bring him along with her.' So Dihya came with her and when the Prophet (ﷺ) saw her, he said to Dihya, 'Take any slave girl other than her from the captives.' Anas added: The Prophet then manumitted her and married her." Thabit asked Anas, "O Abu Hamza! What did the Prophet pay her (as Mahr)?" He said, "Her self was her Mahr for he manumitted her and then married her." Anas added, "While on the way, Um Sulaim dressed her for marriage (ceremony) and at night she sent her as a bride to the Prophet. So the Prophet was a bridegroom and he said, 'Whoever has anything (food) should bring it.' He spread out a leather sheet (for the food) and some brought dates and others cooking butter. (I think he (Anas) mentioned As-Sawaq). So they prepared a dish of Hais (a kind of meal). And that was Walima (the marriage banquet) of Allah's Messenger." }}{{Quote|{{bukhari|5|59|445}}, See Also: {{muslim|19|4374}}|Narrated Abd-Allah ibn Umar: On the day of Al-Ahzab (i.e. Clans) the Prophet said, "None of you Muslims) should offer the 'Asr prayer but at Banu Qurayza's place." The 'Asr prayer became due for some of them on the way. Some of those said, "We will not offer it till we reach it, the place of Banu Quraiza," while some others said, "No, we will pray at this spot, for the Prophet did not mean that for us." Later on it was mentioned to the Prophet and he did not berate any of the two groups. }}{{Quote|{{bukhari|4|52|280}}, See Also: {{bukhari|5|58|148}}, {{Bukhari|8|74|278}}, {{muslim|19|4368}}, {{muslim|19|4369}}|Narrated Abu-Sa'id al-Khudri: When the tribe of Banu Qurayza was ready to accept Sad's judgment, Allah's Apostle sent for Sad who was near to him. Sad came, riding a donkey and when he came near, Allah's Apostle said (to the Ansar), "Stand up for your leader." Then Sad came and sat beside Allah's Apostle who said to him. "These people are ready to accept your judgment." Sad said, "I give the judgment that their warriors should be killed and their children and women should be taken as prisoners." The Prophet then remarked, "O Sad! You have judged amongst them with (or similar to) the judgment of the King Allah." }}{{Quote|{{bukhari|5|59|362}}, See Also: {{muslim|19|4364}}|Narrated Abd-Allah ibn Umar: Banu Nadir and Banu Qurayza fought (against the Prophet violating their peace treaty), so the Prophet exiled Bani An-Nadir and allowed Bani Quraiza to remain at their places (in Medina) taking nothing from them till they fought against the Prophet again). He then killed their men and distributed their women, children and property among the Muslims, but some of them came to the Prophet and he granted them safety, and they embraced Islam. He exiled all the Jews from Medina. They were the Jews of Banu Qaynuqa, the tribe of Abdullah bin Salam and the Jews of Bani Haritha and all the other Jews of Medina. }}{{Quote|{{Abudawud|14|2665}}|Narrated Aisha: No woman of Banu Qurayza was killed except one. She was with me, talking and laughing on her back and belly (extremely), while the Apostle of Allah (peace be upon him) was killing her people with the swords. Suddenly a man called her name: Where is so-and-so? She said: I I asked: What is the matter with you? She said: I did a new act. She said: The man took her and beheaded her. She said: I will not forget that she was laughing extremely although she knew that she would be killed. }}{{Quote|{{Abudawud|38|4390}}|Narrated Atiyyah al-Qurazi: I was among the captives of Banu Qurayza. They (the Companions) examined us, and those who had begun to grow hair (pubes) were killed, and those who had not were not killed. I was among those who had not grown hair. }}{{Quote|{{Ibn Majah|20|3|20|2541}}|It was narrated that 'Abdul-Malik bin`Umair said: “I heard 'Atiyyah Al-Quazi say: 'We were presented to the Messenger of Allah on the Day of Quraizah. Those whose public hair had grown were killed, and those whose public hair had not yet grown were let go. I was one of those whose pubic hair had not yet grown, so I was let go.” (Sahih)}}{{Quote|{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VIII|ISBN=0-7914-3149-5|Year=1997|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor=Michael Fishbein|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n2028/mode/2up|page=39}}
<BR>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=588}}<br>See Also Ishaq:464|According to Ibn Ishaq: Then they were made to come down, and the Messenger of God imprisoned them in the dwelling of al-Harith's daughter, a woman of the Banu al-Najjar.155 The Messenger of God went out into the marketplace of Medina (it is still its marketplace today) and had trenches dug in it; then he sent for them and had them beheaded in those trenches. They were brought out to him in groups. Among them were the enemy of God, Huyayy b. Akhtab, and Ka'b b. Asad. the head of the tribe. They numbered 600 or 700-the largest estimate says they were between 800 and 900. As they were being taken in groups to the Messenger of God, they said to Ka'b b. Asad, "Ka'b, what do you think will be done to us? " Ka'b said: "On each. occasion you do not understand. Do you not see that the summoner does not discharge [anyone] and that those of you who are taken away do not come back? By God, it is death!" The affair continued until the Messenger of God had finished with them.}}{{Quote|{{citation|title=The Life of Muhammad|trans_title=Sirat Rasul Allah|ISBN=0-19-636033-1|year=1955|publisher=Oxford UP|author1=Ibn Ishaq (d. 768)|author2=Ibn Hisham (d. 833)|editor=A. Guillaume|url=https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up|page=466}}<BR>{{citation|title=سيرة ابن هشام ت السقا|author1=ابن إسحاق|author2=ابن هشام|url=https://app.turath.io/book/23833|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=244}}
<BR>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=588}}<br>See Also Ishaq:464|According to Ibn Ishaq: Then they were made to come down, and the Messenger of God imprisoned them in the dwelling of al-Harith's daughter, a woman of the Banu al-Najjar.155 The Messenger of God went out into the marketplace of Medina (it is still its marketplace today) and had trenches dug in it; then he sent for them and had them beheaded in those trenches. They were brought out to him in groups. Among them were the enemy of God, Huyayy b. Akhtab, and Ka'b b. Asad. the head of the tribe. They numbered 600 or 700-the largest estimate says they were between 800 and 900. As they were being taken in groups to the Messenger of God, they said to Ka'b b. Asad, "Ka'b, what do you think will be done to us? " Ka'b said: "On each. occasion you do not understand. Do you not see that the summoner does not discharge [anyone] and that those of you who are taken away do not come back? By God, it is death!" The affair continued until the Messenger of God had finished with them.}}{{Quote|{{citation|title=The Life of Muhammad|trans_title=Sirat Rasul Allah|ISBN=0-19-636033-1|year=1955|publisher=Oxford UP|author1=Ibn Ishaq (d. 768)|author2=Ibn Hisham (d. 833)|editor=A. Guillaume|url=https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up|page=466}}<BR>{{citation|title=سيرة ابن هشام ت السقا|author1=ابن إسحاق|author2=ابن هشام|url=https://app.turath.io/book/23833|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=244}}
|Then the apostle divided the property, wives, and children of B. Qurayza among the Muslims, and he made known on that day the shares of horse
|Then the apostle divided the property, wives, and children of B. Qurayza among the Muslims, and he made known on that day the shares of horse
311

edits

Navigation menu